lundi, août 30, 2004

Si vous avez des enfants, c'est pour eux




















(A Mam, pour avoir trouvé un rythme à ma respiration)

dimanche, août 29, 2004

(sic)

"Ptête même qu'mon discours aurait changé d'odeur
et les gens se seraient dit :
'Tiens pour une fois, qu'il chiale pas sa mère çuilà...'"

(Mano Solo, tout à fait lui-même)

samedi, août 28, 2004

En travaux



A pluche les patates ! (Le hérisson tout particulièrement)

(oh mais quoi qu'est-ce donc ?)

Le présent des souvenirs

Avant, je vivais dans un pays imaginaire



J'ai revu "Underground", avec Padré mon père, cette fois. Deux tristes à mourir se marrant comme des mouettes.



Slavko Stimac a aussi joué dans "Bosko Buha", dans le temps où il était jeune. (Y'a un hic avec ce gars, il a l'air éternel, de ceux qui passent des pactes avec le diab'.) J'ai le film depuis un mois. Je n'ose pas le regarder. La dernière fois que je l'ai vu, j'étais fillette. Mais c'était pour une n-ième fos. J'ai tant pleuré... Le mal que ça faisait... Et l'envie de se battre contre des monstres que ça donnait... Pour de vrai. J'y avais cru.
Maintenant je sais que c'est de la fiction propagandiste. Ca fait la nuance. J'ai pas envie de regarder ce film.

mardi, août 24, 2004

En panne

A pluche les patates !

lundi, août 23, 2004

Le saviez vous ?

Les haricots verts poussent dans les arbres.

Marche croisée

Leva ! ... Leva ! ... Leva ! (gauche gauche gauche)

Et puis attendez, y'a la chienne aussi



Soeurette : Oh ça vaut une photo ça ! (puis, s'en va en courant quérir l'engin)
Moi : Ben t'presses pas, va. Elle fait qu'ça à longueur de journée. Pauve vieille.

Lé merrraou... Lé frrrrrrrrrrh...

dimanche, août 22, 2004

Indépendance de dépendance

En solitaire, on oublie aussi ce que c'est que de se faire envoyer sur les roses pour avoir eu l'idée saugrenue de venir dire bonsoir. C'est un sentiment d'injustice puissant.
Dans l'temps, j'aurais claqué la porte, et Soeurette ne m'aurait pas entendu au moins deux jours. Ou alors, je lui aurais rendu direct sa monnaie et ça aurait fini en court bouillon.
Et bien, faut croire que j'ai changé. Je ne l'ai pas envoyée paître ailleurs. Je ne lui ai pas claqué la lourde aux oreilles. Je ne l'ai pas ignorée quand elle a frappé à ma porte. J'y ai demandé ce qui s'passe. Il ne se passait rien. Juste, elle était énervée comme jamais. La voix tremblante, les larmes dans les yeux, prêtes à briser le barrage haut, haut, haut. Mais non, rien, il ne se passait rien. J'y ai demandé de s'asseoir. Non pas comme ça. En me tournant le dos. J'y ai fait un massage. J'y ai fait réaliser que c'est pas pour rien. Que sa journée suffisait à ce genre de tension de fin de semaine. En parlant fort et en riant fort aussi. Et voilà. En cinq minutes, sa tension a chuté pour se stabiliser à la normale.
J'trouve ça complètement incroyable de ma part.

(oh mais quoi qu'est-ce donc ?)


Et chapeau bas au perdant.

samedi, août 21, 2004

Tentation

Juste sous ma fenêtre, mais dans le jardin voisin...

J'aime pas les chats.

