jeudi, mars 29, 2007

Autre scoop, c'est la saison, parole...

Les moeurs changent... Me voilà publique, trois ans plus tard...

C'est que, c'est mon miroir, mon beau miroir, et on ne m'a que rarement fait de si jolies photos.

Et puis j'bosse plus pour les mômes, j'ai le droit.

Et puis comme ça, vous verrez bien que si je zieute vos passages, ce n'est pas méchemment...

Bref. J'me la pète deux secondes si vous permettez et pareil sinon.

(Petite précision pour se la jouer extrasex : le rouge aux lèvres n'est pas un effet l'oréal, je ne les maquille jamais, et laisse ce soin aux baisers désirables...)

Cache-cache sur la Toile

Elle est bien bonne : Figurez-vous ça, il y a des gens qui ne souhaitent pas apparaître sur mon statisticomètre et qui usent à ces fins des services inter-no-tics anonymisants qui leur sont dédiés. Manque de bol, cette fois, ça a dû planter, ce qui me permet de porter à la connaissance de ceux qui suivraient volontiers cet exemple le lien leur permettant de ce faire, que voici, ainsi que d’y ajouter quelques informations et une remarque bien à propos.

Le statisticomètre me donne quelques infos sur vos visites, en effet. La date, l’heure, le fournisseur d’accès, quelques nombres de votre IP, (les trois premiers, jamais le dernier), la région, bien qu’elle doit être souvent fausse, puisque moi-même, j’apparais comme si j’venais d’ailleurs, la résolution de votre écran et le nombre de couleurs que vous utilisez, le site de référence si vous venez par le biais d’un lien sur un site autre ou par un moteur de recherche, auquel cas j’ai aussi, souvent, mais pas toujours, les mots que vous cherchiez, et pour finir, les liens ci-présents qui vous ont intéressés. Infos qui restent disponibles deux ou trois jours selon le nombre de visites, puis s’effacent. Ma mémoire en fait autant, ne gardant les infos que durant les saisons écrivaillones. Si Ortho, Baboon, Dan, Hérisson Sauvage, B612, Lintoutseul, Marie Do, les Moules de Bouchot et j’en passe, dont vous ne pouvez lire les commentaires depuis le passage à Blogger Bêta, reviennent encore cette saison-ci, je ne suis pas au courant, mais leur souhaite bien le beaujour ! Enfin, si vous laissez un commentaire, je peux éventuellement vous repérer en comparant les heures et savoir quand vous passez par la suite sans en laisser, ce uniquement si vous revenez quotidiennement car ma mémoire ne s’embarrasse jamais.

Voilà. Grand bien me fasse ainsi qu’une belle jambe. S’il y a donc un statisticomètre sur ce blog, c’est pour que j’puisse m’amuser de temps à autres à lire les recherches diverses des gens qui passent et ne reviennent jamais. La dernière qui m’a plue était "améliorer son anglais en correspondant avec une nana". (Si jamais la personne en question repasse par là, qu’elle sache que j’suis d’ac.) J’aime en particulier les recherches qui s’adressent aux moteurs comme on s’adresse aux potes. Le genre Gogol est ton ami. Bien sûr, c’est aussi motivant de savoir qu’on est lu, et bien évidemment, si je ne le savais pas, j’écrirais autrement d’autres choses.

M’enfin il est vrai que j'en déduis des choses sur vous que vous ne m’avez pas confiées…

Je sais que j’ai quatre ou cinq lecteurs réguliers (visibles !) dont certains ont laissé quelques commentaires. Boucle Noire est certainement très occupée en ce moment, je pense bien à elle en espérant que cette fin d’année scolaire se passe bien pour ses mômes et pour elle-même. J’avais repéré le Petit Baigneur, mais comme il n’est pas revenu assez vite, je ne sais plus s’il revient encore. La palme du lecteur le plus féru, à ma connaissance, revient à Sans Nom, que je remercie de tant d’attention. Amenton ainsi que, parfois, pas toujours, quelqu’un du Nord Pas de Calais a priori, s’ils lisent, préfèrent lire en cachette, comme on bouquine bien au chaud, une couvrante sur les genoux. J’ai récemment appris aussi que les personnes venant du site de Mam se contentent de lire l’article sur La Fille du docteur Baudoin sans aller voir les précédents et les suivants, ce qui est bien rassurant.

Voilà qui m’amène donc à la remarque. Si vous vous sentez fliqués par la présence de mon gadget d’agrément, j’en suis navrée. Vous m’êtes anonymes malgré tout si je ne vous connais pas déjà personnellement, mais n’hésitez pas à user du lien susdit. A partir de trois demandes de la part des lecteurs réguliers, ce qui nous fait donc une majorité toute démocratique, je serais d’accord pour m’en passer. Vous avez le choix des commentaires ou du mail pour m’en informer. De même s'il y a des possibilités de dangers pirates que j'ignore. J'apparais moi aussi, sur le statisticomètre.

A bon entendeur !

(sic) et scoop !

Popette : Tiens, toi qu'a bossé pour Noos, tu sais pourquoi on en entend parler comme ça depuis que t'y es plus ?
Yo Son Frérot : Aaah... Ca y est, t'es au courant... Ben écoute, ils n'ont pas su se passer de moi, qu'est-ce que tu veux, depuis que j'suis parti, ils me cherchent partout, ils m'appellent "reviens, reviens, reviens" qu'ils me supplient...
Popette : *rire qui éclate*
Yo Son Frérot : Noos n'a pas plus de problèmes que n'importe quel autre fournisseur d'accès, simplement, il en a un que d'autres n'ont pas, à savoir beaucoup de clients journalistes, avocats ou politiciens véreux genre Sarkozy, or, ces gens-là, quand ils plantent, ils sèment leurs ragots partout en pure vengeance.

mercredi, mars 28, 2007

(sic)

Un noir : Comment tu expliquerais à un blanc ce que c'est que de travailler avec un noir ?
Un blanc : Je ne peux en dire que ça : quand un noir te dit "demain", la seule chose dont on puisse être sûr c'est que ce n'est pas aujourd'hui.

(sic)

Un afghan : On vous aime bien, vous, les Français, on vous tuera en dernier.

Avis aux prétendants. (bis)

Trop tard. Dommage pour les nous.

C'est bon de se sentir valorisé, oui, et ça fait bien l'effet que ça fait, et l'attirance, j'ai bien l'impression que c'est en effet une affaire entre deux indépendances, et pour obtenir ce qu'on veut vraiment, c'est fou, on dirait qu'il suffit de savoir ce qu'on veut...

