samedi, mai 28, 2011

J'aime quand ça se résout !

Ebé le souci de soutien dans le domaine des amours avec mon amie, c'est ré-so-lu !

Il s'avère qu'elle jugeait selon ce que j'arrivais à lui en dire, et qu'elle entendait fort mes peurs. Depuis qu'elle a vu quelques extraits de ce que ça peut m'inspirer, depuis qu'elle m'a vue donc exprimer la joie de l'amour en moi, ça a fait la paix, en elle, qu'était juste contre qu'on m'fasse de la peine, mais bon en même temps, j'ai assez d'une mère hein, parce que c'est pas les autres qui m'en font, d'la peine, c'est moi, et qu'a enfin pu voir aussi tout le bien que ça me fait, et en moi, parce que j'ai exprimé, ce que je suis, en réalité, en dedans, ce que Lui seul pouvait voir.

C'est trop bon de jouer ! Merci ma P'tite Chouquette ! T'es toute choute d'amour ! Tas d'or !

jeudi, mai 26, 2011

Pour toi, Mon P'tit Papa Des Grands Amours

J'ai su il y a peu que tes fleurs préférées étaient les roses blanches. Je t'en offre tout un rosier, regarde ! Il est pour toi. Tu sens comme ça sent bon ? Les fleurs sont énormes ! Avec des pétales immenses !

Je t'aime. Merci !

aujourd'hui

hier

Soeurette en vadrouille dans le Vaste Monde Entier

Ca y est, Soeurette réalise son rêve. Elle est partie samedi à Belgrade. Elle y reste deux mois. Elle repasse par ici en juillet. Et puis c'est parti pour l'Amérique Latine. Ensuite, on verra. Elle est partie pour deux ans de vadrouille.

Pour deux semaines, je suis seule en France. Pas de famille. C'est une sensation de liberté immense. Et à la fois, l'impression de voler au dessus d'un gouffre.

Je viens de l'avoir au téléphone. Ca fait du bien. Très fort. Et tout drôle, parce que j'avais déjà le sentiment d'une grande distance. J'ai même pas su si elle était bien arrivée.

Elle a trouvé des cartes postales que mon père nous envoyait quand on était petit, et qu'il a dû partir un mois et demi au Japon. Elles me les a toutes lues.

C'est beau... C'est plein d'amour... Plein de sincérité... Bref, mais bien chargé en émotion, émotion d'amour, émotion de rigolade, émotion de hâte de se retrouver... Tout lui !

Moune va me les rapporter. Je les ajouterai à mon bouquin pour lui, et les autres papas. Ca s'appelle "Libérez les papas !" Ca sera beau. Ca sera plein de sincérité. Ca sera chargé en émotion. Ca sera tout lui. Et ça sera tout moi.

C'est vrai que je suis un peu plus comme lui, que comme ma mère. Mais maintenant, j'en suis fière. C'est plus un problème. Plus un truc à vaincre. Parce que je le comprends enfin. Pardonne-moi, mon p'tit papa. Je ne savais pas. J'étais p'tite, j'écoutais ce que les autres me disaient. Mais les autres, il ne savaient rien de plus de toi que ce qu'ils savaient, ce qu'ils pouvaient comprendre. Maintenant je sais. Je te comprends.

Je t'aime. De tout mon coeur.

Hier, je t'ai imaginé danser sur une vieille chanson yougo gaie que je chantais à tue-tête. Danser faux, comme tu chantais. J'ai adoré. C'était bon. On a vécu un bon moment. Je sais que tu sais. Comme si t'y étais. Je sais que ces cartes, c'est ta réponse. Moi aussi je t'aime. Et, je te dirais bien, toi aussi tu me manques, mon p'tit papa, mais tu es tellement là... Tellement en moi... Je t'aime. Je suis heureuse que tu sois mon père. Et je te remercie, pour cette belle vie que tu m'as offerte. Promis, j'en gâcherai pas une miette.

Je t'aime.

Oh et, une révélation de plus

Je le sentais bien comme ça, avec cette dernière saison de blablabla sur ce blog. Ca aussi c'est confirmé. Ecrire ce journal de bord, c'est ma façon de méditer. Alors pour sûr, ça a beau être le désert dans les statistiques, je suis carrément pas seule dans ma tête, c'est la gigafête :o)

En tout cas...

En tout cas, le lendemain, j'ai eu une nouvelle confirmation ferme que si j'y arrive, si je ne pose plus de barrières avec mes pensées de peurs, ma vie, elle va être saprément belle telle que je la souhaite.

Déjà, mes cartes de l'Archange Michael n'ont cessé de me dire, tout ce joli mois de mai, que tout va bien, que la seule chose qui me sépare de ce que je souhaite c'est ma peur, que l'amour éternel m'accompagne et que les anges des amoureux travaillent pour moi.