C'est que j'aime pas qu'on me commande. Alors obéïr à une bestiole toute poilue... Pas pousser mémé. Non mais.
La notre, on l'a trouvée dans un tas de bûches. Une batarde de gouttière. Non, ça s'voit pas, mais c'en est. Je l'ai baptisée Nikita, sachant d'avance que ce sera une tueuse. (Elle passe ses étés à bastonner tous les chats des environs et reviens blessées de partout, mais fière et hautaine.) Evidemment, personne ne l'appelle comme ça. On lui donne du Minouche Patapouche, du Minette, du Oh Ma Mine, et je lui donne du Salope, éventuellement, quand je l'aime, du Salopoune D'Amourskiki.
En ce moment, surtout s'il pleut et vente, elle scouate ici :

Pas bête la bête. Sait apprécier les petits plaisirs de la vie.
L'autre jour, j'ai voulu fermer la fenêtre. Pas elle. Je l'ai délogée avec douceur mais détermination. Elle m'a griffée jusqu'au sang. Quand j'vous dis qu'c'est une salope... Elle s'est ramassé un douillet coup d'pied aux fesses avant d'se barrer.
Et ben croyez, croyez pas, c'est dans ma chambre qu'elle a décidé de passer ses nuits. Et ma foi, je le lui accorde. C'est incroyablement apaisant de dormir avec un chat sur son grand lit.
Si j'le dis, c'est juste qu'à l'heure qu'il est, elle ronronne sur ma couvrante. Mais sinon, j'm'en fiche. D'elle. Salope.

Une pensée pour Zozio

Il dessine tout le temps des trains, Zozio. Je voulais en rapporter un chez moi, mais en rangeant la classe, je n'ai pas réussi à mettre la main dessus. Si ça s'trouve je l'ai quelque part, mais je n'ai pas encore eu l'envie de ranger la pile de paperasse accumulée cette année et qui grimpe jusqu'au plafond. (note : prévoir un large mur à étagères, des gros gros classeurs, et économiser pour s'offrir une cave.)
D'accord, j'sais pas faire. Mais voilà. C'est une pensée pour Zozio.

vendredi, août 20, 2004

Plic-ploc dans les flaques

L’autre jour, en sortant du bus, j’ai senti le tonnerre gronder jusque dans mes os. Et puis ça s’est mis tomber en trombe. Chez moi, là bas, on appelle ça une « provala oblaka », c’est plus juste comme image que juste « il pleut des cordes de vache qui pissent », à moins que le mot « trombe » ne s’en approche, j’sais pas exactement ce que ça veut dire. Une « provala oblaka » c’est... Imaginez un gros gros nuage. Maintenant, imaginez que d’un coup, il s’ouvre comme on coupe la mer en deux pour laisser tomber toute l’eau de la terre sur un chapeau haut de forme. Voilà. C’est ça. Enfin je crois... J’ai une conception très floue de beaucoup de mots en plusieurs langues. Appel donc à un Ciel Bleu qui saurait m’éclaircir sur mes méprises si d’aventure il passait par là :o)

Et le vent... Le vent soufflait fort à vous donner des ailes ! Tous mes cheveux se sont mis à danser aussi sec ! Heu... Non. En fait ils étaient mouillés comme au sortir de la douche avant essorage. Et bien ce vent-là arrivait à les faire danser au tour de ma tête malgré le surpoids ! Pour un peu, je m’envolait avec ! J’avais l’impression d’avoir une tête d’un mètre de rayon ! Aouah !

J’adore les pluies d’été. J’ai tiré la langue, la tête en l’air, pour sentir le goût des gouttes. J’ai ralenti mon pas parce qu’il n’y avait plus long chemin avant d’arriver sous mon toit. Je suis arrivée bien vite quand même. Pile au moment où ça se corsait encore. J’ai posé tout mon barda, les chaussures comprises, et je suis ressortie dans le jardin danser avec la pluie. Mmmiam ! Rien de tel qu’un bon coup de fouet de Mère Nature ! Oui. La pluie fouettait par rafales. Surtout au coin de la maison où deux vents se bagarraient. Et ben c’est là, pile que j’ai pris la douche.
Gens, jetez aux rhumatisants vos parapluies ! Pieds nus sur l’herbe sous la pluie d’été, même si ça coûte un ou deux éternuements le temps de se sécher ensuite, vous vous sentirez heureux pour rien même un lundi !

S.O.S. Mystères

Pas moyen de trouver des poils d'Ondine. En imaginant, est-ce que ça pourrait ressembler à ça ?

