vendredi, juin 17, 2011

Ouah...

L'écriture me transforme. Pour l'heure, je peux plus écrire ici. Trop vieux. Trop chargé. Trop de style. Trop de complaintes. Trop d'envies et trop de frustrations. J'en ai entamé un tout neuf. Tout vierge. Et la vie qui va avec. C'est dans la liste des sites à droite. Je dis ça comme si quelqu'un venait...

Vraiment, c'est fou, le pouvoir transformant de l'écriture. Depuis que j'écris ainsi, j'ai arrêté la clope, je mange mieux, je ne me plains plus, je demande ce qu'il me faut et ça vient.

Aussi, je me trouvais nuche d'éconduire toutes ses occases de câlins avec des gars de plus en plus adéquats, rigolos, passionnés, pour les beaux yeaux d'un seul qui ne fait rien pour me confirmer ou non si je perds mon temps à l'attendre.

Ce n'est plus le cas. Je continuerais jusqu'à ce que la réponse arrive. Quel que soit le temps qu'il lui faut. Sans attendre. Sans rien lui demander. Juste en aimant.

Parce que j'ai définitivement compris un truc. Je me fiche vraiment, vraiment de toutes ces histoires. J'en ai assez vécu maintenant, des qui n'ont aucun sens. Des où je me suis poussée de peur de rater un truc important que la vie m'enverrait. La vie envoie des choix. C'est tout. Pas des destins. Et c'est à moi de faire le meilleur. Le meilleur choix pour moi.

Or, le meilleur, ce que j'adore le plus en ce moment, c'est aimer ses yeux bleus de cet incroyable amour-là. Qui ne lui demande rien, en réalité, mais dont je ne saurais rien si chaque fois que j'ai eu peur et exigé des réponses avant l'heure, je les avais eues. Là comme ça, moi je le vois. Cet amour-là ne lui demande rien. Quoi qu'il fasse, quoi que je fasse, il est là.

Alors voilà. Tant que j'ai pas plus immense dans le coeur que ça, je les éconduirais tous. M'en envoyez plus. C'est encore mieux.

Voilà. Juste un mot. Merci mon ancienne vie. Tu m'as tant appris. Merci Chouquette. Merci Lyre. Merci Popette. Je vous emmène, j'emmène tous nos trésors avec moi.

Là où l'écriture en ligne sera pour moi ce qu'elle est, un rituel créateur de vie. Clairement. Joyeusement. Efficacement. Miraculeusement !

lundi, juin 13, 2011

Ebé voilà...

Suffit d'demander. C'est parti. Ouf. Merci les p'tits anges !

dimanche, juin 12, 2011

'Naise...

Pas pu fermer l'oeil avant l'aube. Poitrine pleine d'un sentiment de trouille existentielle. Tout fait pour passer à la suite toute la journée, écrit, traduit, des heures et quand même, trouille de plus en plus énorme. Je présume que ça se vide. Je présume qu'une fois tout sorti, j'en serai guérie. N'empêche. Help mes p'tits anges. Help. Mikael, Raphael, Gabriel, Mon P'tit Papa, tout le monde. Help. Allez-y franchement, hein. Les câlins, les miracles, les feux d'artifices, les arcs-en-cieux, mettez la patate à donfe, je prends tout. Il me faut une position d'équilibre stable. Et que ce truc dans mon coeur et dans mon inconscient, cesse.

Et le p'tit oiseau dit : "Ben c'est ça, ça cesse. Ce n'est plus inconscient."

Chouette, merci. Alors maintenant, que ça cesse aussi dans le conscient. Fichtroudioutidjou. Silvoupliz. Help. Merci.

samedi, juin 11, 2011

La joie, et... la tendresse... pures...

Fleurs de bonheur, ça pète la joie sur mon balcon


Ti si mi u krvi - Les Répètes à Popette

Oh, ma Chouquette, je t'ai entendue...