Par exemple, dans mes rêvasseries, un premier baiser a toujours été filmesque. Voyez ? Le gars s'approche, et s'approche encore, et encore un peu, jusqu'à vous laisser un seul petit pas à faire, le dernier, à vous de choisir si vous le faites ou pas et, bien que ce soit irrésistible, vous prenez votre dose de phéromones et le temps d'apprécier votre envie avant d'y aller... J'ai connu un ou deux amours, quelques amants, aucun ne m'a fait le coup. Jusqu'à hier soir... Vivent les vagues dans les cheveux ! (Faudra recommencer quand même, j'ai pas eu le temps d'apprécier, j'étais surprise, j'ai sauté le pas de pur enthousiasme, impatiente que j'suis... pf.)

Je n'en dirai ici qu'une première impression, celle qui fait les personnages.

Dr No est un homme, un vrai. Il est joueur. Il est drôle, aventurier, farouche, il est grand, il est fort, il a le regard intense, et pour m'embrasser une première fois, il a su aussi se faire délicat.

Nous avons en commun la curiosité, l'ouverture à tous les possibles, l'adaptabilité et le goût des surprises. Si jamais je le déroute, lui, il ne me croira pas déjantée, il n'aura pas peur, il ne s'en ira pas courir vers ses chemins tout tracés d'avance.

C'est le genre à disparaître un jour sans crier gare, et j'm'en fous pas mal, il ne pourra que me laisser derrière soi un agréable souvenir, "ah l'animal, avec lui j'irais n'importe où, l'reste après tout, j'm'en fous..."

Piaf me fait tourner la tête, j'ai mon manège à moi et rien de rien ne pourra m'empêcher ce jour de voir la vie toute rose sans même une paire de lunettes.

mardi, mars 27, 2007

Avis aux prétendants.

Yesss ! Yesss et triplegalipettes ! "Tu es joliiiiie... Tu es joliiiiie... J'en suis tout étourdi..." !

Si jamais ce soir je vois un gars, (il y a plus d'une chance qu'il s'agisse du Dr No dont j'aurais ptêt à écrire sous peu), pour sûr, il finira raidingue.

Le "visagisme" c'est rigolo, et le coiffeur m'a réussie ! Comme j'en rêve depuis longtemps... A coup de vagues souples... Mamma mia ma que bella donna...

C'est bon de se sentir valorisé, même par des conneries...

(au détour d'un feu de camp)

Tous avec moi !

lundi, mars 26, 2007

Chez les indiens, la puissance d’un individu se mesure à la longueur de ses cheveux.

C’est décidé, je me scalpe demain.

Le rendez-vous est pris. J’ai dû voir trois coiffeurs en sept ans, elle me fait quelque chose, la décision, si minime qu’elle puisse paraître…

D’un, j’fais pas confiance à cette engeance. Ils te réussissent comme ils te ratent selon l’humeur du jour. De deux, les papotins devant le miroir me gonflent royalement, et comme j’ai tendance à dérouter quand je parle, je les déconcentre, c’est très mauvais. De trois, chaque fois que j’suis devant j’pense à Moune me gueulant comme quoi faut pas trop se mirer. (D’un côté, ça a marché, je ne me mire pas long feu, je déteste les objectifs qui vous figent, je n’ai aucune idée de ce que toute fille qui se respecte connaît par cœur à savoir les positions avantageuses et les expressions à éviter, d’un autre… Faut dire ce qui est, ce blog est un miroir, mon beau miroir où je suis la plus belle, elle aurait peut être dû préciser que le nombril non plus, ça ne se dévisage pas…)

Bref. Je m’ennuie sec en salon de coiffure. Mais disons que ce n’est qu’un moment à passer, un moment dont j’ai au moins l’impression d’avoir limité les risques en prenant rendez vous à une heure RATP d’ici plutôt que chez les trois coiffeurs de la rue à côté, juste pour payer quinze euros de plus une séance de "visagisme", comme dit le monsieur, histoire qu’on se contente pas de me refaire un carré de l’époque d’antan. Ce qu’il y a, c’est que c’est un moment à conséquences. Et comme le monsieur ne bosse pas ce jour, j’ai tout le temps d’y songer. J’avouerais volontiers que j’aime pas ça. Anticiper. Calculer. Mesurer le pour et le contre. Je suis une bulle qui se plait à déambuler au gré des vents, même lorsqu’ils lui sont contraires, voire, un bulldozer qui fonce dans le tas. Ce qui me rend une certaine cohérence à vouloir peser les conséquences d’un aussi petit événement, puisque les vents y sont favorables… *ahum*

Et si je ne le faisais pas…?

Ebé j’continuerais d’en semer partout, de boucher la baignoire même en faisant gaffe, de jouer avec en amour, de les attacher, les détacher, les enrouler, les tortiller, y faire des nœuds en suçant mon petit doigt pour m’endormir (oui et j’emmerde quiconque se trouverait inspiré d’une remarque bien à propos), je serais toujours agacée quand j’en sèmerais dans la peinture ou parmi les cordes de la gratte, mal à l’aise si une mèche s’échappait des autres pour suivre une fourchette jusqu’à ma bouche en plein resto, j’aurais toujours l’air d’une tzigane lorsque je mettrai d’immenses anneaux aux oreilles et un long jupon, et je me sentirais encore sexy puissance shamanique.

Bon. C’est pas mal. M’enfin ça fait longtemps que c’est comme ça…

Et si je le faisais…?

J’ai une nouvelle chance de me faire masser le crâne par de gros doigts d’homme sans ongle, une nouvelle chance d’en sortir contente et belle, une nouvelle chance de me sentir changée quelques heures, une première occasion de jouer à tester des coupes sur ordi pour en choisir une, et… une nouvelle occasion de me trouver moche. Je serais certainement perçue autrement aussi.

Bon. C’est simple. En gros, si je le fais pas, je sais ce qui se passe, si je le fais, advienne que pourra. Considérant que le fait d’imaginer les possibles et d’avoir encore le choix m’est particulièrement attirant...

Je le ferai. Je ne me dégonflerai pas. Les indiens sont des patients, des traditionalistes, ils discutent avec leurs ancêtres, tout ça... Moi, je sais qu’on peut toujours revenir à l’ancien, si le renouveau, tripotée de données inconnues, s’avère néfaste.

Adieu va, Chevelure de Vénus, je t’aimais bien !

(échappatoire)


Voilà. C'est tout propre. J'vais ptêt arriver à dormir maintenant...?

(sic)

Moi : C'est quand même bien dommage que les mûrs dans le coin soient aussi jaunes...
Ma Petite Voix Intérieure : Si tu ne pissais pas tant contre histoire de te prouver à toi-même qu't'es chez toi, t'aurais droit au chapitre...
Moi : Toi alors t'es vraiment con. Pf.

(échappatoire)








Triptique by Popette et se fières petites mains qui progressent même quand elles n'en rament pas une :o(p

D'après des photos de nus dégotées sur le Net, dont je ne connais pas les auteurs, honte sur moi qu'elle se pose et jamais ne se relève.


