lundi, mars 12, 2007

Qu’est-ce qui crée l’attirance ?

Toujours d’après les Ricains, si prompts à élucider les grands mystères, contrairement à l’idée que l’on se reçoit, il ne s’agit nullement d’être grand, beau, mince, musclé, intelligent et riche. Tout n’est qu’une question d’assurance.

On peut être petit, laid, con et pauvre et se taper Angelina Jolie ?! Et oui… En théorie. Bien que, toujours en théorie, il soit plus aisé d’être sûr de soi lorsqu’on devient (et non né) grand, beau, intelligent et riche.

C’est même donne quel que soit le sexe et son opposé. La seule chose qui importe, c’est être sûr de soi, à savoir, se connaître, s’assumer, répondre à ses besoins, suivre ses envies, ne pas attendre après l’autre pour se sentir heureux, surtout pas en se faisant des films d’horreur, avoir sa propre vie, considérer son temps comme quelque chose de précieux, un refus comme une chance d’avoir évité ce que l’on ne mérite pas, et ne jamais se laisser emporter par un coup de nerf, ceci valant plus particulièrement pour les femmes qui se font illico tapisser hystériques au moindre coup d’émotion.

Autrement dit, et là, j’radote encore un ptit coup : gens, positivez, offrez-vous le meilleur de vous-mêmes. Ca vous fera maxi un sourire et un compliment, deux fois par jour, matin et soir devant le miroir, pendant un mois, et voilà !

Ca me fait un peu rigoler tout ça, mais… n’empêche… J’ai entendu tant de "Elle n’a pas voulu de moi parce que je me descends trop", de "J’ai la trouille de mal faire, je fais toujours tout de travers", de "Oh le salaud, j’ai couché avec lui le premier soir tellement je l’ai trouvé bien et je n’ai pas une nouvelle depuis une semaine !" de "Mais je lui dis ce qui ne va pas, j’arrête pas ! Il n’entend jamais rien !" de "Elle cause, elle cause, c’est tout ce qu’elle sait faire, ça me saoule…" et tant de "On m’a fait trop de mal, ça ne se passera plus comme ça !" qui se terminent toujours par un "Tou(te)s les mêmes !"… J’en ai tant entendu que peut être, peut être, ces Ricains n’ont pas tort…

Ca m’arrangerait, notez. Ca voudrait dire que je suis fin prête à ressentir l’amour dans la réalité comme Hilda le ressent dans mon imaginaire, tout en, et c’est le plus important pour moi, tout en n’en ressentant pas le besoin.

Ceci clôt le chapitre Madame Moi-Je entamé en décembre. Tous mes espoirs, mes principes, mes cohérences on retrouvé leur place en moi.

A présent, vivons !

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