Pourtant, j'ai cette amie qu'a un gros problème avec l'amour entre hommes et femmes, et que je laisse me démonter. Et je l'ai laissée me démonter deux jours avant le jour de la surprise. Elle est juste, par ailleurs, j'ai confiance en son expérience et en son savoir. Mais sur ce coup, son sentiment ne correspond pas du tout à mes intuitions. Les cartes ont beau les confirmer, elle a pesé son poids dans mon jugement sur cette situation.

J'ai revu hier la dame qui m'a fait quelques massages qui m'ont fait beaucoup de bien. Elle fait aussi des tirages, et lundi, je lui ai envoyé un message pour changer le but de notre rencontre. Pour la première fois de ma vie, j'allais me poser devant une voyante, et la laisser me narrer la bonne aventure qui m'attend.

J'avais trois questions à lui poser. Mais elle n'a pas demandé de questions. Juste à la fin, elle a dit "j'ai répondu à tout ou y'a d'autres questions ?" J'ai rigolé. Elle avait répondu à tout. D'entrée, que des cadeaux m'attendaient.

Il y avait une neuvaine allumée, une de Saint Joseph, celle que j'avais faite brûler pour mon papa et toute les générations des hommes de la famille à Saint Sulpice, lorsque j'ai su la naissance du petit dernier, quitte à ce que cette belle bande d'athées se retourne dans ses cendres ou me traite de sorcière selon l'état d'évolution de chacun.

Il y avait deux tasses de café. Etrange... L'une d'elle s'est avérée utile pour lire dans le marc. A la turque. Comme chez moi, là-bas, en Yougos ! Ca faisait des années que j'avais pas vu ça ! L'autre allait avec les deux gâteaux, j'en faisais ce que je voulais.

Elle n'a pas lésiné sur les outils intuitifs cette belle grande dame. Elle avait la totale pour m'éclairer. Le marc, la boule de cristal, des cartes de toutes sortes, tout. J'ai adoré. C'est une voyante éclectique universelle.

En plus, elle a vu plein de belles choses. Plein. J'étais heureuse et libérée en sortant de là, autant qu'après l'un de ses massages, joyeux mélange de traditions massantes mondiales aussi.

Libérée, parce que ça confirmait mes propres intuitions aux quelles il est parfois difficile de s'abandonner.

Cette sensation, dès la première conversation avec Lui, que nous seront lié d'un lien unique, beau, quelque chose que ni Lui ni moi on ne connaissait, mais qu'on allait découvrir. J'avais pas la moindre idée que ça prendrait tant de temps. Et souvent, je me suis impatientée. C'est confirmé pourtant. C'est beau. Et ça devient et deviendra de plus en plus beau. Un amour libre. Sans possession. Sans entrave. Sans se couper les ailes pour s'assurer d'une sécurité illusoire et s'enfermer dans les habitudes. Parce que j'ai une mission. Et que c'est un Grand Homme. Qui porte le monde. Il nous faut ça.

Ma certitude d'avoir une grande mission, avec l'école des Artistes Passeurs. La Guérison par la Créativité Naturelle. Et la sensation que ça fera le tour du monde en 80 jours. Que je suis née pour que le monde entier le sache. Parce que je porte un message important. Une grande délivrance. Avec tout ce que ça comporte d'expériences lourdes, et de fardeaux, dans la plus grande humilité. Ben c'est confirmé.

Moune ma mère a été voir une voyante y'a deux semaines jusqu'au Nord de la France là bas, pour avoir un message de mon papa. Faut l'dire à personne sinon on va la prendre pour une folle. J'y ai vu la confirmation de ce qu'elle nie mais je sais qu'elle pense de moi. Et la dame lui a dit "Vous avez trois enfants. Et une fille qu'est guérisseuse hein, n'est-ce pas ?" Héhé. Ca, c'est mon diplôme. L'un de ceux que je brûle pas, qui me servent pour de bon, comme cette poésie d'enfant, qui disait à l'époque où j'étais aide-éducatrice en bibole, que j'étais la bibliothécaire la plus extraordinaire de la Terre. Ben là c'est pareil. Je suis une guérisseuse. Et mes outils de chirurgien, c'est la créativité, la liberté et l'amour, la fraternité. C'est confirmé aussi. Je soignerai ma mère et ma soeur. Comme je l'ai souhaité, comme j'ai tout fait pour y arriver sans y parvenir, depuis toute petite.

