samedi, avril 07, 2007

Oui. Bon.

Que j’sois encore en train de m’enflammer pour un autre gars, j’veux bien, mais la première fois, ça… M’enfin… Elle était bien bonne !

Il est vrai toutefois, que je pense beaucoup à Enis depuis samedi dernier et ce de façon plus sexuée que potache. Il est vrai que j’ai tout le temps envie de sa présence, bien que son absence ne me dérange pas.

Il est vrai que j’ai néanmoins été déçue d’apprendre que nous ne nous reverrons pas aujourd’hui, et qu’il préférerait le faire lundi qui vient, quand je serais à Nancy, pour une semaine. Il est vrai que j’ai bien cru qu’il m’embrasserait, jeudi dernier. Nous nous sommes revus plus vite que prévu. J’avais tout ce qu’il faut, mais on n’a pas prononcé le mot boulot de l’aprème.

Il est vrai que je me suis sentie comme si je n’avais eu jusque là aucune expérience, comme si elles devenaient quantité négligeable face à mon ignorance de comment il aurait fallu agir à ce moment.

Il est vrai que c’est la première fois que j’ai le temps de connaître un peu avant de désirer, et de désirer un peu, avant de me lancer dans une histoire. C’est une impression, c’est juste que, jusque là, ceux pour lesquels j’avais craqué comme ça sont devenus potaches, et que j’ai du coup oublié de nourrir le sentiment sans m’en rendre compte, en en nourrissant un autre, plus fraternel. Cette semaine encore, peut être une de plus, je m’accorde à croire qu’histoire il y aura, le moment venu…

Du coup, j’ai beaucoup écouté. Du coup, il a beaucoup parlé. De lui. Des autres. Des sociétés. Des principes.

Il est vrai que j’ai aimé ce qu’il disait. J’ai pu observer des comportements depuis d’un œil tout neuf. Il est vrai que j’adore voir s’ouvrir de nouvelles perspectives.

Il est vrai que j’ai l’impression d’avoir commis un tas de maladresses sans lesquelles il l’aurait fait. Il est vrai que la semaine à venir me paraît une éternité à tirer.

Il est vrai que, néanmoins, je me sens sereine et enthousiaste. A mon retour, j’en aurais à lui en raconter… Je le ferai rire encore. Il est vrai que j’aime le faire rire. Tant et si bien que, j’crois bien qu’il me perçoit comme quelqu’un de très dynamique et extraverti.

Il est vrai que je reste persuadée que dans l’histoire, ni lui ni moi ne sommes au bout de nos surprises.

Et il est vrai qu’on s’entend bien, qu’on a, comme qui dirait, des goûts en commun et des principes partagés. (Lui aussi, c’est un psychorigide ! Ha !)

Bref, les amis. Hilda est de retour… Plus sûre d’elle que jamais… Tous aux abris…

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