jeudi, septembre 30, 2004

Vieux est revenu. Vieux devient un ami. Combat enragé. Démons engagés. "Incapable de dire". "Pas tout de suite". "Que la nuit se lève".

Dis est-ce qu’au moins tu m’entends entre ici et le firmament oh dis est-ce qu’au moins tu m’entends entre ici et le firmament oh dis
C’est un cri une plainte ou autre chose j’ai juste le mal de toi à haute dose...
Je t’aimerai à tout jamais même si même mais tu partais tu mourrais je t’aime à tout jamais même si même mais tu partais tu mourrais je t’aime à tout jamais même si même mais tu partais tu mourrais je t’aime à tout jamais même si même mais tu partais tu mourrais
(Berthet)

... Faut pas rester ici y’a son parfum qui me guette il va l’dire à ma tête je t’en prie pas tout de suite pas ici
Ou peut être jamais c’est pas qu’tu m’indiffères laisse pas dans la lumière ce reflet
J’aime pas les reflets ça bousille les images viens pas sur son nuage ou ptêt après mais pas tout d’suite pas ici
... Et j’voudrais te dire tu prendras pas sa place c’est nul c’est dégueulasse faut partir...
(Descamps)

Elle veut tant de choses renverser le ciel les paupières mi-closes l'étincelle et que la nuit se lève dans son coeur elle veut quelque chose de nouveau, elle veut tant de choses rêver sa vie dans ses vies de rêve traverser le ciel prendre le large elle veut quelque chose de nouveau elle veut des robes changer de peau un coeur griffé en satin rouge chaque fois repartir à zéro elle veut la fête et que ça bouge elle veut tous les soleils couchants l'or de la chair, l'ivresse , la gloire la vérité nue belle à voir elle veut tout elle veut le chaos
(Christophe)

dimanche, septembre 26, 2004

"Moque toi, moque toi..."

Miss Angoisse était dans mon groupe, en stage, là. Elle m’a fait de la peine, à chaque fois que mes yeux se sont posés sur elle. On aurait dit moi à l’époque où j’ai eu 2/20 à l’oral pro du concours. Et pire encore, avec les mômes. On lui donnerait pas plus de -22. Elle s’empêtre dans ses phrases, les morveux la bouffent en une bouchée, elle s’excuse au près d’eux pour des choses qu’elle ne devrait pas avouer, et zappe leurs remarques qui la tireraient de son mauvais pas. La mâchoire tellement crispée, qu’elle ne peut être qu’à côté de la plaque alors que sa préparation est parfaite.
Autant dire, ce fut deux semaines difficiles pour Bruce Willis. Il a craqué samedi, dernier jour, quand le hasard l’a mise seule sur son chemin vers l’école.
Alors j’ai pas résisté. Sur le ton le plus léger que j’ai trouvé, le but étant juste qu’elle arrive à croire que c’est possible de changer, j’y ai dit que j’étais très timide aussi, jusqu’à y’a pas longtemps.
Morte de rire la nénette. Je vous jure. De grands éclats libres de toute appréhension. Juré craché pouille pouille.
Qu’elle se moque. En attendant, elle a lu avec nous « Le marchand de fessées » en y mettant et les gros yeux et le ton et les rires, pour le plus pur et simple plaisir d'être ensemble. Je crois bien qu’elle y a cru.

Qui me nervent, qui me nervent, qui me, qui me, qui me nervent...

Pardon, je craque.
Deux semaines aujourd'hui, que je leur ai mâché tout le boulot, qu'ils n'ont plus qu'à prendre une minute pour mettre en ligne ce que t'manières, ils ont tapé sur leur ordi, et, et, et ?
Et rien. Sur 20 inscrits, trois stagiaires (pes) ont eu la politesse de répondre au moins à l'invitation, dont une qui n'aurait pas eu l'idée de le faire si sa machine n'avait plantée, effaçant tout au passage.
Je me souviens, maintenant, pourquoi la vie est plus simple en solo. Pour bouger l'cul des gens, faut se lever tôt... Limite, vaut mieux pas se coucher.
J'ai les nerfs en pelote. J'ai envie de leur rappeler que j'suis pas une pub, que derrière les mots, y'a moi, chair et os compris, toute affairée pour le bien de tous. M'enfin bon. Z'en ont rien à s'couer. J'fais ce que j'veux d'ma vie après tout... Et si j'ai envie de perdre mon temps, quoi ? C'est tout bénéf' pour eux. Vont pas s'enquiquiner à m'envoyer deux mots. Laisse tomber.
Je demande trop, je suis trop impatiente pour y arriver. Tais-toi mon impatience. Laisse leur encore un mois. Si ça continu, tu vireras le site après. Pas maintenant. Retiens-toi. Laisse faire. Enfin... Ne pas faire...

J'crois que j'ai mangé un lion cette nuit. Longtemps que je n'ai pas été si fâchée contre le monde entier. (Non mais non ! Pas vous !)

Enfin !

Babaille AOhelL, je ne t'aimais point ! D'ici le 24 octobre, j'espère que j'aurais ma freebox...

samedi, septembre 25, 2004

L'enfant penchée, ze comme baque

J'ai peur de revoir Vieux lundi.



J'ai peur de ne pas revoir Vieux lundi.

Mpf !