L'impression que, depuis que j'ai reçu l'argent de mon papa, c'est fini, mes problèmes de sous, j'en manquerai plus. Confirmée. D'ailleurs, j'ai recontacté un investisseur que j'avais rencontré juste avant le départ de papa, et qui avait été le voir pour le magnétiser. Deux jours plus tard, il partait en paix, après neuf mois de retenue dans l'agonie la plus intolérable. A l'époque, le site que je voulais lui vendre avec sa petite affaire ne l'intéressait pas sans moi, mais je lui avait mentionné l'école, et il m'avait dit de le recontacter pour ça. Je l'ai appelé ce matin. On a beaucoup parlé, toute la matinée. Ca nous a fait du bien à tous les deux. Et je sais. Ca avance. Ca se fait. C'est confirmé.

Je vais beaucoup voyager. C'est une école internationale, dans le business plan d'il y a quelques mois. Alors forcément. Ca aussi. Ca se confirme. Etats-Unis. Canada. Yougoslavie. Îles Grecques. Corse. Pour commencer.

Et puis y'a une grande belle maison avec des chevaux à l'horizon. Ca c'est une surprise. Une très belle surprise. Je me rend compte du coup, avec mes quelques histoires de rencontres équestres, si joyeuses, si emplies d'amour, j'adorerai ça, avoir un ou deux copains chevaux. Je serais cap' même de les faire bosser comme artistes passeurs hein. Je vois très bien comment il feraient vachement bien leur boulot.

Pour une première rencontre, une première exposition à la vision d'une autre, c'est archi réussi. Archi. J'ai adoré. Ca m'a débloquée, mis à terre encore plein de barrières. Et voilà que j'avance. Libre d'être exactement ce que je suis. Ce que j'ai été, ce que je serai, ce que je peux être. Absolument tout ce que je suis.

C'est bon la vie ! Miam ! Merci ! Merci ! Merci !

Ouahahahooooow !

C'est terrible un imaginaire qui turbine avec le moteur de la peur. V'là les scenarii catastrophes... Or, ces temps-ci, j'me suis bien laissée avoir encore. Ah, il en faut des expériences pour apprendre une leçon, une seule...

Voilà comment le Grand Hasard m'a arrangé l'affaire de la surprise à ce jour et comment mon imaginaire a été rebalancé sur la turbine de la joie :

Mardi matin, j'suis au téléphone avec mon premier client pour le conseil en orientation et réorientation complémentaire, alors j'peux pas répondre à l'appel du numéro que je connais pas. Il appelle deux fois, mais j'laisse passer. J'écoute le message, c'est l'entreprise en bas de Son bureau qu'a reçu ma surprise sans destinataire indiqué, y'a que l'adresse. J'suis sûre d'avoir mis Son nom et indiqué Son entreprise, je vérifie quand même sur la feuille de la poste, et j'ai la preuve, j'l'ai fait. Comment c'est possible, j'sais pas.

Il fallait indiquer un numéro de téléphone. J'ai commencé par inscrire Son portable, puis, j'ai barré, me disant qu'il en serait ptêt fâché, que je laisse son numéro à n'importe qui. Il m'avait appelé une fois du fixe de Son bureau, me disant de pas l'appeler là. J'avais aucune intention de m'en servir, mais je l'ai noté dans le portable histoire de le repérer dès fois qu'Il sonnerait encore de là, et claironner mon joyeux "Toi !" à la place d'un traditionnel "Oui allo bonjour". Alors j'ai mis ce numéro là, ça me semblait moins privé.

Quand j'ai rappelé le gars qui m'avait laissé le message de l'embrouille, c'était trop tard, le facteur avait repéré le numéro de l'entreprise et a appelé là pour délivrer ma surprise.

Hello la panique en joie ! Y'avait pas de mot dedans, alors si quelqu'un voulait savoir à qui c'était adressé, il pouvait aussi bien lancer la clé USB et profiter du spectacle sur la carte. Il aurait su au chapitre 4 à qui c'était destiné, mais pour sûr, à ce stade, il aurait eu envie de tout voir.

Je L'ai appelé pour le coup. J'étais toute en rigolade. Un rien désolée de l'éventuelle affiche, espérant qu'ils avaient l'humour à son bureau, mais j'me marrais franchement. Il a pas répondu. J'y ai laissé un message qui s'terminait par un "Débrouille-toi !" Et puis vers midi, un mail, juste comme ça, parce que je pensais qu'à ce qu'il en adviendrait, et n'arrivait pas bien à me concentrer sur autre chose.

Et puis Il m'a appelée. Trois minutes. Il a dit qu'il me rappellerait tranquille au soir, et deux jours plus tard c'est toujours pas fait. Tout Lui. Mais ça a suffit pour me faire réaliser tous les mensonges que mes peurs m'inventent, et ce gouffre que c'est, pour elles, cette part de Lui.