Rha. Quatre heures du mat'. J'suis surexcitée de l'avoir fini en toute hâte. J'ai un gros souci avec la hâte... Quelqu'un aurait un gourdin ?

dimanche, mars 25, 2007

(échappatoire)


















Ca sera un triptique BD.

vendredi, mars 23, 2007

(sic)

Papotin de boudoir



Alors ? Qui gagne ? Je prends les paris. Et que ça grimpe !

On a le temps, hein. *tilt* Ca peut durer des jours, allez savoir, entre deux têtus... *tilt*

Scoop !

Mon article est référencé dans la revue de presse de Marie-Aude Murail.

Marsouin... Je prenais cette page pour une intimité... J'suis pas présentable, là...

(échappatoire) ?

Oui, finalement, je vais garder la rubrique. Je me suis évadée de mon penchant pour l'abnégation, soit, maintenant j'ai besoin de me désembastiller des silences d’un auteur et de son élève, soit, toujours est-il que demain, je trouverai bien autre chose à fuir. Ne serait-ce qu’une vie sans métier. A croire que je n’ai envie de dessiner que si j’ai une situation obsédante à éviter… Allez-y, gens, compliquez-moi la vie, j’finirai bien par pondre un chef d’œuvre !

L'échappatoire, donc, pour les trucs de formation. Enfin, jusque là, surtout des trucs à coté de la formation. Cinq fois le même citron c'est pas plus intéressant à voir que Madame Qui Fume Des Drina Sans Filtre, mais je m'amuse plus avec Madame qu'avec le citron.
(« Ne fais pas confiance à une femme qui fume des Drina sans filtre… », est une très vieille chanson d’un très vieux rockeur yougo. M'en souviens mal, mais akordi.net dit c'est quelque chose comme ça :

jeudi, mars 22, 2007

(échappatoire)
















Madame fume des Drina sans filtre..., by Popette et ses ptites mains

Ha ! Ca m'a pris des heures mais... Ha !

mercredi, mars 21, 2007

(sic)

Papotin de boudoir
- Ouais, non, mais pote, pourquoi pas.
- Ben ouais, un pote qui te fait un petit massage de temps en temps, c’est sympa.
- Ouais, non, c’est pas trop mon genre.
- C’est pas ton genre ?!
- Non, tu vois, si on est pote, et qu’il me fait un massage, mon corps s’en fichera royal, il réagira, alors forcément, son corps réagira, et fatalement, ils finiront par interagir. Tu comprends.
- Depuis quand t’es contre l’interaction des corps, toi ?
- C’est pas que je suis contre, c’est que je suis pour autrement.
- Oui bon, en fait, tu ne le reverras pas quoi.
- Ouais, en fait, voilà.
- …
- Pour me faire un pote comme ça, il faudrait que je sache dire non.
- Comment ça ?
- Comme je sais pas dire non.
- Tu sais pas dire non, toi ?
- Non, je ne sais pas dire non. Moi.
- Tu te fiches de moi.
- Comment ça ?
- Comme, d’accord, tu leur dis amen au début histoire de voir, et une fois tout vu, paf, tu les emmerdes. Voilà comment.
- …
- !
- … (sourire)…
- … (claque-fesse)…

(débarat)

Ah ! C'est pas trop tôt ! C'est ptêt la môme Piaf (m'enfile l'oeuvreux complet en boucle ces temps-ci) ou alors c'est ptêt mon nouveau feutre qu'est plein de magie, toujours est-il que j'arrive depuis hier à des résultats satisfaisants en expression technique. Non que j'fasse des miracles... M'enfin je progresse à nouveau !

Bon mais alors si pour que je puisse pondre un projet graphique il faut attendre que j'en ai l'envie et l'inspiration, ça va pas l'faire...

Y'a cake chose qui cloche là-dedans. J'y retourne immédiatement.

J'ai découvert Degas.


Je connaissais vaguement, de nom. Un peintre. Pas trop vieux. Un sapré sensuel, je peux ajouter aujourd'hui.



Chacun son tour...

A vous maintenant.

(sic)

Ma Petite Voix Intérieure : Funambule sur la corde raide perchée… Rien que ça…
Moi : Ben quoi… Ca sonne…
Ma Petite Voix Intérieure : Et puis ça donne une petite notion de danger toute sexy, t’as raison…
Moi : Oui bon. Disons, spectateur en expectative. Voilà. J'ai vu les pubs et les annonces, maintenant, j’attends dans la pénombre que le film commence sans savoir de quoi ça parle ni sur quel ton et j'imagine ce qui me ferait plaisir à voir.
Ma Petite Voix Intérieure : Et dire que y’a des films qui passent, eux, dans les salles juste à côté…
Moi : Dis qu’j’suis con. Tu seras pas la seule.
Ma Petite Voix Intérieure : T’es con.
Moi : C’est comme le ridicule, hélas, ça ne tue pas.
Ma Petite Voix Intérieure : T’es con, mais encore, t’es têtue. Ca va pas s’arranger de si tôt…
Moi : Tout s’arrange. Tout.

lundi, mars 19, 2007

chhhut...

J’aimerais savoir parler le silence avec les inconnus comme on sait le faire entre intimes, en comprendre les sources et les sens, j’aimerais savoir anticiper les chemins auxquels il peut mener, saisir l’esprit de ce drôle de langage, tout gris, tout suspendu, tout empli de "Ah, on peut pas savoir", de "La patience seule a les réponses", et de "Meurs ! On en peut plus de ta mort ! Meurs, ou meurs pas ! Mais fais quelque chose, reste pas entre les deux !" (Boujenah, "Ange gardien")…

Aujourd’hui, je me serais certainement sentie moins funambule sur la corde raide perchée, si je savais comprendre le silence des inconnus…

Image du Journal d'Atelier de Marie-Paule Deville Chabrolle

vendredi, mars 16, 2007

(sic)

Oh : Ouh j’ai le nez qui me gratte, je vais me fâcher…
Led Enis : Ah tiens, chez nous, c’est signe que quelqu’un veut t’embrasser.
Oh : Oh..? Je change de superstition. C’est que j’ai souvent le nez qui me gratte, tu sais, et j’me fâche jamais.
Led Enis : Alors il y en a plusieurs qui voudraient t’embrasser ?
Oh : ... Possible... :o)... J'sais pas...

Georgia Nicholson : Il a dit qu’il voulait t’embrasser ou qu’il voulait t’embrasser ?
Oh : Tais-toi, cerveau. C't'un homme. N’a rien fait, n’a rien dit.

English lesson time!

Would you let me tell you an anecdote?

Ok, so, here’s this guy, 33, smart, nice and funny, who asked for English lessons with a kid teacher. Therefore, he’s rather exposed to ridiculous situations. The teacher chose him to start with learning this new song, thinking it would bust the child out of him. So they started singing it.