Vous vous souvenez ? J‘ai tenté de me libérer de AOhelL fin juin ? A l’époque, on m’avait dit que je ne pouvais le faire que du 8 au 25 septembre. Comme une lâche, j’ai vite abandonné ma bagarre. Je n’ai pas envoyé de lettre recommandée et je n’ai pas bloqué le prélèvement. Grave erreur.
Le 9 septembre, je ne pouvais résilier que du 25 septembre au 7 octobre.
Aujourd’hui, 25 septembre, je peux résilier, mais à condition de me couper la ligne tout de suite, bien que je viens de payer le mois qui vient. Si je rappelle demain, je ne paye pas pour rien.
Faisons un peu de maths. J’ai appelé cinq fois, l’appel ayant une durée minimale de 15 mn, puisqu’à chaque fois, il a fallu leur dire pourquoi je veux me désabonner, quel autre fournisseur d’accès j’ai choisi, comment je vais faire pour mes adresses e-mail, si je ne préfère pas cette offre-ci ou cette offre-là, etc, etc, etc... ça fait un total minimum de 25,50 €. Ajoutons y l’appel de demain. Ça me fait 29,60 €. On peut raisonnablement arrondir à 34,99 €. Non parce que, si j’veux abréger le questionnaire, en disant par exemple « je n’ai plus besoin d’Internet », on va m’dire « Avec l’utilisation que vous en avez, vous n’en avez pas besoin ? » et ça va durer, et durer encore, le ton va grimper, et quand j’y dis, par exemple « Non, attendez, vous ne pouvez pas me couper la ligne aujourd’hui, je vous ai payé le mois ! » on va me dire « Ben je croyais que vous n’en aviez pas besoin... » Mpf !
Vous croyez qu’à se tarif, ils m’offriraient un mois d’abonnement ? Ho, ho, ho !
Gens, AOL, on sait quand on y rentre, on sait pas qu’on n’en sort pas. Mais faut surtout pas s’énerver.

jeudi, septembre 23, 2004

Scoopissime !

Dick Annegarn habite une péniche à 15 mn de balade à pieds de chez mes parents ! Quel dommage qu'il soit si pédé...

N'allez pas l'répéter, c't'un secret...

Yesss ! Septuple galipette ! Ma qué jubilation !
Eux, ils peuvent pas savoir, et puis, j’leur dirai pas, mais, entre vous et moi... Yesss ! J’ai enterré ma timidité ! C’pas trop tôt... Que j’vous raconte...
La semaine dernière, Misses True Colors, ma pemf (au pays de l’iumf, vivent les pes, les pemfs et les piumfs, j’invente rien, c’est elle qui le dit !) m’a programmé une séance de musique pour cette aprème, à mon initiative. Ça m’faisait ni chaud ni froid, jusqu’à ce matin. Le trac est revenu. Cette affreuse sensation qui m’a empêchée d’exister bien 7 ans. Il fallait capter l’attention des mômes 45mn sur une seule chanson et ce devant Misses True Colors, sa décharge, et les quatre pes, dont, tout de même, Mister Chevelu, gratteux de son état. Pas rien, faut bien dire ce qui est. Me suis bastonnée avec le trac toute la journée, et à T-15mn j’ai fini par avouer que je l’avais. Sans toutefois avouer pourquoi.
Qui plus est, Miss Arquette devait intervenir à la fin. Elle a fait plusieurs séances sur la langue des signes qu’elle connaît bien. Je voulais juste donner un semblant d’unité à nos nombreuses interventions décousues, mais j’avais peur que ça tombe un peu là, comme un cheveu sur la soupe, que les mômes s’y perdent. Et puis on n’avait pas préparé cette partie. Impro totale. Bref, c’était pas gagné d’avance...
Alors maintenant que tout s’est très bien passé, que personne, môme ou adulte, ne s’est ennuyé, que même, ils ont rigolé un peu, de temps en temps, que l’intervention de Miss Arquette qui connaît la langue des signes est passée comme un mail @ la boîtàmails, et mieux, a rehaussé l’attention de tous pile au moment où elle commençait à flancher, que tout ça avait des airs de spectacle, que Monsieur Câlin, cinq balais, est venu me faire un câlin pour me dire qu’il a aimé la chanson, ébé maintenant, j’ai envie de grimper sur le toit pour hurler ma joie, fêter ma libération, contaminer de bonheur le monde entier ! Servez-vous !

mercredi, septembre 22, 2004

Paperassouvenirs



Il y a un gros inconvénient à ne ranger sa paperasse qu'une fois tous les trois ans. Je suis tombée sur des trucs que je croyais morts, enterrés sans tombe, je n'sais où. Virés de l'ordi, virés de ma vie.
Ca n'a rien à faire chez moi, et pourtant, je n'arrive pas à les caser dans le sac poubelle.
C'est parti pour une journée au bord des larmes. Un rien noiera les rivages. Alors chut. Pas un mot.

Liiiiii lililili !

Ma prof de danse orientale est sublime. Nous, ses élèves, plutôt ridicules, mais patience, on y vient tout doux.
Elle nous a secoué le cou, les épaules, les bras, les poignets, le bassin, les cuisses, les chevilles, jusqu'à cette douleur lancinante et agréable que ressentent les gens qui le secouent rarement, qui l'ont tant retenu, qu'ils ont oublié l'existence de leur corps.
Le mien s'est réveillé, un peu engourdi, mais agréablement surpris de venir enfin à sa conscience. Je crois qu'il en veut à ma tête, il n'a rien voulu entendre de ce qu'elle lui disait de faire. Quand la prof décomposait les mouvements pour qu'elle sache ce qu'il devait faire, je n'arrivais à rien. Un sac à patates se balançant ridiculement, sacrément coincé. Mais dès qu'elle lançait la musique, il me suffisait de ne penser à rien, regarder et écouter sans aucune réflexion, et le mouvement venait tout seul, et mon image, dans la grande glace, me renvoyait une sensation de grâce. Je crois bien que je me suis sourie...
Je suis restée sur ma faim. Je sens qu'une heure et demie par semaine ne suffira jamais à me rassasier. Encore cette impatience... Moi aussi, je veux être belle. Tout de suite. Ou maintenant. Au choix.
En rentrant du cours, hier soir, je sentais mes hanches me porter différemment, j'ai pris un bain aux bulles essentielles, j'ai sorti tous mes bijoux que j'porte jamais, je me suis regardée toute clinquante de tocs colorés, et, incroyable, mais vrai, je me suis sentie déjà un peu plus belle qu'à mon habitude.
Demain, je mettrai mon bracelet de fatma à la pierre bleue mille et une nuit.