Ce n'est que deux mots, répétés deux fois, et un ton, qui m'ont sortie du piège. Il n'était pas fâché. Il a eu le temps de me dire qu'il courrait partout depuis quatre jours. Comme d'hab. C'est L'Homme Qui Porte Le Monde. Normal. Et puis Il a dit "J'te rappelle ce soir tu pourras m'engueuler." Et j'y ai dit "Mais non c'est Toi qui va m'engueuler, prépare ton gourdin." Et Il a dit, Il a dit comme ça, "Sûrement pas. Sûrement pas..."

Et ces deux mots, ce ton, ça a suffit.

Je turbine sur la joie depuis. J'avais imaginé qu'il m'en voudrait. Qu'il me rejetterait. Et j'me suis pris sa gentillesse, sa tolérance en pleine poire. Ca fait du bien. Beaucoup de bien. C'est comme un pansement, un baume d'amour, pas l'amour amoureux comme on le vit de nos jours, un baume d'amour inconditionnel et universel. Un régal pour l'âme.

Ca fait longtemps que je sais, j'ai à apprendre à faire avec tout Son Lui. Y compris cette part qui est un gouffre à peurs. J'essaye, depuis longtemps. Parfois, j'ai cru y être arrivée. J'ai vraiment cru que je ne me laisserai plus avoir. Et voilà qu'une nouvelle fois, j'ai causé un mois de séparatisme sans me rendre compte que je m'y étais à nouveau engouffrée.

Peut être que cette fois... Peut être... J'espère.

Le grand désert des arcs-en-cieux

Y'a personne qui vient ici c'est vérifié. Youpi tralala ! Je peux dire ce que je veux ! Même zût ! Même crotte ! Même zesteflûte & tralalèèèreuh !

Y'a que Popette, Chouquette, et les anges. Ouh qu'ça fait du bien !

mardi, mai 24, 2011

Ebé on a bien joué !

Je vais l'appeler Chouquette la p'tite en moi. Ca rime avec Popette, c'est bien. En plus c'est vrai qu'elle est chou. Et drôle. Et tendre. Et rêveuse.

Ah, qu'est-ce qu'on s'est bien marré !

Maintenant je peux raconter. Je voulais réaliser un rêve. Pour Son anniversaire, je voulais le voir. Cinq ans qu'il veut pas. Cinq ans que je le connais que sur net. Déjà la première fois, y'a quatre ans, il a pas voulu, ça m'a retournée hors de moi. Je suis partie vivre mon aventure avec le premier Yesss Papa venu.

Je sais pas pourquoi j'y ai mis le grappin dessus comme ça à Lui. Quelque chose en moi sait. C'est Lui que je veux aimer, parce que c'est comme je l'aime que je veux aimer. Et j'en ai pas encore connu d'autre que j'aime comme ça.

On était plus ou moins restés en contact ces trois années là. Rarement. Mais un peu quand même. Genre pour le boulot, mais ça n'a jamais rien donné. Comment tu veux, sans s'voir t'manières.

Alors quand je suis revenue de mon Périple à Perlipopette en bmdoublepieds jusqu'à la mer, ou presque, au moins 50 kms, entre deux trains, que mon P'tit Papa était partie voler avec les anges, et que je l'ai choppé, Lui, et que j'y ai dit tout ça et qu'il m'a consolée et que c'était repartie pour un tour, j'étais encore plus sûre. Quelque chose en moi sait. La chance se présente à nouveau, c'est pas pour rien.

Seulement, même si j'le voyais plus pareil, même si j'avais plus de force, plus de foi, plus de patience, plus d'amour et que j'étais sûre de plus jamais le voir P'tit Con, Lui n'a pas tellement changé. Toujours aussi angoissé. Toujours aussi fermé. Toujours aussi méfiant. Toujours aussi silencieux. Et toujours aussi attendrissant. Et passionnant. Et pas bête du tout. Et gentil. Et... C'est à dire qu'à force de distance, j'ai pu prendre mes libertés comme jamais jusque là. Dans des tartines. Et des tartines, et des tartines, et des tartines...

Y'en avait tellement que le plus souvent il répondait pas. Et quand il répondait c'était le plus souvent vite fait dans un métro, une ligne ou deux. Mais voilà. C'était une ligne ou deux qui m'inspiraient encore des tartines, et des tartines, et des tartines...

Souvent, quand même, je retenais le sentiment d'injustice en moi. Un coup j'avais l'impression qu'on se rapprochait, un coup c'était le Grand Silence. Parfois, ça pouvait durer des jours, parfois un mois, et chaque jour, j'attendais, j'attendais, j'attendais... Et je tartinais. Et quand même moi, j'me filais la nausée, je tartinais dans un fichier Word. Lettres à Lui.

Je sais pas pourquoi. Je sais pas comment. Je suis pas obsédée comme ça, jamais, par un gars. Jamais je m'attache. Dans une vraie relation. C'est ptêt la distance. C'est ptêt tout ce que je peux lui raconter. C'est ptêt tout ce que je rêve. J'sais pas pourquoi. Mais c'est comme ça. Au bout d'un moment, je pensais plus qu'à Lui. Rien d'autre n'avait d'importance. Je vivais pour ses quelques lignes, et mes tartines.