Avant hier, l'une des roses que je Lui avait promise pour réaliser mon petit rêve de 7 secondes, était prête. Trois roses ont poussé sur la même branche dès l'instant où j'ai décidé que ça sera une blanche. Ca me laissait trois chances. Et c'est comme ça que je lui ai dit. Première chance demain, seconde chance début de semaine prochaine, troisième chance début de semaine suivante. C'est maintenant. Et j'ai pensé c'est maintenant qu'on se croise, 7 secondes, après cinq ans de communication exclusivement internet ou téléphonée. On sera là, face à face, corps, âme et esprit. La première fois.

Il a répondu après minuit. Il a dit "Je suis fatigué, vidé, épuisé, stressé, je rêve d'une nuit sourde, lourde, vertigineusement infinie."

Alors j'ai pensé oké, on va laisser passer la première chance alors... Et en même temps, ouais mais une belle rose blanche cueillie en passant, sur le chemin de ce lieu qui le vide, l'épuise, le stresse, ça peut lui faire sourire le coeur au petit jour... J'ai demandé à tout le beau monde ailé là haut de m'aider à décider. J'ai invité l'archange Michael et tout l'univers infini dans mes rêves, et qu'au réveil, je sache exactement sans doute permis que faire.

J'ai rêvé que j'étais avec mon amie La Muz, et elle me disait "Ah ben Il arrive", et je lui disais "Ah ouais ben faut que je repasse mon jean vite alors", et je me suis réveillée. Dans le doute. C'était tôt. J'avais dormi quatre heures à peine. Je me suis rendormie. J'ai laissé passer la première chance.

Je m'en suis voulue encore plus quand il s'est connecté et m'a causé deux minutes sur MSN. Il allait mieux. Et il m'a rassurée, en disant un truc gentil, sur quelque chose de particulier qui me cause des flippes depuis un temps. Il a dit qu'il y croyait profondément, que je fais du bien aux gens. J'ai pris ça pour une ouverture. Pas en Lui. En moi, dans mes flippes. J'ai repassé un jean, j'ai coupé une rose blanche pour lui, un arum blanc pour sa petite qu'il s'en allait voir à une heure qu'il m'a précisée, et à laquelle j'avais l'intention consciente d'être présente.

Mais l'inconscient, il fait ce qu'il veut, il n'écoute pas mes intentions si ça lui chante. Un bus m'est passé sous le nez. J'ai du attendre un quart d'heure le suivant. Le train venait de passer, j'ai dû attendre encore un quart d'heure. Le métro m'attendait lui. Sauf qu'il est resté sur le même quai une demie heure. Trafic bloqué pour problème technique. Je casse la surprise, dég' de l'éventualité d'avoir coupé mes fleurs pour rien, je lui envoie un message pour qu'il me sauve la mise, me dise où il se dirige et que je le chope à son arrivée. Mais il ne répond pas. Je suis sûre, Il a même pas vu qu'Il avait un message. Et voilà. J'avais prévu un peu d'avance. L'inconscient s'est chargé du retard. Si bien que je suis arrivée bien trop tard. Toute... Pleine de chagrin. De déception. Envers moi. Je n'arrivais pas à réaliser un si petit rêve de sept secondes... Et ze queshtchionne is... Pourquoi ? Pourquoi ? Fichtrediou pourquoi ?

Je Lui ai renvoyé un message tout triste, et puis j'ai été dispenser mon cours de montage chez mon amie et son amour. Ca aussi c'était prévu, et mon inconscient n'y a pas vu d'inconvénient. La route fut pénarde. En un rien de temps j'y étais. Et mon amie m'a dit "Ah on se crée des choses qu'on n'a pas l'air de vouloir avec les blocages. C'est les peurs. Tant qu'on ne les a pas identifiées et rassurées, on se rend pas compte de ce qu'on se sabote les rêves."

Le truc c'est que ça j'ai compris, depuis le temps. Je fais mon possible. J'ai cru que j'avais peur d'aimer. J'ai rassuré. J'ai cru que j'avais peur d'être aimée. J'ai rassurée. J'ai cru que j'avais peur de ses silences. J'ai rassuré. J'ai cru que j'avais peur de jouer, de vivre, de ne pas savoir. J'ai rassuré. J'ai su ce qui m'attendait. Et rien. Toujours là à me saboter inconsciemment mes démarches conscientes.