Him & Her: If you’re happy and you know it clap your hands.
Her: (clap – clap) Do it with me.
Him: (clap – clap)
Her: Good.
Him & Her: If you’re happy and you know it then your face will surely show it, if you’re happy and you know it clap your hands! (clap – clap)
Her: Yesss!

Him & Her:
If you’re happy and you know it stamp your feet.
Her: (stomp – stomp) Come on… Do it!
Him & Her: If you’re happy and you know it then your face will surely show it, if you’re happy and you know it stamp your feet! (stomp – stomp)
Her: Ok! Next one.

Him & Her: If you’re happy and you know it shout hurray!
Her (big eyes, hands around mouth): HURRAY!
Him (hands down): Hurray.
Her (bigger eyes, hands around mouth): HURRAY!
Him (hands down): Hurray.
Her: Come on, if you don’t put your hands here it won’t shout!
Him & Her: If you’re happy and you know it then your face will surely show it, if you’re happy and you know it shout
Him (hands around mouth): HURRAY!
Her: Right! That’s it! You got it! Very, very good!

Well… You don’t make a child out of an adult that easy. But never mind. That was fun nevertheless.

(sic)

Pour Une Princesse : Je cherche une princesse.
Bulle Déambule : Ah, c’est pas moi. Je suis la souillon des bas quartiers de la ville.
Pour Une Princesse : Il y a des souillons qui deviennent princesses très supérieures.
Bulle Déambule : Pas mon genre. J’ai passé l’âge. Je peux faire la marâtre si tu veux.
Pour Une Princesse : Oh ben oui, je veux bien.
Bulle Déambule : D’ac. Une pomme ? Ca te dit ?
Pour Une Princesse : Oui, merci. C’est pourquoi ?
Bulle Déambule : Goûte. Ca vaut toutes les explications.
Pour Une Princesse : Oui, et maintenant ?
Bulle Déambule : Ben… Tu sentirais pas comme une paralysie mortelle t’envahir les membres..?
Pour Une Princesse : Si, oui, en effet…
Bulle Déambule : Ben voilà. Dans sept minutes t’es mort. Y’a plus rien à faire pour toi. Salut.
Pour Une Prince : Ah… Dommage !
Bulle Déambule : Eh, ouais, hein…

Correctif (La Môme)



Henri Contet a peut être trouvé les mots... les mots pour dire qu'il n'y en a pas, en tout cas...







mardi, mars 13, 2007

La Fille du docteur Baudoin et Marie-Aude Murail


Jusqu’au jour d’aujourd’hui, après, j’dis pas, mais jusque là, je n’aurais pas lu un bouquin à propos d’avortement quitte à me priver d’un Brautigan. Oh, je l’ai, ce Brautigan, j’ai lu tous les autres, je ne sais plus bien lesquels sont encore entre mes mains, mais celui-là, je l’ai. Il est là. Je ne le lirai jamais et il restera toujours là. A moins de le perdre sans m’en apercevoir. Quoi qu’il en soit, je ne m’en apercevrais pas, parce que je ne le chercherai pas. Il est là. C’est tout.

Sauf si, bien sûr, comme l’autre jour, j’apprenais que Mam en a écrit un nouveau, et qu’il s’avérait, justement comme l’autre jour, qu’il traitait du sujet qui fâche. Mam ne pouvait que dire le vrai. Que parvenir à l’impossible consolation pour une femme sur deux en France. Que rendre ses droits aux espoirs. Mam ne pouvait, en toute ignorance de ses pouvoirs, que choisir un bon moment pour offrir une histoire à ma vie.

Je l’ai lu ce soir. Comme chaque nouveau Mam. Dans les transports d'abord. En marchant dans les rues noires. Chez moi, enfin. Tranquille. En tailleur. Par terre. Incap’ de l’attention nécessaire à bouger un orteil, fourmis ou pas, avant la fin du bouquin. Et encore un peu après... Toute entière happée par l’histoire de La Fille du docteur Baudoin. (Et j’vous raconte pas l’engourdissement après toute une série de Nils Hasard… Nils… *soupir*… dire qu’il n’y en a que sept… M’enfin elle n’est pas si frustrante, Mam, elle en a écrit des tonnes, y’en bien une petite centaine, rien que pour vos petites faims et vos accès de boulimie !)

Et Mam dit bien vrai. Et c’est déjà une consolation d’imaginer les jeunes lectrices de ce roman capables, puisque informées de façon compréhensible, délicate et respectueuse, capables de différencier un médecin injustement cruel et moralisateur d’un médecin qui laisse le droit au libre arbitre après avoir dûment et en toute honnêteté informé la patiente. C’est que ça vous cause des dégâts, un méchant bien placé qui juge. Ca vous officialise bourreau le temps de dire pfuit. Et y'a plus personne quand il s'agit de lever la punition. Elles sauront aussi reconnaître chaque instant du long processus d’IVG, et quand bien même les déroulements administratifs soient divers, elles sauront reconnaître les sentiments et les sensations, les remèdes qui soulagent aussi simples que boire de l’eau gazeuse. C’est rassurant. On s’en flagelle consciencieusement, mais on ne le souhaite à personne d’autre. Les jeunes lectrices sauront, tout ça. Et même si elles ne se souviendront plus de tant de détails, celles qui en auront besoin sauront où les retrouver. Ce que raconte ce livre est d’une importance extrême dans l’éducation d’une jeune fille du 21ème siècle, puisque ça a été si mal fait durant le précédant.

Mam rend bien le droit aux espoirs. La fille du docteur Baudoin a l’inestimable chance d’entendre les mots magiques dits par les bonnes personnes au bon moment : "Vous en aurez ! Quand vous aimerez quelqu’un, quand vous serez prête." Et puis aussi cette chance insensée, de sentir renaître le désir pour un homme si tôt sec. Parce que c'est comme ça. C’est comme chuter du haut d’un dos de cheval. Plus vite on se remet dessus, plus vite on s’en remet.

En conséquence, Mam parvient bel et bien à l’impossible consolation pour une femme sur deux en France.

Et voilà. Une fois de plus, Mam, qui est Quelqu’un dans ma vie, a comblé l’un de mes manques qui, au moment même de la lecture et longtemps après, gardent un goût d’essentiels une fois remplis.

Mam… Saprée d’elle… Me v'là encore toute émue de son existence...

lundi, mars 12, 2007

Qu’est-ce qui crée l’attirance ?

Toujours d’après les Ricains, si prompts à élucider les grands mystères, contrairement à l’idée que l’on se reçoit, il ne s’agit nullement d’être grand, beau, mince, musclé, intelligent et riche. Tout n’est qu’une question d’assurance.

On peut être petit, laid, con et pauvre et se taper Angelina Jolie ?! Et oui… En théorie. Bien que, toujours en théorie, il soit plus aisé d’être sûr de soi lorsqu’on devient (et non né) grand, beau, intelligent et riche.