Et puis voilà. Je me suis offerte un sapré pas d'cadeau pour les croissants le jour de mon anniversaire. Je lui ai dit encore une fois j'peux plus, mais cette fois, j'suis pas revenue, même quand je sentais des choses. Parfois, je sentais des choses oui. Je sentais s'il était mal ou bien. J'envoyais juste un p'tit mot et c'était reparti.

N'empêche je pouvais plus. Alors j'y ai dit Belle Vie. Hasta la vista bébé. J'y ai dit qu'au Pays Imaginaire, je l'attendrai avec Peter Pan et Clochette.

Je ne croyais pas si bien dire. Une semaine plus tard, je retrouvais ma Chouquette en moi, on a décidé qu'il n'était pas trop tard et qu'on réaliserait ce vieux rêve de le voir dix secondes et on s'est saprément bien marré à lui concocter la surprise.

On voulait l'espionner à l'Amélie Poulain, déguisées et tout, et puis finalement non, et on a joué à se déguiser et à chanter. On a fait l'arisot Toinette, on a fait les clubs de St Germain, on a fait la tsigane passionnée, la baba diseuse de bonne aventure, la star, la Marylin, la Marylou, on a inventé une chanson, un conte et on a fait chanter Joyeux Anniversaire à des enfants qui en étaient si heureux qu'ils se sont mis à faire des roues partout, rien que pour ses beaux yeux à Lui. C'est vrai ils sont beaux en plus.

Durant 21 jours, Chouquette et moi, nous étions heureuses. Ah ça oui, qu'est-ce qu'on a ri...

Et puis l'avant veille, j'ai fait une erreur. Une grosse. J'ai mis entre les mains d'une amie le pouvoir d'agir sur mon rêve. Je voulais aller secouer de joie tout un wagon de métro. Et j'ai pensé que ce serait plus sympa avec quelqu'un pour filmer, parce qu'entre les bougies à étincelles, les bombecs, les trucs à souffler qui font du bruit ou se déroulent là, les gens à faire chanter en chef d'orchestre et la caméra, ça m'en faisait beaucoup entre les mains. Je comptais sur elle parce qu'elle aime ça, se donner en spectacle, et ma Soeurette partait vadrouiller le monde alors elle pouvait pas.

Ben j'aurais jamais dû. Elle m'a démontée toute l'après-midi parce qu'elle y croit pas t'manières à mon rêve et se montre chaque fois démontante si j'lui en parle, d'ailleurs plus jamais j'lui parle d'amour, elle a un souci j'crois avec ça, un que je n'ai pas, et comme je suis influençable, ben ça m'démonte. Donc toute l'après-midi, c'était "ouais mais t'en attends quelque chose c'est pas bon ça marchera pas" et une fois dans le métro, elle s'est dégonflée c'est une chose, mais elle m'a dégonflée aussi, ce qui en est une autre. Bref, j'peux pas compter sur elle pour tout ça. J'aurais dû le faire seule, j'y serais arrivée. Et puis j'peux pas l'en vouloir. C'est moi qui me suis attirée ça. Ca aurait pu se passer autrement si j'étais pas restée dans mon ancienne peau toute serrée. J'avais qu'à pas m'laisser dégonfler et voilà.

J'suis rentrée en m'disant "Eh, si t'es pas cap' d'affronter la déprime d'un wagon d'métro et la dégonflade d'une amie, j'vois pas comment tu vas oser te poster sans crier gare devant Lui avec ta fleur."

Mais j'avais un jour pour me rebooster. Et je l'ai fait. Consciemment. Seulement, inconsciemment, ça fomentait déjà contre moi depuis un temps... A l'heure H du jour J je me suis retrouvée avec un problème technique. Ma clé USB n'avait pas assez de place pour loger toute ma carte de voeux en spectacle. Alors quid faire ?

J'avais trois choix. Je courrais avec l'ordi au Monop' en acheter une et je filais dans le métro en espérant que j'aurais le temps de tout remanier en route et en priant les anges qu'il arrive pile poil au bon moment et que j'sois prête. Je reportais le tout au lundi. Ou je Lui faisais savoir et j'Lui demandais d'descendre de son perchoir cueillir ma surprise.

Ben j'ai refais la même erreur. Je Lui ai envoyé le message qui lui laissait un pouvoir sur mon rêve. Et bien sûr, il s'est pas gêné pour s'en servir. Il n'a rien répondu. Et je suis restée plantée là, à nouveau dans l'attente, à nouveau dans la tristesse.

J'ai fini par lui envoyer par La Poste. Voilà. Il doit recevoir la carte, la rose tsigane et les bombecs ce matin.