Dépendance à l'indépendance

Ça fait bien trois ou quatre ans que je vis seule. A croire qu’on s’y fait. Renouer avec une vie collective, c’est pas ce que je connais de plus simple. Deux jours que j’veux poster un tas de billets mégaintéressants de la plus haute importance, faire des dessins, enregistrer la seconde guitare de la chanson à Soeurette comme il faut, finir le premier acte de la pièce à Bogus pour le lui envoyer qu’il rigole, lire le bouquin sur la vie de ceux qui souffrent de la maladie d’Alzheimer, interviououer Moune ma mère qui est infirmière en maison de retraite, finir de lire « La maison aux esprits », inventer la chanson de la chasseresse, écrire sur Obsolettres, et j’vous dis pas tout ce que j’ai abandonné en chemin...
Et bien nada. Dès que je m’y mets, quelqu’un émet un besoin, une envie quelconque, et je me retrouve à Picard, à table, à genoux sous le placard ou autre, ou alors, si j’ai un peu de temps pour poster ici, par exemple, Soeurette a besoin de son ordi (que je lui scouate sans remord aucun, la pauve), si j’ai un peu de temps pour bouquiner (j’aime particulièrement m’asseoir sur les marches entre la maison et le jardin, avec mon café du matin et mon bouquin) Soeurette a besoin que j’appelle pour sa location de vacances qui ne cause qu’anglishe, ou je dois me déplacer pour de la paperasse et j’profite d’un aller en bagnole pour autre chose histoire de m’en débarrasser plus vite que prévu.
Ça me fait un bien immense d’être revenue un peu à la Maison. Mais ça commence à me chauffer un rien, la dépendance. Et pour tout vous avouer, j’trouve ça assez flippant. J’ai 28 ans, et pas la moindre envie de me laisser submerger par une bande de marmaille 24h/24. Tant et si, que j’ai même pas le père en vue. Alors que toute ma vie consciente, depuis bien... huuuu l’âge de 4 ans, quand je gardais la petite endormie de la voisine pendant qu’elle sirotait son café turc en papotant avec Moune, depuis, je suis persuadée que je suis née pour être La Meilleure Maman De L’Univers Connu et Inconnu De L’Espèce Humaine. Mais où, où, où sont passés mes essentiels ?
Bon. Avant que Soeurette ne rentre du boulot et ne formule quelque envie de rigoler, j’ai quelques photos à vous montrer...

mardi, août 17, 2004

17

Juste pour dire qu’on est le 17 (à 17h17), et que je l’ai vu. A chaque fois que je vois un 17 je pense à mon premier amour. C’est parfois une pensée gaie, parfois triste, ou moqueuse, ou sévère, ou admirative, ou je-m’en-foutiste, ou tendre, ou furtive, mais on peut être sûr et même certain qu’elle y est, à tous les coups.
Bon après, y’a aussi des 17 que j’vois pas passer, hein.

lundi, août 16, 2004

Allez et un ptit chassez-l'intrus pour la route



[Edit] Ici, c'est un autre jeu. Il n'y a pas de perdant, mais le gagnant (le premier qui débusque l'intrus) gagnera... disons une pelle, pour munir ses pauvres hères !

(sic)

"Oh oui, fesse-moi avec une pelle."
Une fois j'ai dis ça à un gars, il s'est barré en courant j'ai pas compris.

(oh mais quoi qu'est-ce donc ?)

(oh mais quoi qu'est-ce donc ?)

(oh mais quoi qu'est-ce donc ?)

(oh mais quoi qu'est-ce donc ?)

Le Oh Mais Quoi Qu’C’Est Donc ? est un jeu un rien idiot mais aux règles simples, dont le but est de ne jamais deviner de quoi qu’c’est donc qu’il s’agit. Le premier qui trouve perd. Il n’y a pas de gagnant.
Un jeu pédagobarbare vous apprenant à maîtriser votre curiosité et votre soif de vaincre sponsorisé par Consoeurs et Cie, à la mémoire des mauvais perdants.

Exemple :

Oh mais quoi qu’est-ce donc ?



- Une neige d’aluminium.
- L’hallu maximum oué. Tu vois pas que c’est une perruque argentée ?
- De la neige sur une vitre de voiture vue de l’intérieure !
- Un arbre ! Avec de la neige dessus. Mais je sais pas où vous avez trouvé la neige.
- De la lavande !
- Qu’est-ce que ça pourrait bien être... Je sais pas…
- De la cendre sur un cd, éparpillée...

