(sic)
J’avais un coq terrible
C’était un vrai diable
Sous la pluie et dans le vent
Il se tenait toujours droit
Les plumes volaient à travers le village
Chez nous, y’avait toujours de bons oeufs
J’avais un coq terrible
C’était un vrai fou
Dès qu’il picorait une poulette
Elle était comme frappée d’un gourdin
Et les poulettes sont de drôles d’oiseaux
Leur coeur craque toujours pour une belle brute qui picore bien
Pour lui, il n’y avait pas que les poulettes, de charmantes
Non, celui-là sautait aussi sur les oies et les canes
Et sur les dindes alors... Dès qu’il avait une chance !
Bah... Le principe est le même
Tout le reste, c’est des nuances
J’avais un coq terrible
Il était un peu étrange
Le jour, un peu comateux
Mais la nuit, toujours en éveil
Les filles de mon village en ont entendu parler
Grâce à ce coq, moi aussi j’avais bonne réputation
Pour lui, il n’y avait pas que les poulettes, de charmantes
Non, celui-là sautait aussi sur les oies et les canes
Et sur les dindes alors... Dès qu’il avait une chance !
Bah... Le principe est le même
Tout le reste, c’est des nuances
J’avais un coq terrible
C’était le champion du monde
Aujourd’hui les coqs sont bizarres, le moindre poil les dérange
Je n’en connais pas la raison, c’est une autre époque
Toujours est-il qu’à côté de mon coq
Tous les autres, c’est qu’des mauviettes
J’ai 65 ans, l’automne tardive approche
Mes vieux amis voyagent et j’attends mon tour aussi
Cette vieillesse ne me serait pas si affreuse
Si j’entendais le coq chanter, au moins une fois par mois
Alors écoute bien le conseil que pépé va te donner
Quand tu as un coq jeune, ne le laisse pas en peine
Laisse le voler, que les poulettes le voient
Après, il sera trop tard, au coq aussi, le temps est compté
(traduction bâclée de "Pesma o jednom petlu" - Djordje Balasevic, chanson que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien bleu de la page qui s'affichera sous vos yeux confus... quoi... c'est pas en cyrillique, c'est déjà ça !)
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