mardi, novembre 30, 2010

A nouvelle saison, nouveaux crayons

Je vous présente mes nouveaux amis, Brutus & Brutalis, qui vont m'aider à égailler l'atmosphère. Respectivement ordi & caméscope. Jamais bossé sur si cher. J'ose à peine fumer ma clope tranquille. C'était la mission du jour. S'offrir soi-même un gros cadeau.

Bon on rigole bien quand même, hein...

Pour mémoire, résumons

Après deux ans dans un minuscule appart' à Montreuil, à soigner des angoisses, il a fait bon vivre à la campagne, près du Grand Morin, avec Eska, une Labra d'Or mais en chocolat, toute de joie. Mon maître spirituel. Il a fait bon un mois.

Si bon que je suis tombée enceinte. Si faux, que j'ai fait une fausse couche.

Deux mois plus tard, j'étais en séparation avec la famille. Puis mon papa a eu une espèce de crise cardiaque des intestins, un ou deux AVC, et en août dernier, il s'en est envolé.

C'est lui qui vous fait neiger dessus, pour ma plus grande et plus simple joie. Si, si. J'vous jure.

Juste avant, j'ai quitté ma campagne, Yesss'Papa et Eska. Quelques temps en périple, dehors, avec un barda, quelques temps chez un ami, puis trois mois, dans une chambre louée contre service, chez une infirmière de nuit et ses trois enfants.

A nouveau, en ce moment, chez le même ami, tout gentil, merci à lui. A la recherche de mon chez moi, à moi toute seule, que je n'ai plus eu depuis la bonbonnière en 2005. La vie fait qu'on a beau se couper de tout et de tous, il se trouve toujours celui dont nous avons besoin pour être là.

En résumé, beaucoup, beaucoup de déménagements, et un beau merdier administratif qui s'ensuit.

J'vous raconte pas la profession. C'est à part. Ca viendra. Pour l'heure, je n'en ai pas. Et ça sera peut être... peut être enfin... écrivain.

Yalla !

Spiritualité et nuit noire

Ca fait deux ans que la part irrationnelle en moi prend le dessus sur ma vie. Je risque de causer spiritualité, beaucoup.

Ca fait un an que c'est la nuit noire. J'ai cru que je me battais, je me débattais au plus, et je réalise tout juste que je déprime sévère. Je risque de pleurnicher, beaucoup.

Si l'on en croit les chemins de toutes les fois, la belle vie vient juste après. A écrire, ici, tout ce qui me passe par le coeur, comme je l'ai fait depuis 2004, je risque de me guérir.

Encore une étape, encore une montagne, et je commence à croire que c'est ça, la vraie vie. La liberté de chercher son bonheur, et ne jamais s'arrêter à ce qui ne l'est pas, sous prétexte d'une croyance.

Allez, je me lance. C'est un risque à prendre, à bras le corps.

Demain

On se raconte bien des histoires... Je dois être des plus crédules.

Eh non, ce n'était pas Yesss'Papa, le meilleur papa du monde. Eh non, je n'aurai pas d'enfant. C'est peut être bien ça, la meilleure maman du monde entier. Celle qui n'en fait pas et devient maman de l'enfant en soi.

Eh ouais, eh ouéouais, c'est reparti pour une saison. J'ai besoin d'évacuer. Et il neige en plein novembre sur Paris. Il s'avère que le plus fidèle de mes amis, le seul qui peut vraiment tout entendre, c'est cette page à Blogger.

OK go. Go, go, go, Johnny, go.

La vie est toute neuve, et c'est la saison des semences. Demain, on n'en sait rien.