Secousse intense sur grand écran
Quand Luka balance sa téloche par la fenêtre et la plombe de son fusil de chasse pour un trop plein de conneries dites dont même l'infime part de vérité est insupportable, c'est en fait moi qu'il me montre.
Quand sa femme se pique un delirium intuitif des horreurs à venir, c'est ma rage qui suinte de partout.
Quand tout le monde ignore les deux voisins tués, c'est encore mon refus de savoir le détail du massacre qui est montré du doigt.
Quand les militaires se tapent un bon vrai rail de coke, c'est comme "un viol, deux viols, trois viols", pour me faire rire, juste le temps de me sécher les larmes.
Mais quand Luka et Sabaha s'offrent un tour vertigineux de brancard, quand ils goûtent une pastèque, c'est mon rêve d'être qui devient évidant.
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