lundi, mars 19, 2007

chhhut...

J’aimerais savoir parler le silence avec les inconnus comme on sait le faire entre intimes, en comprendre les sources et les sens, j’aimerais savoir anticiper les chemins auxquels il peut mener, saisir l’esprit de ce drôle de langage, tout gris, tout suspendu, tout empli de "Ah, on peut pas savoir", de "La patience seule a les réponses", et de "Meurs ! On en peut plus de ta mort ! Meurs, ou meurs pas ! Mais fais quelque chose, reste pas entre les deux !" (Boujenah, "Ange gardien")…

Aujourd’hui, je me serais certainement sentie moins funambule sur la corde raide perchée, si je savais comprendre le silence des inconnus…

Image du Journal d'Atelier de Marie-Paule Deville Chabrolle

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