Elle est rigolote, elle s'est moquée de moi, j'adore, ça me fait chaque fois relativiser, alors je Lui ai envoyé un message pour dire la joie est revenue. Il devait m'appeler ce soir là aussi. Ca fait juste trois fois de suite qu'Il le dit et le fait pas. Mais j'y avais dit que sinon je l'appellerai, moi. Et je l'ai fait, ce midi. Il n'a pas répondu. Et ça me fait pas peur. Je sais ce qu'il traverse, en gros. Je sais l'effet que peuvent lui faire mes tsunamis de déclarations. Lui aussi, a ses peurs. C'est pas grave. N'empêche, je me suis encore saboté la com. C'était un test à vrai dire. Je n'ai pensé qu'au message que je lui laisserai si j'avais le répondeur. Et voilà. J'ai eu le répondeur.

Et puis quelques heures plus tard, j'ai trouvé. La flippe source de toutes les flippes. Oui c'est sûr, j'ai eu peur des silences, et c'est pas faut, j'ai eu peur d'aimer, d'être aimée, de me faire envoyer bouler, d'être abandonnée, de ne pas savoir ce qui m'attend, de ne pas comprendre la vie, comment elle fonctionne et comment on la vit heureux. Mais la flippe source, de toutes, les contient toutes. Alors forcément je tournais en rond. C'est comme ramasser des balles de tennis pendant que la machine continue à les envoyer valser. On peut s'essouffler longtemps, le terrain il sera jamais propre, y'aura toujours plein d'obus qui trainent partout pour se viander dessus.

La peur source, en moi, en toi ma Chouquette, ça y est je t'ai enfin entendue, c'est la peur de ne pas y arriver. Et c'est vieux. Très vieux. Ca date de l'âge de la raison au moins.

T'avais sept ans, t'as fait une année de CP avec 5/5 de moyenne générale, et là on t'as dit "C'est bien mais maintenant si tu veux qu'on soit très fiers et contents de toi, faut que t'en fasses autant jusqu'à tes 15 ans et chaque année y'aura plus à savoir, et ça sera plus dur alors pas de quoi se reposer sur ses lauriers tant que t'as pas le diplôme de perfection Vuk Karadzic à la sortie du collège."

Je peux qu'imaginer, ma Chouquette, je ne m'en souviens plus, je peux qu'imaginer l'effet que ça t'a fait. Je me souviens du jour où tu as eu un 3/5 en histoire, et où tu pleurais fort, fort, fort, je me souviens. Alors c'est sûr, qu'une voyante te dise que tu vas vivre le plus bel amour qui soit donné de vivre sur terre entre un homme et une femme, que t'as une mission pour aider l'humanité, que tu vas connaître la renommée dans l'humilité, que tu ne connaîtras plus de problèmes d'argent, vue d'ici, vue comme ça, c'est sûr, ça pouvait que te bloquer, tu pouvais que me freiner, que me dire non, j'veux pas, j'veux qu'on m'aime même si j'y arrive pas, j'veux être fière de moi, quoi que je fasse, quoi que j'arrive, où que j'échoue, parce que je suis, et c'est tout, je suis moi, et voilà, ça suffit. Je comprends que tu préférerais commencer par ça, que Lui te donne le sentiment d'être aimée, avant tout, avant tout accomplissement qui nous attend, je comprends parce que ce diplôme, tu l'as eu, et il n'a rien changé, on n'a pas été plus fier de toi, on ne t'a pas aimée autrement, rien, ça n'a rien changé, ils attendaient encore que tu fasses tout comme il faut, que tu n'échoue jamais, et quand tu as décidé d'échouer exprès, ils se sont inquiétés pour toi, pour ta capacité au bonheur, comme si ça changeait quelque chose à ce que tu es, réussir ou échouer. Ca change rien ma Chouquette. Et moi, je les ai cru. Pardonne-moi ma toute douce. J'étais petite moi aussi, et j'ai mis plein de temps à comprendre qu'ils avaient tort. Qu'ils auraient dû m'aimer sans conditions, parce que c'est comme ça, qu'on aime, qu'on est content, qu'on est fier, pas autrement.