C’est même donne quel que soit le sexe et son opposé. La seule chose qui importe, c’est être sûr de soi, à savoir, se connaître, s’assumer, répondre à ses besoins, suivre ses envies, ne pas attendre après l’autre pour se sentir heureux, surtout pas en se faisant des films d’horreur, avoir sa propre vie, considérer son temps comme quelque chose de précieux, un refus comme une chance d’avoir évité ce que l’on ne mérite pas, et ne jamais se laisser emporter par un coup de nerf, ceci valant plus particulièrement pour les femmes qui se font illico tapisser hystériques au moindre coup d’émotion.

Autrement dit, et là, j’radote encore un ptit coup : gens, positivez, offrez-vous le meilleur de vous-mêmes. Ca vous fera maxi un sourire et un compliment, deux fois par jour, matin et soir devant le miroir, pendant un mois, et voilà !

Ca me fait un peu rigoler tout ça, mais… n’empêche… J’ai entendu tant de "Elle n’a pas voulu de moi parce que je me descends trop", de "J’ai la trouille de mal faire, je fais toujours tout de travers", de "Oh le salaud, j’ai couché avec lui le premier soir tellement je l’ai trouvé bien et je n’ai pas une nouvelle depuis une semaine !" de "Mais je lui dis ce qui ne va pas, j’arrête pas ! Il n’entend jamais rien !" de "Elle cause, elle cause, c’est tout ce qu’elle sait faire, ça me saoule…" et tant de "On m’a fait trop de mal, ça ne se passera plus comme ça !" qui se terminent toujours par un "Tou(te)s les mêmes !"… J’en ai tant entendu que peut être, peut être, ces Ricains n’ont pas tort…

Ca m’arrangerait, notez. Ca voudrait dire que je suis fin prête à ressentir l’amour dans la réalité comme Hilda le ressent dans mon imaginaire, tout en, et c’est le plus important pour moi, tout en n’en ressentant pas le besoin.

Ceci clôt le chapitre Madame Moi-Je entamé en décembre. Tous mes espoirs, mes principes, mes cohérences on retrouvé leur place en moi.

A présent, vivons !

dimanche, mars 11, 2007

Qui suis-je, d'où viens-je, de quelle étagère ?

Comme j’vous disais, j’me suis trouvée une bonne excuse dans un bouquin pour adorer me mirer le nombril interagir avec d’autres ou soi-même, et le faire en toute curiosité innocente : "Les plus belles histoires sont celles dont on est le héros." Je peux en toute bonne conscience et sans nulle peur de paraître hors normes, m’intéresser à l’astrologie, la numérologie, ou même la cartomancie (autre bonne excuse, autre bouquin, peut être même auteur : "Ce sont rarement les réponses qui apportent la vérité, mais l’enchaînement des questions.") J’aime moins les tests de personnalité. On devine trop bien quelle réponse mène à quelle catégorie. Et puis y’a jamais beaucoup plus de trois choix, c’est pas simple d’y croire.

Ceux qui s’y intéressent auront remarqué que les Ricains adorent passer des années d’études sur des sujets considérés inétudiables par chez nous, du style l’amour, ou le bonheur. M’enfin, par ici, on ne croit pas que les perruches causent comme des perroquets non plus, or j’vous raconterai Mitchia, une perruche mâle verte, sous peu…

J’ai donc trouvé un site d’universitaires s’ayant intéressé au bonheur. J’aurais adoré y participer… Vraiment… J’suis jalouse… Alors voilà ce qu’ils ont fait :

Ils ont envoyé un millier de lettres à des personnes âgées de part le monde entier contenant toutes cette même question : "Si vous pouviez donner un conseil sur la façon d’atteindre une véritable satisfaction dans sa vie, quel serait-il ?"

J’aime beaucoup cette initiative. Preuve que nos petits vieux sont encore perçus comme des sages. Ca me touche au plus profond de mes désirs. S’il n’y avait plus de vieux sages… Comment pourrais-je espérer encore qu’un jour, l’un d’entre eux m’emmènera apprendre les chants des oiseaux et les coins à cèpes le long d’un chemin qu’il aura choisi, ou pas ? Je veux vivre ça un jour. Je ne supporterai jamais qu’on se comporte mal devant un ptit vieux. Sauf si c’est un con, s’entend. Mais pas parce que c’est un petit vieux. Ceux qui ne voient que leurs faiblesses ne se doutent pas de la force qui les habite. Ceux-là aussi, ne sont jamais plus que des cons.

Ce millier de personnes, malgré les différences de cultures, de statuts maritaux, de tailles de leur famille, de niveaux scolaires, de revenus, de santé, ce millier de personnes a répondu comme un seul :

"Dès que possible, prends le temps de te connaître et apprends à suivre ton cœur."

Afin d’élaborer une théorie plus scientifique, les universitaires se sont alors appuyés sur des recherches psy au sujet de la personnalité montrant qu’elle se forme à l’âge de 13 ans et reste la même tout au long de la vie, quelles que soient les choix de vie que l’on fait. Ca ne se fait pas systématiquement en France, mais, pour avoir vu ça dans de nombreux films, on se doute que les Ricains en font une tradition, ils proposent donc en exemple une fête de retrouvailles des classes de collège 40 ans plus tard. Ainsi qu’un de vos amis, Mike, ou du moins qui prétend l’être, tout bedonnant et chauve qu’il soit… Mais petit à petit, pendant qu’il parle, vous retrouvez en lui les mêmes gestes, les mêmes comportements, la même manière d’interagir avec les autres. Vous finissez immanquablement par le reconnaître et ne voir en lui plus que lui.

Pour plus de scientificité encore, ils ont nommé ‘te connaître’ la personnalité, et ‘suivre ton cœur’ les besoins. Ils en ont scientifiquement conclu que si l’on apprend à connaître sa personnalité et ses besoins, on apprend à être heureux. Et ils se sont scientifiquement empressés d’élaborer un test de personnalité permettant d’identifier la personnalité, la façon d’interagir avec les autres et les besoins de chacun.

C’est un genre de test comme on vous en fait à l’ANPE. On m’y avait informée de mon manque d’organisation, de l’avantage de flexibilité que ça représente en alliance avec mes grandes qualités de médiateur.

Je ne m’attendais pas à ce que ça corresponde aux résultats de celui-ci, mais voilà, c’est les mêmes infos. Réactivité, empathie et flexibilité extrêmes, besoin de nouveautés, de surprises, imagination, créativité, très bonne gestion de situations de stress, très bonne pour commencer un projet et motiver les troupes, très très mauvaise pour les finir, puisque déjà partie sur autre chose.

Et ma foi, j’vais vous dire, si on me laissait vivre comme ça, je serais pour sûr heureuse.

