vendredi, août 20, 2004

Plic-ploc dans les flaques

L’autre jour, en sortant du bus, j’ai senti le tonnerre gronder jusque dans mes os. Et puis ça s’est mis tomber en trombe. Chez moi, là bas, on appelle ça une « provala oblaka », c’est plus juste comme image que juste « il pleut des cordes de vache qui pissent », à moins que le mot « trombe » ne s’en approche, j’sais pas exactement ce que ça veut dire. Une « provala oblaka » c’est... Imaginez un gros gros nuage. Maintenant, imaginez que d’un coup, il s’ouvre comme on coupe la mer en deux pour laisser tomber toute l’eau de la terre sur un chapeau haut de forme. Voilà. C’est ça. Enfin je crois... J’ai une conception très floue de beaucoup de mots en plusieurs langues. Appel donc à un Ciel Bleu qui saurait m’éclaircir sur mes méprises si d’aventure il passait par là :o)

Et le vent... Le vent soufflait fort à vous donner des ailes ! Tous mes cheveux se sont mis à danser aussi sec ! Heu... Non. En fait ils étaient mouillés comme au sortir de la douche avant essorage. Et bien ce vent-là arrivait à les faire danser au tour de ma tête malgré le surpoids ! Pour un peu, je m’envolait avec ! J’avais l’impression d’avoir une tête d’un mètre de rayon ! Aouah !

J’adore les pluies d’été. J’ai tiré la langue, la tête en l’air, pour sentir le goût des gouttes. J’ai ralenti mon pas parce qu’il n’y avait plus long chemin avant d’arriver sous mon toit. Je suis arrivée bien vite quand même. Pile au moment où ça se corsait encore. J’ai posé tout mon barda, les chaussures comprises, et je suis ressortie dans le jardin danser avec la pluie. Mmmiam ! Rien de tel qu’un bon coup de fouet de Mère Nature ! Oui. La pluie fouettait par rafales. Surtout au coin de la maison où deux vents se bagarraient. Et ben c’est là, pile que j’ai pris la douche.
Gens, jetez aux rhumatisants vos parapluies ! Pieds nus sur l’herbe sous la pluie d’été, même si ça coûte un ou deux éternuements le temps de se sécher ensuite, vous vous sentirez heureux pour rien même un lundi !

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