J'en pleure ma Chouquette, j'en tremble de pleurs, c'est un sanglot immense, le raz-de-marrée qui rompt le barrage le plus immense qu'on a pu poser entre toi et moi. T'auras plus besoin maintenant, ma Chouquette, de commencer par te faire aimer de Lui, de qui que ce soit, avant d'accomplir quoi que ce soit. Parce que moi je t'aime, parce que moi, tu verras, dès ce jour, je m'en ficherai, que je réussisse ou que j'échoue quelque chose que je veux faire, je t'aimerai, parce que tu es, pas parce que t'y arrives, pas parce que t'es douée, pas pour tout ce que tu peux, et bien avant que tu n'arrives à tout ce que tu peux. Je t'aime ma toute jolie. T'en fais pas. Tu n'auras plus rien à accomplir pour ça.

Ma petite aile d'amour... je t'aime... fort... fort... fort...

mercredi, juin 08, 2011

...*gros soupir*...

Y'a un gros gros gros frein en moi. Comment j'fais pour le lever celui-là ? D'où il vient ? J'ai identifié les sensations qui vont avec. Mais il est lourd. Par moments, j'ai l'impression c'est parti, et puis vlan. Je veux rester dans mon enthousiasme, mon élan, ma joie. Mais ils sont là que par à coups en ce moment. C'est dur de changer. C'est dur de ressusciter. Certains y arrivent certainement comme ça paf, du jour au lendemain, une révélation et c'est parti, moi, j'en ai tous les trois jours des révélations, et je piétine encore. La transformation a commencé en octobre 2009. Ca fait un bail. Et j'y suis pas encore, dans cette nouvelle vie, toute autre, toute joie, toute abondance, toute amour. Pourquoi ? Comment je fais, ma... ma qui ?

Il manque quelqu'un. Y'a moi Popette, y'a la môme Chouquette, et il manque encore quelqu'un. Quelqu'un qui voit tout d'au dessus. L'aigle en moi. Le vieux sage. La part qui sait où on va. La part qui envoie les panneaux de signalisation. La part que j'comprends pas. On est forcément triple. Le deux, ça colle pas. C'est jamais deux. C'est papa, maman et moi. C'est le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. C'est le conscient, le subconscient et l'inconscient. C'est le moi, le surmoi et le hors-là. C'est le corps, l'âme, l'esprit. L'Être, c'est forcément triple.

Comment j'vais l'appeler ? Le troisième larron de la foire ? Disons Lyre. Lyre Cent-Lys. Lyre Larigot De Cent-Lys. Voilà. Ca me plait assez. Elle, lui, le ça, je sais pas. Si ça lui plait pas, il, elle, ça n'a qu'à me dire. Là, je l'entends pas. Je crois pas.

Alors donc. Comment je fais, ma Lyre ?

