Le syndrome Adam et Eve
En cette époque de valse des amants (une, deux, trois, au suivant !) comment pourrait-on encore se flatter l’orgueil en se croyant unique ?
J’ai l’orgueil immense. Etouffant. Quiconque ayant partagé mon intimité, ne serait-ce qu’une fois, n’a le droit à aucune autre, ni au passé, ni au présent, ni au futur, s’il ne souhaite pas me serrer la gorge. Rapport aux comparaisons, à la concurrence, à la confiance en soi, j’imagine...
Or, quiconque a de bonnes raisons de s’en tamponner le corbillard. Je ne me gêne pas davantage à jouer les vierges perpétuelles. La vie est ainsi faite. Le paradis s’est perdu. On s’en reconstruit une illusion comme on peut. C’est pourquoi, je reste dans l’incapacité de vivre une amitié après avoir vécu une intimité, et vice et versa. C’est pourquoi un amant du passé, ne franchit jamais la muraille de notre présent.
Que leur vie soit belle, qu’ils se musent bien. Pourvue que je n’en sache rien.
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