lundi, juin 11, 2012

(sic)

Une amie artiste, depuis des mois, inlassablement : Pendant que tu te cognes inutilement à celui qui ne veut pas de l'amour que tu veux lui offrir, centrée seulement et obstinément sur lui, de plus en plus fermement enfermée dans ta grotte, tu en prives des centaines de personnes auxquelles il serait bien utile et ferait du bien. Remets-toi au service de la vie, et laisse les morts à leur mort.
Popette : Mais... mais... mais c'est triste... je veux pas...
Une amie artiste : Préfères-tu vraiment abandonner des centaines qui cherchent la vie pour un seul qui a choisi d'y rester aveugle ?
Popette : Personne... personne ne doit être laissé pour mort.
Une amie artiste : Personne, personne ne peut choisir pour un autre. Le libre arbitre, c'est incontournable. C'est toi que tu laisses pour morte dans cette histoire.
Popette : ... *soupir*... ça fera encore un... encore un laissé pour compte... je préfère me dire que la vie fera ce que je n'ai pas su faire pour lui.
Une amie artiste : Parfait ! Dehors ! Ouste ! Du monde t'attend !

Un inconnu artiste, ce week-end : Tu sais... tu es intelligente... et tu sais des choses que d'autres ne savent pas... ou qu'ils savent, mais leurs subconscient n'arrive pas à leur remettre certaines choses à la conscience... des fois entendre de la bouche d'une tierce personne pour qui l'on pense avoir de l'intérêt... peut tout changer à la façon de comprendre certains pourquois...
Popette : Ca m'donne des larmes ce que tu m'dis.
Un inconnu artiste : Eh oui, tu fais du bien.

Et j'ai pas encore mis le nez dehors :o)

EFT - Emotional Freedom Technique

J'ai appris à m'en servir hier sans suivre les guides, les scripts, juste en laissant sortir les mots qui venaient sur une des émotions qui m'envahissait. Un petit tour de tapping pour dire ce qui est. Un autre petit tour de tapping pour dire ce qui le remplace. Et la drôle de conclusion au tout pour bien se l'inculquer.

Ca m'a vidée. Un bien fou. Ca marche ce truc. C'est affolant. On se sent un peu bêta surtout sur la fin, les neuf gestes là avec les yeux, mais ça marche. On se reprogramme tranquille la cervelle avec ce truc. Pas étonnant qu'en dix ans ça ait fait le tour du monde. C'est tellement facile en plus. En quelque heures on s'fait expert technique.

Mais bon j'vais explorer encore un peu avant de filer des liens et encourager l'usage. Mon gros chagrin d'amour épistolaire est parti. Pouf comme ça en cinq minutes et une sieste. On va voir si c'est aussi efficace sur la peur de passer à l'étape suivante, l'ignorance des bons choix à faire, la démotivation totale à s'occuper de ma vie extérieure. On va voir.

Life review

- Faut vivre, Popette. Il faut.

J'suis bloquée. Je respire. Je mange. Je dors. J'aime. Je me prends la tête surtout. Je me prends des pluies de galères. Des pluies de coups de joie. Je crée. Pourtant c'est un fait. Je suis bloquée. J'aime ma grotte. J'en sors le moins possible. Alors on me dit ça. Différentes personnes. A différentes reprises. Pour diverses occasions. Mais tous des gars. Qui soit veulent me convaincre de les rencontrer soit veulent me pousser à vouloir en rencontrer d'autres qu'eux. Tout de même, ça résonne, dans un tout autre contexte...

- Faut vivre.

Moi je veux bien. J'attends que ça. Le grand déblocage. Vivre.

M'enfin... Vivre quoi ???

Je respire. Je mange. Je dors. Je crée. Donc je vis. Nan ?

La question est. Vivre quoi. Qu'est-ce que je veux vivre maintenant ?

J'ai vécu ailleurs. J'ai grandi dans une autre langue. J'ai poussé sur le terreau d'autres valeurs.

J'ai vécu ici, Peter Pan, officiellement restée l'enfant d'un pays qui n'existe plus nulle part.

J'ai vécu "grande soeur" de toute une école de marmots.

J'ai vécu maicresse, virée à coups d'bottes au cul pour ne s'être intéressée qu'aux inconscients dans les classes et aux manières de les apaiser et les unir vers un objectif commun plutôt qu'à entrer dans le moule du gardien d'un système.

J'ai vécu cane d'un vieil homme.

J'ai vécu la liberté, l'égalité, la fraternité, fondatrice et dissolvant associatif.

J'ai vécu l'indépendance insurvivable.

J'ai vécu les déchirements de ce qui compte le plus au monde.

J'ai vécu le dehors, le sans domicile fixe.

J'ai vécu les grands cadeaux de la vie et de la mort qui reste la vie.

J'ai vécu le grand amour épistolaire.

J'ai vécu la découverte, l'innovation, la créativité.

Et la solitude, et le désoeuvrement, l'impuissance, infinis.

Je n'ai jamais été jusqu'au bout, jamais cherché le professionnalisme, la fortune, la vie de famille, les amis à vie.

- Faut vivre, qu'ils disent.

Et si j'avais ça à vivre, aujourd'hui ? Si ça aussi, c'était la vie ?

- Tu es dans une année 7, c'est une énergie de limitations et de tests, inutile de chercher à installer quelque chose de nouveau, ça foirera, c'est une énergie d'introspection, et quand tu te retourneras sur cette année, tu auras l'impression que ça a été dur, mais tu sauras exactement de combien t'as grandi.

Ca aussi. On me l'a dit plusieurs fois.

Je sais pas... Je sais pas... Je sais pas...

- Tu devrais te libérer de tout ça et te concentrer sur les défis du moment.

J'y arrive pas... Je sais pas...

- Tu devrais créer, lâcher prise et cesser de t'inquiéter et tout se fera de soi-même.

Je sais pas... J'y arrive pas...

Je sais rien.

Vivre. Il faut. Mais vivre quoi maintenant ?

mardi, juin 05, 2012

(épisode 8) Lâcher prise

dimanche, juin 03, 2012

(épisode 7) Rochagrin

(Le visage d'homme est un visage de P'Oh, transformé sur http://morph.cs.st-andrews.ac.uk//Transformer/ )