Voilà. La dernière personne a presque perdu puisque c’est presque ça. Un cendar. Mais sans les complications.

L’a fée a soufflé...

"Pfffiouuuuuuu..."



Elle a ri, elle est partie, et moi, et moi, et moi... Pfiou. J’ai essuyé l'intempérie.

samedi, août 14, 2004

Rien à faire. Rien à dire. "Mais ça n'empêche pas les sentiments."

Bon. Ça fait un mois que j’en rame pas une. On peut dire que c’est pas fatigant, comme vacances. Je bouquine, je fume, je bouquine, je gratouille deux minutes, je fume, je bouquine, je rigole un coup avec Soeurette, on fume, on gratouille, ou pas, on peut aussi juste hurler, on mate un film, on fume, on rigole un coup. Et voilà. Potiron tourne en rond et convalescence sans valse des sens. Pas de quoi faire un post.
Et puis hier, je suis sortie. Au centre commercial du coin. Oui, Moune ma mère devait changer de lunettes, or comme sans ses lunettes, elle ne voit rien, il faut bien qu’elle face confiance à la personne qui lui dira si ça lui va ou pas. Et c’est pas si simple. Entre les gens qui n’y voient pas de différence, les pseudopros, et les si-elles-te-plaisent-elles-te-vont, on trouve peu de gens sincères et directs. Parfois, on a tous besoin d’une grande gueule.
Donc j’y suis allée. (J’suis pas grande gueule, non, hélas et triplehélas, mais j’ai l’oeil, et j’aime que Moune ma mère soit belle).
Levée à 13h, départ à 14h. Quand on vient de passer une semaine à l’horizontale, c’est un rude traitement. En plus j’avais rien à m’mettre. Pas l’choix. Opération piquage chez Soeurette (on a beau être des yoyos toutes les deux, on reste des yo-yo synchros). Que trouve-je ? Un vieux t-shirt à moi ! Ebé ça alors !
Douche et zou.
Arrivées au parking, le panneau « déviation » s’étant fracassé la nénette, nous y sommes entrées sans prendre de ticket. Pas très malin, mais qu’à cela ne tienne et carpe diem.
Attendage de Soeurette un temps certain. Evidemment, on n’attendait pas au même endroit...
Scouatage chez l’opticamachin. Passage au magasin des filles avec plein de minuscules et moins minuscules trucs et machins à s’accrocher, à s’enfiler ou à se pendre dessus. Du toc plein les yeux, et un fameux rayon de trucs et machins pour décorer les cheveux. Passage au Mc Immonde. S’adonner au vice. Un bacon/frites. Et un sandae chocolat cacahuètes. Tant qu’on y est, passage à au tabac.
Et nous revoilà avec prompt renfort, au parking, et l’histoire du ticket à résoudre.
L’opération a nécessité plusieurs tentatives infructueuses. C’est que, les gens font toujours les machines de façon à ne pas s’laisser entuber. Le temps de comprendre qu’il faudra faire avancer, reculer, et avancer encore quelqu’un, un inconnu, pour obtenir un ticket d’entrée, ça en faisait déjà trois.
A ce stade de l’opération, Moune était rouge de honte, Soeurette battait en retraite, et je me suis retrouvée toute seule au front, avec mon vieux t-shirt...