Lyre : Ben tu fonces, on te l'a dit mille et une fois.
Popette : J'essaye. J'y arrive pas.
Chouquette : Et moi, ça me fait peur.
Lyre : Et pourquoi ça ?
Popette : C'est la faute à Chouquette. Elle a peur.
Chouquette : C'est la faute à Popette. Elle fait son dictateur.
Popette : En théorie, j'ai saisi. Je crois. C'est en pratique. Je me cogne à ce gros gros gros frein.
Lyre : Par exemple...?
Chouquette : Je veux bien jouer avec Popette, les autres j'ai encore peur.
Lyre : Pourtant t'as des amis sympas, y'a pas de quoi. Ca te passera, va, en faisant.
Popette : Je sens venir des possibles immenses, et je traine, je sais pas, je sais pas ce qui est beau, bien, bon, je n'arrive pas à choisir, au jour le jour, sans savoir où je vais, et les jours passent, et je vais nul part, et l'argent ne rentre pas, il ne fait que sortir, et très vite, il faudra, et ça me fait peur, mais j'avance pas, pas là où je sens les possibles, c'est comme si j'attendais de ne plus avoir d'autre choix que de faire autre chose, chose qui ne serait pas à moi de faire, mais qui fera salaire.
Lyre : Pourtant, on t'as dit où tu vas. On te l'a éclairé le chemin.
Popette : Oui. Et y'a ce frein. J'ai plus qu'à traduire la version finale du mini-livre, un dernier coup de brosse avant mise en vente, j'ai plus qu'à passer l'annonce chez les anges du business, j'ai plus qu'à mettre en ligne le site, j'ai plus qu'à lancer la hotline, j'ai plus qu'à. Mais je me prends le chou sur Lui, appellera, appellera pas, aimera, n'aimera pas, et les autres, parce que y'en a d'autres en attendant, ils voient la lumière qui s'allume en moi, ça leur fait envie, ils veulent qu'on s'amuse, qu'on parte en escapade, et moi, je sais pas, je sais pas, je sais pas. En attendant je fais pas. Et cet éclairage, ces confirmations, c'est comme... une mise en lumière du gros gros gros frein. Comme si j'arrivais plus à rien tant qu'une part au moins n'est pas réalisée, manifestée, en vrai, pas juste en éclairage. Et tu vois la part dont je parle. Celle qui fixe mes attentes. C'est pas ce qui dépend de moi. C'est ce qui dépend des autres. Ca me freine et je fais pas ce qui dépend de moi. Ou alors klaï-klaaaaï l'escargot. C'est comme une inertie qui me retient.
Lyre : Bon, Popette. T'as fini les histoires ? C'est un manque de foi et c'est tout. La foi en toi. La foi en la vie. La foi en cet éclairage. Tu fais ta flemmasse. Tous les prétextes sont bons. C'est ce que tu te dis. Et tu restes mollasse. Tu sais pas. C'est ce que tu te dis. Et tu choisis pas. En attendant, y'a ton fraisier qu'a besoin d'être accroché aux tuteurs. Tes étoiles rouges aussi. Tes rosiers qui se font bouffer par les acariens tout entiers. Tu te laisses tomber des planches en bois sur les orteils et tu peux plus marcher. La vaisselle s'accumule depuis. Le linge pareil. Le ménage on en parle pas. Et le courrier. Et les impôts. Et les demandes d'ISBN. Et la traduction. Et le site. Et tout ça. T'as pas de temps à perdre à te prendre la tête. T'avances. Arrête de te dire que t'es freinée, que t'avances pas, que tu sais pas. T'avances, et tu sais où tu vas. Rassure Chouquette, occupe-toi de toi, de ton chez toi, et ouvre-toi au monde. T'y as ta place. Prends-la. Ton grand amour fuyant, laisse-le fuir, tu sais que tout se fera quand il sera l'heure et pas avant. Les autres qui veulent s'amuser, tu fais comme tu le sens, si ça t'amuse, amuse-toi, si ça t'amuse pas, file. Et les copains, décide que c'est les tiens. Pas ceux de ton amie. C'est aussi les tiens. Allez, Popette. Fonce.
Chouquette : Allez Po-pette ! Allez Po-pette ! Allez Po-pette !
Popette : J'ai envie de dormir...
Lyre : Popette, tu as une décision et un engagement à prendre. Pas pour l'avenir, pour maintenant. C'est comme ton histoire de clopes. Tu veux arrêter, tu prends un engagement de quelques heures et avant la fin de la journée t'es au tabac. Tu sais bien que c'est pas comme ça qu'on vit sa vie. Tu fais comme ça pour tout depuis des mois. Engage-toi. Fermement. Et n'en démords plus pour rien au monde. Commonne-commonne-commonne !
Chouquette : Allez Po-pette !
Popette : Après la sieste...?

