dimanche, août 13, 2006

Conséquemment, bilan de l’année silencieuse : l’Amour est mort. N’en reste qu’une forme de foi.

Durant ce temps où j’étais ailleurs, j’ai expérimenté les amours exprimés. Philia, Eros, Agapê, tout y est passé. Et en ai effarouché plus d’un.

J’ai aimé un écrivain. Il a dit : « Te fatigue pas avec ça. »

J’ai aimé un Ours. Il n’a rien vu.

J’ai aimé les inconnus. Ils m’ont à peine regardée pensant : « Qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ».

J’ai aimé les fleurs, les chats, les mômes. Eux, voyez-vous, se rendent bien compte que leur bonheur est là, et c’est vers là qu’ils tendent. C’est bien que « on » a oublié quelque chose de tout naturel, dont il ne reste trace que dans les religions : Le paradis est terrestre. Il n’y a pas de porte et « on » n’a pas besoin de clé.

Va faire comprendre ça à "on", cocotte... Va...

Cocotte se tire. Cocotte fatigue. Cocotte boue.

Rage d'anamour.