La Fausse

Je ne me souviens plus qui, où, comment, pourquoi. Juste un étouffement, une masse, un tas, des gens, partout, sur, à côté, sous moi. Des gens pas gentils. Un seul évènement agréable : C'était pour de faux. Je me suis réveillée.

dimanche, septembre 19, 2004

Passe, passe, passe à ton voisin

Chez moi, Firefox est jaune, mais assure tout autant que chez les verts. :op



(voir ce qui se passe chez Embruns et Paysan)

P.S. Celui que j'préfère, moi, c'est MyIE2. Suffit de cliquer/glisser pour ouvrir la page dans une nouvelle fenêtre qui, ô miracle, ne vient pas se planter devant la page de liens que je suis en train de consulter, mais derrière. Trop d'la balle mortelle qui tue la vie vivante.

Micro-onde

Voilà ce que j'suis. Je chauffe aussi vite que je refroidie. Une semaine pour subir la passion, une semaine pour l'estomper. Je n'arrive même plus à me souvenir des yeux du Vieux.
Tant mieux. J'espère qu'en le revoyant, si je le revois, j'obtiendrais pas un ticket pour un nouveau tour de manège...

J'vais descendre offrir un café turc à la yougo à mes nouveaux potes du kebab du coin, fraîchement débarqués de Turquie. Non parce que les gars, ils t'offrent des boissons, mais c'est jamais qu'une dette de fesses, qui en reste. Comme ça, on sera quitte.
Ce que c'est que la resociabilisation... Six mois que l'un d'eux me reluque, et voilà que mardi dernier... Comment on fait pour se faire un pote d'un type qui fantasme depuis six mois ?
Limite, lui, j'm'en fiche, mais son cousin, on dirait un Belgradois, ça l'fait, comme pote...
Des fois, j'aimerais être un canon juste pour savoir gérer ce genre de situation.

Heu...

Va falloir revoir mes priorités... Jamais je n'aurais le temps de tout mener de front... Qu'est-ce que j'vais bien pouvoir éliminer de ma boîtàprojets ?

(sic)

J’avais un coq terrible
C’était un vrai diable
Sous la pluie et dans le vent
Il se tenait toujours droit
Les plumes volaient à travers le village
Chez nous, y’avait toujours de bons oeufs

J’avais un coq terrible
C’était un vrai fou
Dès qu’il picorait une poulette
Elle était comme frappée d’un gourdin
Et les poulettes sont de drôles d’oiseaux
Leur coeur craque toujours pour une belle brute qui picore bien

Pour lui, il n’y avait pas que les poulettes, de charmantes
Non, celui-là sautait aussi sur les oies et les canes
Et sur les dindes alors... Dès qu’il avait une chance !
Bah... Le principe est le même
Tout le reste, c’est des nuances

J’avais un coq terrible
Il était un peu étrange
Le jour, un peu comateux
Mais la nuit, toujours en éveil
Les filles de mon village en ont entendu parler
Grâce à ce coq, moi aussi j’avais bonne réputation

Pour lui, il n’y avait pas que les poulettes, de charmantes
Non, celui-là sautait aussi sur les oies et les canes
Et sur les dindes alors... Dès qu’il avait une chance !
Bah... Le principe est le même
Tout le reste, c’est des nuances

J’avais un coq terrible
C’était le champion du monde
Aujourd’hui les coqs sont bizarres, le moindre poil les dérange
Je n’en connais pas la raison, c’est une autre époque
Toujours est-il qu’à côté de mon coq
Tous les autres, c’est qu’des mauviettes

J’ai 65 ans, l’automne tardive approche
Mes vieux amis voyagent et j’attends mon tour aussi
Cette vieillesse ne me serait pas si affreuse
Si j’entendais le coq chanter, au moins une fois par mois

Alors écoute bien le conseil que pépé va te donner
Quand tu as un coq jeune, ne le laisse pas en peine
Laisse le voler, que les poulettes le voient
Après, il sera trop tard, au coq aussi, le temps est compté

(traduction bâclée de "Pesma o jednom petlu" - Djordje Balasevic, chanson que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien bleu de la page qui s'affichera sous vos yeux confus... quoi... c'est pas en cyrillique, c'est déjà ça !)

mardi, septembre 14, 2004

Baboonerie

Conjointement prises d’une sensation de faim et de fainéantise, nous nous sommes arrêtées au kebab. Nous y avons commandé deux sandwichs différents. Après s’être laissées offrir deux canettes, nous en sommes ressorties.


(en fait, c'est L-in-A que ça se passe)

dimanche, septembre 12, 2004

(sic)

Le Gars Au Chapeau : Je peux essayer ton chapeau ?
Popette : Ouais *j'enlève le mien, une clochette est emmêlée dans mes cheveux, il pose le sien sur ma tête, je n'arrive pas à démêler la clochette*
Le Gars Au Chapeau : Astucieux, comme anti-vol *il se penche et l'essaye comme ça, et moi, j'ai même pas de photo pour vous montrer la pose... Imaginez...*

(sic)

"Mssieudames, bonsoir. Scusez le dérangement. Si je viens aujourd'hui vous enquiquinationner, ce n'est pas juste pour le plaisir. J'ai perdu tous mes copains, je suis passablement défait, je n'ai pas de voiture et j'ai soif. Je m'adresse à vot' bon coeur, Mssieudames, si jamais vous avez vu mes potes..."