... * gros, gros, gros soupir*...

lundi, juin 06, 2011

Dans mon jardin divers






Je l'aime, et c'est comme ça

Pas autrement. Il peut m'esquiver des jours, passer sous silence mes plus belles déclarations, repousser indéfiniment le moment où il acceptera d'y faire face, il m'aura pas, j'l'engueulerai pas. C'est comme ça. C'est pas autrement. Et c'est pas un problème. Je trouve tout ça mignon même. Parce que je sais. Y'a des choses qu'il dit. Et comme il les dit... *soupir*... Je sais. Il m'aime aussi. Peut être qu'il réalise pas encore. Peut être qu'il s'en cache. Peut être qu'il veut y échapper. Peut être qu'il est plus timide qu'il n'en a l'air. Mais il m'aime. C'est comme ça. C'est pas un problème.

C'est juste que ça me rend tellement con par moments... Il a dit "On s'appelle ce soir ?" et moi, j'ai totalement zappé mon webinar avec les ricains, j'pensais plus qu'à ça. C'est pas grave, j'vais rattraper, mais quand même. J'aime pas être comme ça. J'dirai même plus. J'déteste. Le voilà not' vrai problème Chouquette. C'est pas lui. C'est toi. T'as peur.

T'as peur qu'il te zappe. J'ai beau te le dire, te le faire confirmer, y'a rien à faire tu peux pas juste laisser aller, laisser faire, en confiance. Alors ma jolie ? Pourquoi ça te fait peur comme ça ? Faut qu'on guérisse ça, on peut pas rester comme ça, lui, il changera pas pour nos beaux yeux faut pas croire. Alors dis-moi. Pourquoi ça te fait peur ?

- C'est pas lui. C'est que toi, t'es cap' de tout oublier pour quelqu'un, même moi, tu peux me laisser poireauter des années enfermée dans le noir, t'es cap' de vivre la vie d'un autre à la place de la nôtre, et tu te dis quand on aura fait ça, et qu'on l'aura guéri de ci, on pourra s'amuser tous ensemble, et ça se passe jamais comme ça, quand ils sont guéris, y'a toujours pas de place pour moi, et toi tu te tires, tu me sauves en quelque sorte, mais après t'es tellement triste et j'ai tellement peur qu'on reste toutes les deux dans le noir. J'veux pas. J'veux qu't'arrête. J'veux qu'on vive notre vie, en pleine lumière, sous le soleil exactement, et lui, s'il t'aime, ben il fera avec. Comme t'essaye de faire avec ce qu'il est. J'veux pas que tu m'effaces au nom d'un amour à sens unique. Tu comprends ?

...

- On vient de se trouver. Et j'aime ça. Tu sais. J'veux pas que tu m'enfermes.

Mais je veux pas t'enfermer ! Moi aussi j'aime ça.

- Ben pourtant t'interprètes tout de travers. On reçoit plein de signaux en ce moment, et toi tu les vois comme ça t'arrange, juste pour me rassurer, mais tu crois que ça va venir d'ailleurs, de lui, d'ailleurs, de quand t'auras accompli ci ou quand t'auras réalisé ça, peu importe, c'est pas vrai, c'est toi, toi seule qui peux me rassurer et c'est tout de suite, maintenant, là, ici. Et suffit pas de dire. Suffit pas de dire "imaginaire" pour qu'imaginaire soit. Suffit pas de dire "je t'aime" pour qu'amour soit. Suffit pas de dire "j't'ai retrouvé" pour qu'il y ait retrouvailles. Vas-y. Vas-y lance-toi dans la vie. Tu crois que lui il va zapper un truc dans sa vie toute misérable qu'elle puisse être parfois pour passer un moment avec toi ? Tu vois bien, y'a pas moyen. Alors tu fais pareil. Et si tu passes à côté ben c'est pas grave y'en aura d'autres. C'est moi le plus important. Moi, faut pas que tu me passes à côté, et le reste suivra. Tu comprends ?

...

- Tu comprends pas ?

Si Chouquette, mais j'sais pas comment faire. C'est ta peur qui me fait faire comme ça. J'veux pas que tu te sentes abandonnée, ni triste, ni blessée.

- Moi, y'a que toi qui puisses m'abandonner, m’attrister, me blesser. Les autres j'm'en fous. Royal. Et je viens de t'expliquer comment. Alors on fait quoi ?