Mais j'l'ai pas vu. J'ai pas réalisé mon rêve. Et comme j'le vois mal me proposer d'le voir même après s'être pris la bourrasque de joie de presque deux heures que j'ai logé sur la clé du bonheur, vu comment il se terre depuis trois jours, ben voilà. Tintin.

Alors depuis, Chouquette, elle fait la tête. Elle veut plus jouer. Avec personne. Même pas moi. Elle a raison. J'ai pas été à sa hauteur encore sur ce coup. Moi aussi, j'me fesserais bien.

Mais bon, j'prends la leçon et on trace. Si tu veux réaliser un rêve qu'est bien à toi, tu te fiches de qui y croit qui n'y croit pas, toi, t'y crois, et tu t'en charges d'un bout à l'autre. Jamais tu laisses le pouvoir à qui que ce soit de te le briser. Jamais.

Tu vois j'ai compris, maintenant, ma Chouquette, fais pas la tête. Je sais bien ça t'fait une belle jambe. Mais hé. On va en faire d'autres des rêves. Et on s'laissera plus démonter.

Oui bon d'accord. J'me laisserais plus démonter.

Allez. Viens. Viens on joue. Juste nous deux. Juste entre nous. Viens.

mercredi, mai 04, 2011

Trouver l'enfant en soi

Ben ça n'a pas été de la marmelade. Mais ça y est, je t'ai trouvé, mon P'tit Trésor...

La première fois que j'ai entendu parler de l'enfant cassé, blessé, tout entortillé dans les "il faut", c'était en novembre 2008. J'ai tout de suite reconnu la vérité dans ces mots, et depuis, je veux le retrouver, l'enfant en moi, je veux jouer, je veux vivre au jour le jour, dans l'immense plaisir et la grande gratitude d'être là, à goûter la vie sur Terre, et que le monde ait à nouveau l'air d'être beau et gentil.

Et j'te l'dis, c'est plus de deux ans, ça n'a pas été de la marmelade. D'abord, je ne savais pas comment être gentille et douce, assez pour te consoler. Je ne comprenais pas comment faire. On me disait "ben joue, offre toi de la joie, même toute seule, et surtout, toute seule déjà." Et j'y arrivais pas.

J'avais tenté des trucs. Dernièrement, j'ai joué avec des marionnettes à doigts, mais bon, c'était pas franchement ça. J'ai lâché ma voix à la guitare, et là oui, y'a eu du plaisir, et j'ai cru y être. Mais je n'y étais que presque.

Ce n'est qu'une fois que j'ai décidé de suivre une vieille envie dimanche soir, que je me sens plus libre et que je t'ai reconnu pour de bon, mon P'tit Trésor. Tu vas voir. Ca va être de la marrade maintenant la vie, une vraie marmelade de grand mère à l'ancienne.

Depuis, on joue toi et moi. Et tu me rends belle. C'est la première fois que je me vois belle, pour de vrai, comme ça. Je t'aime. T'es un vrai cadeau, toi. Je suis heureuse de t'avoir trouvé. Tu verras, maintenant, c'est toi d'abord, et demain, on verra bien, t'manières, tout est déjà là, tout est prêt sur cette Terre pour nous nourrir et nous accueillir, c'est aussi simple que la vie d'un brin d'herbe, la vie.

Pour l'instant, j'ai envie de jouer, juste entre nous. Faire des trucs de oufs de notre corps endormi. Lâcher tout ça, les "il faut" les "c'est bien c'est pas bien", les "qu'est-ce qu'on va penser". Longtemps que je te le dis, longtemps que je te demande de m'aider. Ben ça y est.

Aujourd'hui, je me suis même permise d'annuler mon engagement au centre de loisirs de Soeurette. Pour toi et tes beaux yeux. Tu te rends compte ? J'ai laissé tombé les enfants pour toi. Parce que c'est toi, l'enfant le plus important du monde entier à mes yeux. Dès aujourd'hui. Oui, c'est pas trop tôt. Enfin !

On va s'éclater ma jolie. Ca y est, on s'éclate. Et contrairement à jusque là, où il y a toujours eu plus important, bien plus important à faire que de jouer, aujourd'hui je sais. Je suis en train de faire la chose la plus importante de toute ma vie. Je te retrouve. Même, je te trouve, car petite, je jouais déjà pas, ni avec toi ni ailleurs. Je répondais déjà aux attentes conscientes et inconscientes de mon entourage.