Quelques mots, quelques rires, et il s'est avéré charmant, mais trop ivre pour ne pas me saouler. Un babaille de sa main en l'air, un babaille de la mienne, la sienne s'approche, la mienne esquive, Youss'N'Dour décolle... Et voilà la danse des mains. Vous savez comme ça peut hypnotiser, une danse de main. Ben là, y'en avait deux. Une petite et une grande. Même si elles n'ont réussi qu'à s'effleurer, on aurait juré que l'espace de neuf secondes, elles se sont aimées.
Ah mais j'y suis pour rien. Ma main est partie toute seule. Je n'ai eu que le temps de la voir faire.

Le plus drôle... Ce gars là, même s'il vient ici lire ça par pure coïncidence, ne pourra jamais se reconnaître. Je suis la gardienne de l'un de ses souvenirs. Un joli.

On veut être des gens heureux !



"Laaa, la, la, laaaaa la la lalala, laaaaaa"



Elles nous ont d'abord échapés, mais on a rattrapé notre chance.



Ceux-là ont tenu à vous faire coucou. Quelqu'un les connait ?



Et les découvertes...



Palestina en transe ! Quelle complexité de pas pour une danse populaire !



Voici Jean-Claude. Je lui ai promis que je gagnerai des sous avec un sourire pareil en poche... A vot' bon coeur, Mssieudames...



C'est rigolo, il pleut !



Et ces deux-là...



Hein ?



Sont-y pas beaux, eux ?
Et j'vous dis pas les bouilles...! Ils étaient très heureux à la perspective de voir leur petons sur le Net. Ainsi soit fait !



Tant, et tant d'autres petites lumières...

C'est si élégant, dans les mains d'une fille, les chaines de feu...





(sic)

Popette : Mais non ! Pas toi ! Celui qu’est derrière !



Popette : Voilà. Merci !
Capuche Du Pérou : Lui, derrière, hein ? Et moi ? Rien ? Je suis vexé !
Popette : Mais si, mais t'as pas d'boue toi, et je t’ai déjà pris trois fois !
Capuche Du Pérou : Ah ouais, quand même...
Popette : Et je les garde, hein...
Les Potes A Capuche Du Pérou : Ouaaah ! Elle les garde !

(plus tard)

Capuche Du Pérou : C’est ta copine ?
Itharius : Non, c’est mon amie.
Capuche Du Pérou : Ah bon... Ben tant pis... Non je lui ai demandé si tu étais sa copine... Je t’aurais invitée à danser sinon...*haussement d’épaule sacrément déçu*
Popette : Tu me fais rater des touches...
Itharius : Ah bon ? Mais j'lui ai dit que tu étais mon amie ! Zut.
Popette : Comme tu dis.



Popette : Ah ouais... Tu me sauves la vie en fait... Merci...

La Caravane Passe

Cette fois, j’avais mon chapeau. Ça change tout. Ça donne plus envie.
Sur scène, des gars faisaient la plus pêchue des balances que je n’ai encore entendue.

Itharius : C’est eux.
Popette : Non, ça peut pas être O’Djila, t’as vu comment ils causent franchouille ?
Itharius : Et alors, t’as vu comment tu causes franchouille, toi ?
Popette : Oui m’enfin quand même... Je l’aurais su, s’ils avaient été Franchouilles... Non ?
Itharius : Je sais pas...
Popette : Ou alors, c’est juste des techniciens, ils ont pas la gueule d’O’Djila... Ah voilà, celui-là porte une chaïkatcha, je reconnais mieux... Mais bon, O’Djila, ça a bien 20 ans, ils sont un peu jeunes... Tu vas voir qu’ils ont annulé...
Itharius : Mais non, si ça s’trouve, O’Djila, ça veut dire La Caravane Passe.
Popette : Mouais... La caravane est passée par d’ssus O’Djila, ouais...



Le Gars A La Chaïkatcha : O’Djila n’a pas pu venir, La Caravane Passe et les remplace !

Légère déception, le temps qu’ils entament leur première chanson. Quelqu’un connaît l’album de Bregovic & The No Smoking Orchestra ? Ben c’est le genre, avec la pêche des concerts en rab’. Ils ont joué des vieilles chansons tziganes, en plus de leur compos, alors O’Djila ou eux... Bien sûr, O’Djila, c’est mon passé. Mais La Caravane Passe, c’est mon avenir ! Mon pays revit enfin ! C’est une fierté de patriote que de voir tous ces Franchouilles se trémousser à la folie au rythme des Tziganes !
Et puis surtout... Surtout... Si longtemps que je ne me suis pas sentie parmi les miens... Même là-bas... Il y avait là, enfin ! une foule de gens comprenant l’intensité des émotions que sait procurer un instrument dans les mains d’un Tzigane ! J’avais beau souffrir le martyr des panards, leur musique me secouait dans tous les sens... Et c’était bon... Mais bon...



Quand j’vous dis que y’a d’la blague à Bon Dieu dans l’air... Le Gars A La Chaïkatcha, il a dit comme ça :
"Il pleut. Mais nous, on aime la pluie, parce qu’elle coule sur nos vignes pour la faire pousser. Alors nous, on va chanter une incantation, on va appeler la pluie, on va chanter tous ensemble le Frog (Jesaisplusquoi) !"
Là-dessus, il pleuvait encore :



Et du coup :



Dans la série des symboles de la renaissance, ceci :



Une fois le concert fini, La Caravane est passée mettre les pieds dans la boue avec nous ! Je n’ai jamais vu d’orchestre tzigane qu’à l’arrêt du bus en bas de chez moi. J’ai tant rêvé ce défouloir de peines extrêmes et de joies outrancières... Un couple est venu danser devant eux. Puis, chacun a invité une autre personne. Le monsieur a choisi mon chapeau rouge ! Bonjour la trémousse dans la boue ! Acrobatique ! Très vite, la piste s’est remplie de bonheurs intenses.
Voilà. Je rêve pas. C’est fini. C’est bon, le bonheur !

