dimanche, août 20, 2006

Insomnie

La foule. Violente. Mouvementée. Je me cache. Raté. Le Padre. Ses yeux colères. Immenses. Enragés. Angoissants. Ses poings. Serrés. De chacun, il sort l'index et le majeur. En forme de ciseaux. Les deux enserrent mon cou, un pour chaque artère. Le courroux décuple les forces. Il me soulève comme ça, par là. Il hurle.

"Quand est-ce que tu seras heureuse ?! Tu veux que je t'apprenne à être heureuse ?!"

Il me relâche pour mieux cogner. Il n'en a pas le temps. Je me réveille.

Padre n'appelle jamais. J'ai attendu qu'il le fasse. On ne parle pas. On a un lien comme ça. Inconscient. Flippant. D'incommunicabilité.

Il a appelé.

Tout est si dur... Indicible...

Objectif. M'évader. Vital.

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