Ben... On vit ? Hein ? Et advienne que pourra ? Hein ? Mais arrête d'avoir peur ça me perturbe, vraiment.

- Promis, j'essaye.

Ben promis, j'essaye aussi.

- D'accord.

D'accord.

Eviter le conflit, c'est apaiser toute l'humainté

Encore une petite leçon d'enfants aux adultes de leur temps. Et si la présomption d'amour, d'innocence, de pardon, n'étaient pas que naïveté et manque d'expérience...?

jeudi, juin 02, 2011

L'enfant intérieur

Nouvelle petite leçon d'enfants aux adultes de leur temps en vidéo sur pratiks.com aussi :

mercredi, juin 01, 2011

Tu suces ton pouce, toi ?

Première petite leçon des enfants aux adultes de leur temps en vidéo :

Ma p'tite Chouquette adorée chérie,

J'comprends que tu boudes. C'est pas très sympa tout ça. Ca m'rappelle qu'il est comme ça, Monsieur Porte Le Monde, et comment il sait aussi nous démonter.

Moi j'sais pas. Qu'est-ce qu'on fait d'après toi ? On lui tord les petits orteils ?

- Nan. On fait comme lui. On dit plus rien. Et s'il cause on répond à côté un truc qu'a rien à voir.

Ouais mais c'est de la vengeance ça ma p'tite Chouquette, nous on n'est pas comme Lui.

- M'en fous. J'boude. J'y dis plus rien, moi.

Bon. On dit plus rien alors.

Ca fait une semaine qu'il a reçu sa belle carte de voeux pas comme d'autres, on s'est marré dessus trois semaines pour Lui faire de la joie, c'est raté, qu'est-ce tu veux y faire. On va s'amuser pour nous et l'Humanité et puis voilà.

- N'empêche que j'boude. Voilà. C'est tout.

Bon... Mais moi j'y suis pour rien, et je t'aime, moi...

- Toi aussi, j'te boude. Elle est où la Grande, qui décide tout du tac au tac et qui fonce ? Hein ? Elle est où ? Les jours passent et toi, tu te laisses freiner. Et on vit pas. J'en ai marre. Marre. Marre.

Eh, dis... Tu pourrais être un peu gentille avec moi. J'fais pas exprès. J'suis paumée en ce moment, c'est tout. C'est normal. T'as vu la transformation ?

- Oui ben c'est pas fini, t'es pas au bout. Le bout, c'est la vie. Et moi, j'veux vivre. C'est quand même pas la mer à boire.

Tu me conseilles quoi toi ?

- Tu te concentres déjà un peu mieux sur ton taf ce mois-ci et on voit ce qui se passe. T'oublies les copains, les amours, et tu bosses, comme tu sais l'faire. T'as une mission j'te rappelle.

Ouaips. Une mission... Et tu trouves que c'est pas un océan à avaler de croire à ça, toi ?

- T'y a déjà cru, Miss Willis Della Bruce.

C'est vrai.

- Et t'as vécu.

C'est vrai. Et ça ne m'a pas menée à des expériences toutes agréables.

- Et alors ? C'est pas agréable de jouer avec moi ? Tu crois sans tout ça t'y serais arrivée coincée que t'étais ?

C'est vrai. N'empêche t'as la trouille ma Chouquette. Et je voudrais te protéger un peu, pour changer.

- On en a vécu plein, on s'en fout. Contente-toi de me consoler, de me cajoler, de me rigoler.

Mais j'y comprends rien à tout ça... Je sais pas comment faut faire pour bien faire.

- On s'en fout j'te dis. Tu veux toujours tout comprendre. On s'en fout.

N'empêche Il a un sacré problème s'Il arrive pas à réagir à un acte d'amour aussi pur et puissant.

- On s'en fout de Lui, j'te dis ! Tu m'énerves !

Oui. Sorry. Oké. D'ac. On s'fout dans notre grotte et on réalise un autre rêve. Lui, on verra plus tard t'manières ça va bien s'passer. Oké ?

- Lui, j'le boude. Pour l'autre rêve, c'est oké. On montre ?

On montre.