L'expo peinture

Je n'avais pas de quoi noter les titres et les artistes, et je ne trouve pas meilleure info que cette liste. Honte sur moi, qu'elle se pose et jamais ne se relève...

Herisson Sauvage : Oui, mais pourquoi ?



Parce que "L'instant présent est dépassé. Ben"



Parce que je crois que c'est le style qu'Ortho apprécie.



Parce que.



Parce qu'on dirait la mamie de "Balas uspavanka" qui vient de perdre son petit fils sur le chemin d'une balle perdue.



Parce que c'était moi.



Parce que les couleurs ont une vie intense.









Parce que :
"Il était une fois un lion.
Un lion comment ?
Un lion terrifiant !
Grimaçant et furieux !
Terrifiant ! Terrifiant !

Me demandez pas ce qu'il mangeait,
celui là mangeait tout ce qu'il voulait,
un tramway entier, et un bout de nuage.
Terrifiant ! Terrifiant !

Bla-m'en-souviens-plus
m'en-souviens-plus-bla
jusqu'au jour où Brana
l'a effacé avec sa gomme !
Terrifiant ! Terrifiant !"

(traduction approximative de "Bio jednom jedan lav" de Dusko Radovic)



Parce que c'est une maman.



Parce que ce n'est pas une maman.



Parce que, les gens, la plupart du temps, ils s'en foutent, des gens.



Parce que le cri.



Parce que la guère.



Parce que c'est moi.

Le progrès en marche

On y est presque ! Pour le moment, ils n'ont pu couvrir qu'une vingtaine de mètres, à l'entrée, on est vite déçu, mais y'a d'l'idée...
(Si d'aucun n'avait jamais mis les pieds à une fête de l'Huma, voici la tradition : il peut faire beau trois mois de suite sans défaillir, et encore un mois après, quoi qu'il arrive, le week-end de la fête il pleut comme une blague à Bon Dieu, et l'Humanité fait mumuse dans la boue.)

(sic)



Tu vois, c’est ça, la fête de l’Huma, selon la taille du stand, la valeur du communisme dans les pays qu’il représente.





C’est la même chose pour les villes de France.

(sic)

Ouais non, en fait, ça me galère d’y aller seule, je connais pas.
Ça craint, la Courneuve ? Non parce que j’ai du bol, à tous les coups, si je laisse un truc dans la voiture, j’ai un rétro ou une fenêtre ou un coffre en moins.
(Itharius : Bon d’accord, alors on va lui faire un bouclier magique. Voiture, reste intacte !)
C’est bizarre on entend rien, on doit être à des kilomètres.
Mais c’est quoi ça, ils auraient pas pu éclairer les allées ?
Oui mais moi j’ai déjà été dans les grandes fêtes, ça se fait, vous savez, éclairer le chemin des gens.
Pfff... Non, mais, moi, j’pense au retour, surtout. Y’en a bien pour une heure.
Ça ira mieux quand je serais devant Tryo.
Non, pas avant.
Pf. On voit rien.
J’espère qu’ils vont faire les chansons du premier album, parce que le troisième, je connais pas du tout.
Mais c’est n’importe quoi, ça fait à peine une heure et demi qu’ils jouent !
Un bis ? Tu crois ? J’sais pas hein...
Quoi c’est déjà fini ?
M’étonnerait qu’il y en ait un deuxième...
Bon, on y va avant que tout le monde ne se rue sur la sortie ?
Ils sont en train de partir. Ça va être galère quand tout le monde...
Ils ont pas de jus d’orange ?! Mais c’est quoi ça ?!
Non c'était bien, vraiment. Le seul truc que je regrette c'est qu'ils n'ont pas branché leur guitares pour "L'Hymne de non campagnes"... Déjà qu'ils n'ont joué que les chansons du troisième album... Non mais elles sont bien, mais je les connais pas.
Oui mais bon quand tu viens à un concert, c'est pas pour entendre le public chanter.
Tu parles d'un exploit, normal que tout le monde chante, c'est la seule chanson que tout le monde connait.
Ben même. J'comprends ton histoire de symbole mais quand même, pas toute une chanson ! Je suis déçue.
Ah oué non, là, le retour... Si j’viens avec mon copain, ça sera avec une moto et une tente. Non parce que, j’aime bien, faire la fête, mais là, une heure de marche au retour...
Elle est normale, la voiture ? Elle a rien ?
(Itharius : Oui alors maintenant, faut que je retire le bouclier.)

(Miss South, pénible... mais alors... pénible...)

Fiesta !