Et toi, toi ma p'tite biche, tout ce temps, tu es restée seule, enfermée, enfouie, retenue, à pleurer en silence, dans mes profondeurs. Pardonne-moi. J'avais tellement oublié que tu étais là, j'entendais tellement pas, que je t'avais perdue, et j'ai mis plus de deux ans à te trouver. Sans toi, j'avais beau le sentir, le dire, l'écrire, y aspirer de tout mon être, sans toi, la vie n'avait rien de magique, rien de romanesque, rien de terrestre. Que du social, que de l'éducatif, que de l'humain empêtré dans sa conscience, victime de tout ce qu'il croit inconscient, simplement parce qu'il ne sait pas le percevoir.

Toi et moi, demain, on s'en fout, toi et moi, aujourd'hui et c'est le troisième jour, on joue, et on ne fait plus que ça. On le fera, tant qu'on en aura envie et ensuite seulement, on passera à autre chose, mais ça sera encore un jeu. Et tout, tout va bien, comme tout, absolument tout ira bien comme ça.

Que ceux qui parlent d'utopie et entendent par là un impossible, même sous dictature, rangent leurs arguments. Le monde change, et toi, et moi, on y participe. C'est ce mois de mai, que l'on fait tout ce qui nous plait, et après tu verras, on aura même pas à penser quoi ou comment, ça se fera tout seul, à travers nous aussi, comme à travers tant d'autres humains ici bas, tu verras, très vite, très vite, on se mettra à dire ici haut, et haut les coeurs, et notre rêve de petits et grands bonheurs partagés entre les hommes changera le sens que ceux-là donnent à l'utopie.

Oui, ma belle. C'est le Paradis sur Terre. C'est l'Ici-Haut. C'est l'Amour, l'inconditionnel, le libérateur, le merveilleux, celui qui fait pousser le brin d'herbe et voler les zozios.

C'est la vie ! La vraie vie ! Allez viens, mon P'tit Trésor. Viens, on joue. J'adore ! Et vive la marmelade !

lundi, mai 02, 2011

Ebé ouais hein...

J'ai plus autant le temps de pleurnicher ici, je me marre comme un phoque en Alaska par ailleurs. Ma c'est top secret classified à ne pas divulguer alors... Vivement que j'déclasse le dossier que je puisse en narrer de bien bonnes !

dimanche, mai 01, 2011

Ha ! Haha ! Tripleyalla !

Je vais y arriver. Je sais exactement que faire maintenant. Y'a juste à pas se dégonfler.

A l'époque de la sortie d'Amélie Poulain, on me disait "Tu devrais aller voir, c'est tout toi." Deux ans plus tard, j'ai vu, mais je comprenais pas bien en quoi c'était tout moi. Et puis il y a eu une autre époque où j'ai réalisé qu'en effet, en moi, y'a bien une Amélie, sauf que la mienne n'a jamais rien fait de ses idées saugrenues, et qu'on la voit uniquement si on lit ce que j'écris.

Ben je vais lâcher Amélie, je vais, pour la première fois de ma vie, la laisser faire exactement ce qu'elle a en tête.

J'étais en train de pleurer tout en always watching you une dernière fois, un peu raté pour tout dire, j'voyais plus rien, quand la décision est tombée en même temps que l'idée. D'un coup, le flot a cessé, et depuis, je sourie. Alors je sais.

Je vais y arriver. Rien que décider ça, ça va me débloquer pour tout le reste. Le boulot et tout.

Ca m'fiche le même trac que quand j'ai décidé de poser une lettre sur la scène de Pennac, alors ça doit en fait être la seconde fois. J'ai à peu près le même temps pour me sortir de mes gonds et foncer. Ca m'fiche le trac, et il va pousser chaque jour. Mais avec le sourire.

Parce que j'vais y arriver.

Ca vaut un aouanagaine :

...

Si j'avais su m'aimer, si je me sentais en sécurité, je suis sûre, ça se serait passé autrement. En fait, j'ai pas envie qu'il sorte de moi. Au contraire, en fait. Il est bien là. Avec ses beaux yeux, sa belle voix et son jazz. Il s'approchait, à sa manière. Mais j'étais pas en sécurité, et ça ne m'a pas suffit.

Je tourne en rond comme ça. Je vais et je viens. Si y'avait pas les tartines ici, aujourd'hui, je lui aurais envoyé un message. Une nouvelle tentative. Je le ferai plus. Question de bon sens.

N'empêche. Je me force. Je me force à la distance alors que ce que je veux c'est la complicité.

Je fais le voeu qu'il fasse un pas, un petit pas, qu'il en envoie un, Lui. Je fais le voeu qu'il me rattrape. Je fais le voeu qu'il m'entende chanter Lucky. Et qu'il ressente ça. Je fais le voeu qu'on se retrouve.

Et sur cette conclusion douée d'espoir, j'essaye de me taire.

Oui ben voilà...

Pfff... Maintenant j'ai plus qu'une envie, c'est qu'Il entende ça. Pire. La Lui chanter en direct live. C'est quand même fou ça. Plus fou même que de sentir venir les catastrophes. Sors de moi avec tes beaux yeux bleus, ta belle voix toi et ton jazz, toi ! Allez, ouste ! Non mais que dame sors de là !