Et c’est là que ce test devient intéressant, car il apporte une info qu’aucun autre que j’ai vu jusqu’ici n’apporte, et qui pourtant paraît effectivement essentielle : où est-ce qu’on se place par rapport à la moyenne des gens et les conclusions qu’on peut en tirer sur la meilleure façon d’interagir avec les autres dans le respect de notre personnalité et de la leur.

Je suis beaucoup plus introvertie que vous tous ensemble et c’est un "guiding part of my personality". La moyenne d’extraversion pour les hommes est de 51, un peu plus pour les femmes, 67, et moi, j’en suis à un petit 20 tout piteux. Alors à ceux qui me traitent d’exhibos sous prétexte d’un blog… Na.

Ceci va en surprendre plus d’un : je ne suis pas plus émotive que la moyenne. Mes textes font croire ça. Mais je suis simplement beaucoup plus emphatique que la moyenne. L’émotivité chez les scientifiques équivaut à la réactivité sur une échelle calme à réactif. Un vieux sage dirait, quelqu’un de calme et de profond, à la recherche de l’harmonie.

Je n’ai pu mesurer cette part que dernièrement. L’année à Nancy fut l’une des plus grosses situations de crise que j’ai eu à gérer. Et c’est vrai, j’harmonise. Je vois les besoins des gens. Même ceux dont personne ne cherche à connaître les besoins, genre les infirmières. Il y en avait une qui avait certainement cette même part dans sa personnalité. L'organisation en plus. Nathalie. Elle m’a aidé si bien, sans que je le sente passer, que j’ai développé en moi un véritable amour pour cette femme. Elle m’a organisée pour affronter tout ça. Et j’étais chaque fois émerveillée par la simplicité et le bon sens des ‘petits trucs’ qu’elle proposait.

Et voilà la partie que je préfère : je suis une aventurière ! Une exploratrice ! Qui ne s’y aventure pas et qui n’explore pas ailleurs qu'en rêve, mais c’est en moi, je le sentais bien ! C’est rapport à l’ouverture au changement et à la nouveauté. La moyenne des hommes est à 51, des femmes à 53, et moi, j’vous bats à plate couture avec mon 85. J’aime bien aussi parce que, du coup, ils conseillent aux garçons de rester surprenants s’ils veulent me garder près d’eux. Comme Vénus. Elle leur dit pareil.

Bref. Si ça vous intéresse : www.personality100.com

C’est payant, mais si vous patientez un chouillat, ils vous enverront ce chapitre qui vous compare à la moyenne.

vendredi, mars 09, 2007

Love actually

Qui a dit qu'on ne raconte pas le bonheur, ni le bien ? Les histoires de gens heureux, ça vous prend aux tripes mieux qu'un Seven. J'vous dis que ça. Voyez vous-mêmes. J'aimerais être pour quelqu'un celle qui lui aura montré ce film. Faut voir ça, en ce disant bien que certains ont usé de leur temps pour prouver scientifiquement ce fait : l'humeur peut biologiquement être commandée par les muscles du faciès. Autrement dit, pour être de bon poil, il suffit de sourire...

Gens, dans la rue, sifflotez !

(brouillon sonore)

trois fois rien de rien

le flot lacrymal ne se délite plus
malaise vagal j'ai mal aux vagues
à lames de fond qui font du ramdam
ventral... la java bleue...

une fois... deux fois... trois fois... rien.

si mes silences me lancent l'âme au loin
c'est à contre coeur que j'avance au vent
une seule larme à l'ombre de mes yeux
coule en douce... l'embolie...

une fois... deux fois... trois fois... rien.

la mélancolie sème les lambeaux traîne
le temps l'anémie s'en prend à la vie...
seulement qu'il vente encore...
... qu'il vente...

encore une fois... rien. et deux fois... rien et trois fois... rien de rien.



Ok, deux tons plus haut c'eut été mieux, avec l'exact ton interprète que j'ai en tête, m'enfin ça, c'est plus de mon ressort.

jeudi, mars 08, 2007

Mémo techniqueries

Si d'aucun peut résoudre le mystère des fichiers sons qui, bien que entièrement chargés chez l'hébergeur, ne sont lus que partiellement par l'engin lecteur, de façon si hasardeuse que ça vous en perd un latin, qu'il n'hésite pas à user du mail... Je serais bien cap' de lui trouver une récompense sur mesure pour tant d'intelligence !

Ils sont fous ces Yougos...!

Voilà l’ambiance. Rythme traditionnellement macédonien. 1-2-3 . 1-2 . 1-2. Quand c’est lent, ça vous arrache les tripes. Quand ça fuse, ça vous envoie quelque part loin hors de vous.



Imaginez un peu…

Tu as 35 ans. Né en France. Toujours vécu en France. Tes parents t’apprennent le macédonien et le serbo-croate, tu n’as jamais bien su pourquoi. Ta mère te paraît un peu vieille m’enfin ça fait 35 ans que c’est ta mère, alors tu dis rien. Et puis un jour, tu poses la question quand même.

- Tu avais quel âge quand tu m’as eu ?

Et puis, puisque tu poses la question, puisque tu es grand maintenant, tu apprends qu’elle ne t’a jamais eu. Que ce n’est pas ta mère. Que c’est ta grand-mère. Que ta mère vit "au bled", qu’elle a cinq gosses devenus grands sans toi, autant pour ton père, de son côté. Tu te retrouves avec d’autres parents, une tripotée de frères et de sœurs, de neveux et de nièces, plouf, comme ça, en une seule phrase, du jour au lendemain…



Il y a des gens pour lesquels quelques mots peuvent changer toute une vie du tout au tout.



Makédonatz n’a plus qu’une idée en tête depuis un an. Partir vivre là bas.

- C’est autre chose quand même. Regarde un peu, ici… Les gens vivent différemment. Ca n’a rien à voir. Y’a plus rien à faire ici. Rien. J'partirais bien là bas...

Il ira. Pour sûr.

(sic)

Un brin d'étymologie :
Yesterday is history, tomorrow is mystery, today is a gift. That's why it's called the present.

dimanche, mars 04, 2007

(sic)

- Bibbidi bobbidi bibbidi bobbidi bibbidi bobbidi boo.
- Bidididibidobibi...

- Bi - bi - di - ba - bi - di.
- Bi - bi - di - ba - bi - di.

- Bibbidi bobbidi.
- Bibbidi bobbidi.

- Bibbidi bobbidi bibbidi bobbidi bibbidi bobbidi boo.
- Bidibibibibadidibobi... Pffffff....


- Bi - bi - di - ba - bi - di - Bi - bi - di - ba - bi - di - Bi - bi - di - ba - bi - di - bou.
- Bi - bi - di - ba - bi - di - Bi - bi - di - ba - bi - di - Bi - bi - di - ba - bi - di - bou.

- Bibbidi bobbidi bibbidi bobbidi bibbidi bobbidi boo.
- Bibibabidibididibobi...