Pas de photo vendredi soir. C’est heureux, vous verrez ! J’avais oublié mon chapeau de folle rouge et noir aussi.
Itharius et moi avons rejoins Miss South vers chez elle, et poursuivi une part du chemin en chignole. (Nerveuse, la Miss...) En toute ignorance de cause, nous nous sommes garés à une heure de marche. Arrivés à la Grande Scène, j’avais déjà les pieds en compote. Ce que je ne savais pas, c’est que ça pouvait s’empirer jusqu’à m’interdire les Têtes Raides, aujourd’hui. Itharius devra assurer pour convaincre son espérée de l’accompagner. J’suis qu’une handicapée de l’endurance...M’enfin on en est pas là. Tryo jouait déjà. (Oui, on est LE public, alors eux, ils sont LE groupe.) Je les en veux un peu d’avoir interdit leur partoches sur abc-tabs.com. Que ce soit dit. Mais bon sang, ce qu’ils assurent !
Benoît, prof de sport stagiaire fraîchement débarqué de Nîmes, a perdu ses copains. Le premier d’une belle série. Il est resté avec nous, s’amuser.
L’émotion grimpait, Tryo nous a secoué le popotin, nous a fait moutons pour le pur plaisir de leur faire plaisir, a dirigé une chorale de 25000 personnes à trois voix (la voix des gauches à gauche, celle des gauches du centre et puis... héhé), nous a poussés à la révolte, et pour finir, j’en ai encore des frissons, ils ont joué « C’est l’hymne de nos campagnes » en unplugged total. On les voyait secouer leurs bras, bouger leurs lèvres, jusqu’à faire saillir les jugulaires (par ailleurs, les grands écrans en concert, ça fait une drôle d’impression, vous n’trouvez pas ?) La chanson s’est propagée depuis la scène jusqu’au bout du terrain, immense, surpeuplé, la vague est passée sur moi, m’a emportée, c’était... c’était... un symbole universel et fort, le bonheur fait Homme !

vendredi, septembre 10, 2004

"Si ça continu, faudra qu'ça cesse"

Comment on fait pour dominer ses désirs sans se faire mal ?

jeudi, septembre 09, 2004

J'ai mal. J'ai des lames de fond qui me font du ram-dam ventral.

C’est une aberrance des plus incongrues, et pourtant c’est. Je ne le connais pas, ce type. On a papoté quoi ? En tout et pour tout ptêt deux heures, éparpillées sur trois jours.
Toute la journée, je n’ai pensé qu’à être en contact avec lui. Je me suis réveillée comme je me suis couchée, les yeux pleins de ses yeux à lui. Et en tête toutes les manigances imaginables pour me retrouver assise à ses côtés trois heures d’affilées. Que je n’ai pas osé appliquer. Lors des pauses, je n’arrivai à écouter personne tant qu’il ne se montrait pas. Il s’est assis à côté de moi, à la Fausse aux Clopes, c’t’aprème, on a papoté un peu. C’est presque une torture de le regarder dans les yeux. Ça me retourne sens dessus dessous. Cinq minutes de ce regard, et j’vois plus rien d’autre pendant 24h. Il empiète sur mon espace vital. Il l'écrase et s'impose.
Il n’est pas venu au cour du soir. M’a chargée de signer pour lui. On a papoté encore un peu à ce moment. Il n’arrive pas à se motiver, s’investir, dans cette formation. Il ne pense qu’à rentrer. Ses enfants et sa femme ont besoin de lui. Si on ne lui accorde pas le transfert, il est prêt à démissionner.
Lundi, nous partons en stage. Evidemment, le Grand Hasard ne l’aurait pas mis dans mon groupe même si je l’avais supplié à genoux sur du maïs l’air canin. Et il espère avoir une réponse positive pour son transfert d’ici la fin du stage. Autrement dit, j’le vois encore demain et adios amigo.
Telle qu’il ne me voit pas là, j’en pleure des torrents de larmes. Alors que vaut sacrément mieux pour moi qu’il disparaisse de ma circu’ au plus vite.

Ben tout ça, Tu vois, c’est Ta faute. Ce gars là, on Te met des lentilles bleues, c’est Toi, pouille-pouille tout craché. J’ai vraiment cru être guérie de Toi, cette (sept) fois, Tu sais ?
Et devine un peu, ce que veut dire cette émotion, si violente, si déplacée, infligée par un inconnu... Devine... Si au moins, j’arrivais à te haïr, est-ce que ce serait plus facile ?

Ce Hasard, c'est vraiment un taquin de première classe...

mercredi, septembre 08, 2004

Hmm...

J'suis toute emplie d'amourrachement pour un vioque moche aux yeux instenses qui aura son transfert dans le mois pour rejoindre sa femme et ses cinq gosses... Tout moi ça...

mardi, septembre 07, 2004

(sic)

(Des mois sans nouvelles, et hop, tombe un ordre... Monsieur serait-il pressé ?)

Pour un film d'environ 20/30 min, combien de lieux minimum (donc décors) sont nécessaires (à ton avis) ?Explique au plus brièvement ta réponse.

tu réfléchis de travers. les lieux ne doivent servir que le récit.
par contre, il est de bon ton de répéter trois fois les informations capitales pour la compréhension de l'intrigue. bien sûr, trois fois de façons différentes. par exemple, pour dire "l'assassin a kidnappé sa victime", tu peux le dire une fois avec une pièce vide qui aurait dû abriter la victime, une deuxième avec le téléphone qui sonne, et une troisième avec le visage inquiet de la personne qui essaye de joindre la victime.
je prends un cliché, mais en général, ça parle mieux. tu vois?


Hum hum , l'optique est qu'une histoire qui se raconte en trente minutes, dans combien de lieux peut-elle doit-elle au minimum se passer ? Est-il possible de raconter une histoire en une demi heure qui se passe dans 1 même lieu ? Est-ce qu'une histoire commence quelque part et se finie AILLEURS donc nécessite au moins deux endroits, toute histoire a-t-elle en plus un milieu ? Même une histoire qui ne se déroule que pendant trente minutes. Oui, je réalise que je me pose beaucoup de question ...:/

eh gars... c'est de l'art, tu es libre!

Il faut définir des cadres. C’est le stade ou j'en suis là.

ben oui, c'est toi qui choisis, y'a pas de recettes à ce niveau là. après, y'a des techniques pour se faire comprendre, mais ça vient naturellement, de faire un gros plan sur un détail qui compte, ou attirer le regard vers lui. (surtout pour les séducteurs)
en gros, faut être sacrément schizo. si tu ne sais pas te mettre à la place du spectateur qui ne sait pas où tu vas avant que tu l'y ais emmené, ça ne fonctionnera pas. si tu sais, ils seront tous scotchés.