Lucky me

Y'a pas ça file la pêche hein :o) Merci, Molly :o) Oh, so lucky me :o)

Mon P'tit Trésor d'Amour,

Je vois bien, c'est plus tellement le chagrin, mais c'est que tu en tires une longue tronche ma belle. C'est tout serré en toi. Tout lourd. Allez, étends-toi, détends-toi, tu verras, tu flottes en fait, dans les eaux les plus troubles, tu flottes. Relâche un peu cette boule de nerfs en toi. Tu y arriveras, ne t'en fais pas. D'une manière ou d'une autre, tu y arriveras.

Comme tes fleurs hier, t'es toute raplapla, mais regarde-les, elles, un coup d'eau, un coup d'engrais, un coup de soleil, et en une nuit, il n'y paraît plus rien. Dressées comme on fuse vers les étoiles elles sont. Laisse aller. Laisse faire le bon en toi.

Courage, ma toute belle. S'il y a six mois tu pouvais te voir dans cet appartement, si tu avais su, n'aurais-tu pas été plus sereine ? Rassure-toi, dans six mois encore, ça sera encore mieux, t'iras encore plus loin, parce que c'est comme ça, la vie, ça va, ça avance, ça se vit, avec délice, tu veux pas un peu de chocolat ? C'est doux, c'est bon, ça réchauffe le coeur, allez va, fais-toi du bien.

Je t'aime, mon p'tit trésor, je t'aime fort. J'ai confiance en toi. Tu es douée de merveilles que tu ne vois pas venir, mais qui vont te ravir. Regarde plutôt par là. Laisse le passé au passé. Tourne toi vers demain, et fais-moi voir un peu ce légendaire enthousiasme qui te transporte. Où c'est que tu l'as planqué celui-là ? Hein ? Noyé dans de beaux yeux bleus ? Tsss... Allez va. Repêche-nous ça. T'es une fonceuse. T'es une warrior. T'es une Amazone comme on en fait plus. C'est qu'un passage un peu délicat. En toi, il y a la puissance de l'Amour, celle qui ravigote, laisse la don' couler en toi un peu.

Je t'aime ma toute belle, je t'aime et je sais, tu es un cadeau du ciel aux âmes de ton temps. Allez va. Va plus loin. Toujours plus loin. Chaque fois plus haut, ton coeur. Chaque fois. Tu sais bien.

Tu ne peux pas te tromper. Tu es un trésor. Tu n'as rien fait de mal. Pardonne, et pardonne-toi. Qu'on en finisse, et qu'on fête ça. Je t'aime, de tout mon être, de toute éternité. Tu es aimée. Tu es gâtée. Tu es Loved & Lucky, alors chante, chante aussi gaie que Molly.

Mais si ce n'était ce coup-là...

Ca va beaucoup mieux. J'ai été tentée de lier mon MSN à ce blog histoire d'avoir une chance de plus qu'Il vienne lire. Je l'ai fait hier dans la nuit, j'ai lié mon Facebook, mon You Tube, et ce blog. Et je n'ai pas pensé à Lui pour m'endormir.

Ce matin, j'ai enfin fait mon lit et lavé la vaisselle, ce que je dédaigne depuis jeudi, et j'ai délié MSN de toutes mes autres publications, avant même le café.

J'ai un gros pincement pour le coup, mais je bois mon café tranquille, vue sur soleil et fleurs, dans du tout beau tout propre. Plus que mon coeur à nettoyer, de tant et tant de pensées, et sentiments négatifs, nourris depuis des mois.

Comme dirait le vieux sage latino, je sais plus qui, on a tous en nous un chien blanc et un chien noir, mais on peut choisir lequel on veut nourrir. Ma bête noire a assez grossi, et mon toutou blanc se languit de courir, sauter, rigoler, câliner.

Ce qu'il me faudrait, c'est une nouvelle bonne dose de mots d'amour.

Oh que dame là là...

Message de Facebook ce matin : c'est l'anniversaire de l'un(e) de mes ami(e)s cette semaine qu'il dit. Qui don' ça pense-je. Je vais voir. C'est l'anniversaire de mon papa. Toute la famille a dû le recevoir. Tous doivent être dans le même état. On n'a pas son mot de passe, on en parlait avec soeurette l'autre soir de son Facebook, si on avait le mot de passe, elle l'aurait fait vivre, elle, par exemple. T'manières même si c'était pour supprimer le profil c'est pas possible. J'ai voulu virer le mien. C'est un affichage sans ticket retour, Facebook. C'est l'immortalité.

Décidément, les anniversaires, cette année, c'est pas ma tasse de thé.