- Bon. Ebé des progrès sont attendus...

[Edit :] En attendant, moi, j'en fracasse le mur du son.


C'est exaspérant, l'esclavagisme des petites mélodies pour mômes... N'est-il...?

(sic)

Moune : Ca va ?
Oh : Ouaips. Je n'attire plus les paumés. J'attire le genre Saint Germain maintenant.
Moune : Ben... (la main suivant le regard du Vieux Monsieur Qui En Impose, mais pour désigner mon manteau)
Oh : Eh oui, rien ne fait meilleur moine que l'habit.

Hasards et conséquences

Aller jusqu’à Montgeron Du Cul Du Monde, c’est toute une aventure. Il faut trouver un train qui y va d’abord. Un train qui démarre ensuite. L’opération est assez complexe. Popette Colombête a dû mettre en œuvre tous ses talents d’investigateur. Et ma foi s’en est bien tirée avec juste une heure de retard.

Led Enis :
Oui bon tu t’es gourée, quoi.

Ouich. Avouons. C'est une façon de voir... Me suis lamentablement paumée Gare du Lyon. Enfin… Comment savoir ? Si je n’avais pas attendu comme d’autres idiots sur un quai où aucun train ne passait et aucun n’était annoncé, si je n’étais pas entrée dans un train qui a mis presque une demi heure à partir, si je ne m’étais pas rendue compte trop tard que j’en avais loupé bien deux sur le quai d’en face, je n’aurais pas pris ce train là, je ne me serais pas assise sur cette place là, et le Vieux Monsieur Qui En Impose ne se serait pas assis à côté de moi pendant que je me confectionnais un lot de Selfmademan. Puis en face de moi pour rester dans le sens de la marche.

Vieux Monsieur Qui En Impose : Ah tiens, les filles font ça maintenant…
Oh : Bah… Les pauvres gens font ce qu’ils peuvent. Vous connaissez le truc ?
Vieux Monsieur Qui En Impose : Oui, oui, je connais, j’ai vu mes fils faire. L’autre jour j’ai carrément vu une fille se les rouler comme ça : (geste de léchouille horizontale dans le sens de la lecture)

Lui, il fume le cigare. Les Havannes ne sont plus si chers. Il en fume quoi, trois par jour.

Et de fil en aiguille, il a fait Tchernobyl, La Roumanie de l’autre massacré bien fait, il a bossé pour TF1, Sept sur Sept, tout ça, des bouquins signés, de valeur, une correspondance avec Pagnol au sujet des nombres premiers bref, génération caves de Saint Germain, encore, le bagout et l’assurance qui vont avec. Soixante-dix balais, on lui on donne cinquante-sept, soixante maxi. Immense, bedonnant, Cheveux blancs, mi-long, mi en bataille, des sourcils des brousses enneigées, le charisme tout autour. Et des citations, entre autres de Churchill, plein la tête. La vie doit être un crime atroce puisque tous ceux qui naissent sont condamnés à mort.

Vieux Monsieur Qui En Impose : L’autre jour, je prenais le train, tout comme aujourd’hui, j’étais à côté d’une jeune fille, toute jolie, comme vous, agréable à regarder (et le regard qui descend, et qui remonte), je l’ai presque traitée de salope, elle a voulu me céder sa place ! Je veux bien dire que je suis vieux, mais les autres, j’supporte pas.

J’aime les ptits vieux coquets et séducteurs qui aiment encore cracher sur la jeunesse en général et baver sur les jeunes filles en particulier de manière toute platonicienne. Moi aussi, quand je serais vieille, je serais très très belle, et j’aurais beaucoup d’amants platoniques. Et ben quoi ? Puisque c’est possible…

Si je ne m’étais pas gourée, je n’aurais pas encore su que les gens me perçoivent différemment. Plus en accord avec ce que je souhaite être. Et qui sait, si j’aurais si bien assuré mon cours d’anglais sans ça. C’est que j’avais le trac. Est-ce que mes méthodes pour mômes marcheront avec un adulte ? Zat iz ze couechtchionne.

Ebé ça marche. Même méthode, même support, il suffit de considérer l’adulte en temps que tel. Maximotivé, le gars. Objectif : dans deux mois, il rattrape mon niveau. Et charmant, par ailleurs. Puisque j’vous dis qu’il finira pote !

Soit que je me suis gourée, égarée, soit que j’ai sans cesse, sans cesse, cette chanson en tête, pam param pam, param pam, param pam… Je me sens à nouveau égale à moi, endehors et endedans.

samedi, mars 03, 2007

vendredi, mars 02, 2007

Indice de sociabilité en hausse nette

Tout se dégoupille comme en 50… Je le sais, comme j’ai toujours su que je vivrai en France, demain ne sera pas hier, je sens les essentiels changer et me mener vers un accomplissement. Z’allez m’dire "Tu causes, tu causes, c’est tout c’que tu sais faire", j’vous dirai "Et j’compte bien me faire payer pour, l’une d’ces quat’ saisons…" Et je sourirai. Grand. Avec tout ce que j’ai de malice dans les yeux.

Quelqu’un d’important m’a prévenue un jour des dangers de l’autofiction. Il a dit quelque chose comme : ces écrivaillons qui prennent la pose devant la postérité. J’ai trouvé l’image rigolote. Je n’oublierai jamais… C’est vrai, je m’autofictionne. Ca m’troue un rien, pour sûr. M’enfin j’ai horreur du troisième œil d’un photographe. Bien que j’adore me faire voleuse d’instants spontanés. Dans les deux cas, la pose… tout autant que la pause, par ailleurs… me sont insupportables.

Je me fous de la postérité. Je n’arrive jamais à concevoir l’après. Je m’égare un rien de temps en temps. Je garderai toujours mon nom de famille, par exemple, personne ne me l’enlèvera tant que j’existe. Mais je ne ferai pas de gosse pour laisser une trace sur Terre. Si j’ai une bande de marmaille un jour, aucune chance qu’il n’y en ait qu’un, tout ce qui m’intéressera sera de m’amuser à les rendre heureux, pour avoir connu tout au long de leur vie les meilleurs d’eux-mêmes, à laisser leur part de chagrin à d’autres pour qu’ils aient connus les refuges. Chaque jour aujourd’hui. Pour qu’après ma mort, ils puissent pleurer un bon coup, ranger ma part d’eux en eux et continuer leur bonhomme de chemin sereins. Si je ne peux pas, je n’en aurais pas. Je ferais d’autres choses.

Je suis un genre d’autofictionniste, c’est vrai. Le genre du présent. J’écris un personnage qui me ressemble, pour y tendre dans mes réalités. J’y suis obligée. Je ne sais pas mentir. Si je ne faisais pas, je n’écrirai pas, et si je n’écrivais pas, j’aurais fait d’autres choses.