...dans le cadre, il faut raconter une histoire.et cette histoire pour le moment n'existe pas, ce que je dois définir , c'est combien de lieu j'ai besoin pour raconter UNE histoire , pas mon histoire , pas n'importe quelle histoire , certes une grande histoire une histoire qui dure une demi-heure. J'en suis pas sortit hein :/

dis... tu m'suis? tu veux que je l'invente à ta place, ton histoire ou quoi? y'a pas de nombre de lieux défini à la minute. et c'est heureux.


Il existe forcément une recette magique , la perfection incarnée du nombre de lieux pour raconter une histoire d'une demi-heure. Et si UNE seule de ces perfections existe, TA perfection, selon toi , sur quel chiffre ?

ça, après, c'est une question de foi. en ton histoire. si t'y crois, c'est que tu sais où elle se passe, et de combien de lieux tu auras besoin. moi j'aime bien le nombre 3, mais c'est réducteur. pour la libelllule il y avait trois univers, qui peuvent s'apparenter à trois lieux, mais qui en fait en sont beaucoup plus. parce que si tu choisis une forêt, y'a plus de trois feuilles dedans. tu vois? bref. tu broderas ton canevas comme un grand. tu feras des choix. tu peux tenir les gens en haleine une heure dans une cage d'ascenseur, si t'as du talent, hein.

J'ai trouve LA comparaison, prenons le moment où tu fais l'amour avec quelqu'un, disons que ce n'est pas une séance longue, genre vendredi soir fin de semaine , mais plutôt une petite séance avant de sortir aller bouffer où que sais-je encore. En une demi-heure , si tu change 30 fois de positions , c'est limite du commentaire sportif, si tu ne bouges pas une seule fois , ça fait un peu statique, il existe un juste milieu pour la séance d'amour à la demi-heure avant la séance cinéma ou resto , il existe l'équivalent pour le nombre de lieux dans une histoire d'une demi-heure !

j'suis désolée de te décevoir mais tu sais, y'a du monde dehors. et même, t'vas pas m'croire, y'a des sportifs qui adorent changer de position toutes les trente secs.

Voila ! tu 'as dit, tu es adepte de la Trinité. Je me pose ces questions car je dois d'abord définir des limites avant d'influencer le contenu.

oui mais si tu prends la trinité, juste parce que j'ai dit trinité, t'es qu’un mouton. j'aime bien le sept aussi hein.

7 c'est vraiment chaud pour moi, ça fait beaucoup trop de décors à faire et pis faut que ton appartenance à tel ou tel club en ce qui concerne le nombre idéal de lieux pour raconter une histoire soit vraiment forte pour le spectateur, qu'il puisse aisément te ranger dans telle ou telle catégorie et plus tu t'éparpilles, plus c'est dur pour lui de s'y retrouver hein !

mais non t'es un flemmard, c'est tout.

Vraiment 1 toutes les 30 secondes en une demi heure ça fait 60 tu en conviendras que juste avant d'aller au cinéma ou au resto c'est quand même le couple hard core.

oh? c'est mal, d'après toi?

Peu importe si c'est mal ou bien , je cherchais une comparaison frappante en imaginant un couple 'normal' ni frustré , ni en manque , équilibré quoi pour essayer de te montrer qu'il devait exister un rythme parfait, mais en m'adressant à toi , je suis apparemment tombé sur une sportive acharnée genre la porte claque des vêtements volent c'est déjà le contact à peine les deux minutes écoulées on est déjà en train de rouler sur le lit parce que pour faire les 60 cabrioles va bien falloir y passer par tes 40M2 en entier. Là c'est sur que toute l'action ne se déroule que dans un lieu, on peut explorer éventuellement la petite salle de bain , ça fait deux pièces. On ne peut pas forcément raconter de grande chose en un seul lieu, mais on doit pouvoir le faire en une demi-heure. Il faut que l'histoire soit suffisamment grande pour qu'elle s'équilibre entre son nombre d'endroits par rapport à son temps. Si le spectateur il voit des tas et des tas d'endroits même s'ils sont tous imbriqués les uns aux autres genre ils vont tous péter une demi heure plus tard, au bout du compte il peut finir par s'y perdre. euh ...

j'avoue qu'il m'est arrivé d'être dans une telle humeur... et je confirme. effectivement, on peut faire de grandes choses en une demi-heure.... :o)

et heu... un conseil longtemps entendu tout du long d'un bis interminable : "ne prends pas les gens pour des écervelés. c'est comme ça qu'on pond les bides du siècle". d'aucun ajouterait qu'il ne faut cependant pas oublier qu'ils le sont, mais ce n'est qu'une confirmation de la règle pour tous ceux qui ont un petit brin d'humour. et qui donc ne le sont pas.

belle nuit, itharius :o)

Bonne nuit :)

Ma petite voix intérieure :

Heps... Z'avez vu comme elle bosse son argumentaire à défaut d'un opinionaire, la p'tiote ? Y'aurait pas quelqu'un pour l'arrêter un peu là ?

lundi, septembre 06, 2004

Eh ben non. Ça ne marche pas.