Le premier monsieur, la cinquantaine, lunettes de circonstances, femme et enfants à bord a été bien sympathique mais s’en est lavé les mains vite fait, de mon explication suppliante.
J’emmerdais sérieusement le deuxième, très visiblement.
Au troisième, j’ai laissé tombé la politesse et les explications, j’y ai fait signe d’avancer, à la dame de derrière de ne pas bouger, j’ai pris le ticket, j'y ai fait signe de reculer, j'y ai fait signe d'attendre, j’y ai fait signe d’avancer, j’ai attendu de voir si ça marche et voilà. Ce troisième monsieur, lui, a eu l’air ravi de la manoeuvre. Ça sert à rien d’expliquer aux gens. Ils préfèrent obéir plutôt que de rendre service.
Entre temps, les yeux auxquelles menaient les caméras étaient en pleine rigolade avec Moune et Soeurette. Ce jour là, le parking était gratis. Pas besoin de ticket pour sortir.
J’vous jure qu’elles m’ont laissée batailler au front pour rien en se marrant !
Dans la voiture, elles ont voulu savoir ce que j’ai dit au gars pour qu’il me file le ticket. J’ai répété : fais-ci fais-ça et voilà.
Ben c’était parti pour un fou rire. Moune chialant au volant, essayant tant bien que mal de contrôler les violentes secousses dans ses abdos, Soeurette hurlant de rire, tout pour que ça ne s’arrête jamais (c’est une pro du fou-rire) et moi, sans pouvoir y résister, me tenant le bidon pour aider à supporter le raz de marré, et en tête juste une phrase, rebondissant d’un rire à l’autre : mais qu’est-ce qu’il leur prend, j’ai pas fait exprès...
On est rentré, qu’est-ce que Moune a fait avant tout ? Tout rapporter au Padré. On pari combien que sa mère, sa soeur et ainsi de suite sont prochains sur la liste ? Et voilà comment petit à petit, avec des riens, pour le souvenir des petites et grandes joies, les familles se construisent toutes leur propre légende. Pas besoin d’être génétiquement séculaire.

Oh...

J'ai reçu un cadeau surprise tout léger, tout discret, tout joli...



N'est-ce pas ?
Y'a bien un bail ou deux qu'on ne m'avait fait de cadeau comme ça, pour rien, une envie subite irraisonnée... Miam ! C'est bon ! Encore !

jeudi, août 12, 2004

Dis-moi franchement...

Que la nature ponde deux fois une gueule pareille...



... ça te troue pas un rien, toi ?

samedi, août 07, 2004

Mémère

Telle que vous ne me voyez pas là, je me panche régulièrement, la main sur le dos coincé, en grognant "aïe aïe aïe mes vieux os" tous les trois pas.

C'est pas du jeu. Après le radotage imposé, v'là les lumbagos... En cette époque où tous les autres tendent à être centenaires, je fais décidemment tâche.

jeudi, août 05, 2004

All red stars (Conversation intime)

Ma Petite Voix Intérieure : Tu t’souviens, les petites lumières ?
Moi : Non... Je ne sais pas les préserver.
Ma Petite Voix Intérieure : C’est triste...
Moi : Un peu...
Ma Petite Voix Intérieure : Beaucoup...
Moi : Pas si onément...
Ma Petite Voix Intérieure : A la folie !
Moi : Pas du tout.
Ma Petite Voix Intérieure : Faut toujours que t’ais le dernier mot hein ?
Moi : Faut toujours qu’tu m’emmarsouines hein ?
Ma Petite Voix Intérieure : Pf.
Moi : Toi-même.

mercredi, août 04, 2004

(sic)

En partant pour sa première journée de caissière du mois d’août à Carrouf’ :

« Je suis en train de réaliser un rêve de gosse ! Tu t’rends comptes ?! Génial ! J’voulais être caissière, aussi. « Bonjour madame 79 euros 47 s’il vous plait merci au revoir monsieur ! » avec le sourire et tout ! »

AKUNA MATATA !

Hasards et coïncidences

Ce qu’il y a de bien chez Lelouche, c’est qu’au départ, c’est comme la vie, des choses se passent, on sait pas trop pourquoi, mais si on regarde bien tout jusqu’au bout, on s’aperçoit qu’au bout du compte, rien n’a été laissé au hasard, chaque détail, même minuscule, a sa raison d’être. Alors que dans la vraie vie, y’a des gens tout entiers qui n’ont aucune raison d’être. A quoi je sers, moi, dans ce monde, l’un parmi des milliards de minuscules grains de silice ? A quoi servira cet interminable été de solitude ? A part me faire oublier un peu plus de parler avec la bouche plutôt qu’avec les mains... Et pourquoi aujourd’hui justement, après tant de croisements devant chez moi, avec détournements de regards et silences de circonstance, ce type est sorti de son trou à kebabs juste pour m’dire bonjour avec un grand sourire ? On s’en fout, j’aime pas l’mouton t’manières.
Je voudrais vivre chez Lelouche. Qu’il me file son butin cartographique là où mes chemins croisent ceux des autres.