J’vous l’écris comme j’le sens. Ma côte de sociabilité grimpe en flèche. Et j’y crois assez pour les rebaptiser à l’écrit, je me suis faite quat’ cinq potes en un rien de temps sans trop savoir comment dont vous lirez parler.

Verdun La Grande, tout d’abord. Une fureur sur pattes. Le genre à s’faire piquer son portable par une racaille en pleine discut’, puis à courser ses potes pour qu’ils s’occupent de leur pote voleur. Avec une si belle autorité qu’elle le récupère, son portable. On ne l’approche pas comme ça. Mais Soeurette dit que c’est de la timidité. Qu’elle n’est pas furax avec elle depuis qu’elles passent un peu de temps ensemble. Elles sont collègues. Il s’avère que Verdun et moi, on a fait Paris 8 ensemble des années. Sans jamais s’approcher. Mais nous souvenant chacune du visage de l’autre. J’peux vous dire que quand on ne parle pas à grand monde, dans un amphi de 350 personnes on ne se souvient pas de grand monde même après cinq ans de cohabitation. Ben elle, je me souviens très bien. Une furie. Jamais je n’aurais osé l’approcher. Et nous voilà, quelque sept ans plus tard, en situation de ne pas pouvoir éviter le rapprochement. Je suis très curieuse de ce qu’il en adviendra.

Ma collègue écrivaillonne approche aussi. Ca prend un temps fou, mais ça vient. Je le sens.

Led Enis, technicien lumière intermittent en besoin de cours d’anglais à troquer contre des cours de guitare.

Makédonatz, un gars comme moi, déraciné, yougo, français, français, yougo, tout en assumant pleinement les deux. Genre un match de foot Yougo-France, c’est tout bénéf, on fait la fête quoi qu’il arrive. Il est paysagiste. Et sensible. Et il connaît les chants populaires macédoniens. Ca papote à tout va. Pour sûr, j’ai déjà un resto yougo à narrer. Chaque fois que j’ai emmené des gens manger yougo, chaque fois c’était narrable à souhait.

Depuis que j’ai planté, l’année dernière, deux trois balcons de minijungle, j’ai une sensibilité extrême aux plantes. Les voir, les toucher, me fait un drôle de bien, et ça me manque de les regarder pousser. On ne se l’imagine pas, tant qu’on n’a pas planté. Une minijungle, c’est commencer chaque jour par une surprise, une beauté, un cadeau en retour de si peu, d’un regard seulement, un drôle de bien qui fait sourire au réveil. Quoi qu’il s’en suive comme catastrophe par la suite. Une échappatoire. Un puit de sérénité. Les fleurs aux arbres, depuis quelques jours, me donnent envie d’écrire. J’ai l’impression de les sentir pousser. J’ai l’impression d’en être. C’est nouveau pour la fille des villes, je n’ose dire des bitumes, que je suis. J’aime beaucoup.

Tout se dégoupille, je le sens. Je suis née. Une neuvième fois. Et il neige agréablement sur mes joues. Je suis prête pour toutes les surprises. Je ne ressens plus d’urgences. Qu’une seine hâte de voir ce qui va se passer, de faire ce que je veux faire. J’ai à nouveau, plus que des envies de possibles.

Ca vous fout une de ces patates… J’vous dit qu’ça.

jeudi, mars 01, 2007

Juste le temps de dire, et de reprendre le souffle

Ah yeah ! Ca y est ! Ca y est ! J'ai retoruvé mon enthousiasme, mon plaisir, mon envie, mon zèle, ma foi, La Fille Du Parc s'est fourvoyée, elle n'y pouvait rien, tout était, est et restera en moi, tout ne dépend que de moi, et c'est tellement plus simple ainsi...

Rha. C'est dit. J'y retourne. A moi la Palme 2009 ! Avanti !

La Môme

En ce moment, je tente d'échapper à mes sensibilités. Les maîtriser, comme on dit. Ne plus être leur jouet et en faire un instrument. Ca se fait, j'ai ouïe dire. Chassez le naturel, il revient au galop, ça se dit beaucoup aussi...

Après trois semaines de péripéties et d’impatience, je l’ai enfin vu. Seule. Je n’aurais pas du. J’en suis sortie avec un sanglot immense en moi. J’ai presque réussi à le retenir dans les transports. Devant la Familia. Et puis je me suis cachée dans ma chambre. J’ai pleuré sans savoir pourquoi. Sans image. Sans mot. Toute entière effacée par cette émotion. Des heures. Ce matin, je le sens encore, je n’ai pas réussi à l’épuiser.

La dernière fois qu’un film m’a fait un tel effet, je devais avoir dix ou douze ans. Le sanglot s’était tari au bout de deux jours et une nuit. J’étais épuisée. Je me souviens. C’était "Au revoir, les enfants". La famille a bien cru que je virais cinglée. Au moins, j’avais de bonnes raisons pour sangloter. Des images. Des mots. Et c’est passé.

La Môme… Je sais pas pourquoi… Je sais pas… Mais il me faut de bonnes raisons… Alors j’écris.

Je n’ai jamais vu Piaf bouger. Juste quelques photos auxquelles personne n’échappe. Je savais vaguement qu’elle avait eu une vie émouvante et que ça rejaillissait dans sa façon de chanter. J’avais imaginé une femme élégante de l’après Grande Guerre.

Alors c’est peut être la surprise de la voir si laide, dans ses attitudes si disgracieuses qu’elles en paraîtraient grotesques sans la délicatesse, la fragilité mue en force dont tout son être est fait.

Ou peut être ce dialogue…
- As-tu peur de la mort, Edith ?
- Pas autant que de la solitude.

On ne voit qu’elle dans ce film. Elle en a connu pourtant, des caves de Saint Germain… Elle a même connu l’Ancêtre. "Sapré bout de femme, la môme Piaf" qu’il disait… Rien de plus. Tout le reste restait dans ses pensées, et il lui fallait un temps certain pour les dérouler en silence.

C’est peut être ce silence, qui s’impose, et qui fait sa solitude, peut être que parmi tous les artistes et gens de lettres qu’elle a rencontrés, aucun n’a pu trouver les mots pour sortir d’elle cet insoutenable sanglot. Peut être qu’il n’y a pas de mot pour elle.

Peut être que je ne trouverai jamais les miens. Peut être que c’est sur moi que je pleure cette fois.

J’ai demandé à l’Ours quelques jours plus tôt : Pourquoi tu ne dis rien ? Pourquoi les hommes se taisent toujours quand je leur parle de ce que je ressens ?
Il a bredouillé les yeux rougis : C’est… Fort… Que veux-tu dire… C’est… Trop.

Peut être que j’y ai vu un coeur frère. Peut être que tout ce que je souhaite dire, moi aussi, se résume en un seul mot, rebondissant…

"Aimez… Aimez... Aimez..."