Charlelie Dirlo pense aussi que lorsqu’on est enseignant, on est avant tout fonctionnaire, autrement dit, au service de l’état, ce qui nous fourni une excuse toute faite face aux parents mécontents. Il dit qu’on n’est pas seul, qu’on œuvre au sein d’un système, que nous nous devons donc de connaître. Il dit qu’un enseignant doit avoir une opinion sur tout, qu’il ne peut jamais rester neutre.
Moi, j’ai choisi la neutralité un jour de ’92, quand la téloche française en a dit trop sur mon pays... Je ne sais même pas si j’ai encore des opinions. Pour se faire une opinion sur un sujet, il faut bien le connaître. Moi, en tout cas, sans ça, j’tombe dans le panneau du premier à émettre son opinion à lui. Ça va pas jusqu’à voter pour des cinglés, mais quand même...
Tidjudidju... Ça m’en fait des trains à rattraper... Rien que de penser à tout ce qui peut se passer juste sur la Terre pas plus tard et pas plus tôt qu’à l’instant où j’vous parle, le vertige me prend. Si je n’ai pas autant d’opinion qu’il le faudrait dans ma besace, ça doit donc être que je préfère ne pas en savoir trop long. Est-ce que c’est lâche ?

Je suis censée me lever dans trois heures. J’ai l’impression d’être un steak de soja rendu semelle sur une poêle. Quelqu’un aurait un gourdin ?

C'pâââs vré... Mais c'pâââs vré...

Ce trac... J'suis loin de l'état ensommeillé nécessaire pour s'abandonner aux rêves. C'est comme si plus jamais je n'aurai l'occasion de changer ma vie, comme si demain allaient se décider les limites de mes moyens de communication. Alors qu'il parâit pourtant qu'il n'est jamais trop tard pour faire quoi qu'est-ce.
Charlelie Dirlo pense que le principal défaut poussant un être à l'enseignement est une bavardise intarrissable (ce que se sont appliquées à prouver les deux personnes derrière moi tout du long de son discours). Est-ce que j'écrirais autant si c'était vrai ? :o)
Je vais tenter la méthode relaxante. Position de détante omnimusculaire. Concentration sur les vagues venant clapoter sur les rochers. Son, lumière et engourdissement. Je vous dirai si ça marche.

dimanche, septembre 05, 2004

L'apprentissage à perpuétité, qui a inventé cette donne humaine ? J'ai deux mots à lui dire...



Rassurez-moi, on se sent vite moins perdu sur Dreamweaver ? En deux jours, je n'ai su faire que la structure générale de la page d'accueil... J'savais bien que j'aurais du m'y coller dès le 1er juillet... C'est dur, l'autodidactie...

samedi, septembre 04, 2004

jeudi, septembre 02, 2004

Ça... Ça... Oh, ça...



J’adore ! Si on veut bien omettre la première piste qui est nécessaire à la première écoute, mais lasse aussi sec, l’heure qui suit s’écoute comme une chanson de trois minutes.
S’endormir en écoutant sa voix... Ah, là, là... Le bien-être...

J’avais fait un « jurement »



A l’époque, je trimballais mes « écrase-merdes » et mon Bad Religion dans le dos du treillis. Très souvent, j’allais chatouiller le petit neveu de L. Un petit bout d’homme tout blond-frisé-yeux-bleuté, comme la nature sait parfois les faire. J’aimais beaucoup rigoler avec lui.
Et puis un jour, il est mort d’un accident, comme la nature sait parfois les faire. Alors il a fallu l’enterrer.
Sa maman était catholique croyante, et son papa orthodoxe mécréant. Pour cette raison, le petit a été baptisé par les gens de l’église catholique. Mais les deux familles partageaient le même chagrin. Il était important pour eux de pouvoir faire une cérémonie dans chaque religion.
J’ai assisté à la cérémonie orthodoxe. L’enfant, dans son cercueil, avait été placé dans une sorte de kjb attenant à l’église, parmi des montagnes de sacs poubelle noirs contenant on n’sait quoi. L’explication fournie était que l’enfant n’ayant pas été baptisé orthodoxe, il ne pouvait entrer dans une église orthodoxe, mais comme le coeur de Dieu est grand et juste, ils acceptaient de faire la cérémonie là, pour la famille, ce n’est qu'un enfant, et au passage, d'empocher ce qu’il y a à empocher.
Le pope est entré, a secoué son bidule à encens au nez de chacun, a marmonné des trucs en ancien slave, il a posé son bidule à puer sur le cercueil, pris les plus gros billets qui s’y trouvaient (la coutume veut que chacun fasse le tour du cercueil en embrassant la photo du mort et en déposant autant de tune que possible dessus pour la famille. Beah.), et filé droit dans sa limousine qui bloquait toute la rue en l’attendant.
N’ayant eu l’audace de lui griller sa barbe de sage au passage, bien que m’ayant tenue prête, le briquet en main, jusqu’au dernier moment, moi, qu’aucun registre divin ne connaît ni d’Eve ni d’Adam, et qui étais autorisée à entrer dans cette fichue église pour (acheter) allumer un cierge au môme, j’y suis entrée, j'ai grimpé sur le machin où les prêtres prêchent, j’ai retourné la croix du Christ qui était dessus, lui, je lui ai craché à la figure, puisqu’il veut tant s’en prendre à la place de tout le monde, et j’ai juré. Là, devant Dieu, j’ai jurécraché que plus jamais je ne mettrai les pieds dans une église.
Y’a ptêt dix ans de ça.
Et puis dimanche dernier, le voisin gratteux se mariait. Comme Frérot a eu un accident, on a raté le passage à la mairie.
J’aurais pu refuser. Même sans expliquer. Juste dire, j’rentre pas là dedans. On est dans un pays laïque, y’a des avantages. Je sais pas trop pourquoi. Peut être les théosophages avec une moule. Ou l’impulsion de changement radical que je souhaite donner à ma vie en ce moment. J’y suis entrée. Un moment, j’ai cru que j’me ferai foudroyer au premier pas franchi, mais non. J’ai juste subi une heure d’ennui à ne rien entendre ni voir. Mais maintenant, même Dieu sait que je ne tiens jamais mes promesses. Ou peut être pas.
Dehors, pendant tout ce temps, juste devant l’église, de l’eau coulait sous les ponts. M'fait quelque chose, tout ça.