J'en rêve encore
Sur mon oreiller, pour m'endormir, je rêve encore de Lui. Comme quoi, c'est bien en moi que le lâcher prise doit se faire. Comme quoi, rien, jamais, ne se résout complétement en dehors, tant que ça ne se résout pas en dedans. C'est plus grand chose. Il débarque, à l'improviste. Je lui fais une belle joie. Il me dit "Tais-toi un peu". Et je m'endors.
J'ai du mal à penser à autre chose dans ce moment en particulier. C'est comme quand j'avais douze ans, et toujours un rêve d'amour à me raconter pour m'emporter au pays du dodo. C'est bêta. Et c'est frustrant. Encore plus frustrant qu'avant que je mette moi-même pourtant le mot fin à la newsletter d'amour dont j'emplissais sa boitàmails.
Encore une fois, je dois être trop empressée. Vouloir zapper le processus de pousse et en arriver direct au résultat de la fleur.
Mais c'est que ça me donne une impression de tout ça pour ça, et qu'il lui suffirait de trois mots pour que ça rebelote. Et c'est pas dit que ce soit qu'une impression fausse.
Alors je te le demande, mon Ange, mon Moi d'Ailleurs, ma Créativité, fais bien en sorte que si ça se produit encore, cette fois, ça soit pour notre bien-être, et non pas une nouvelle leçon de bien-être. S'il m'en faut d'autres, des leçons, qu'elles se fassent avec d'autres. S'il n'y en a pas de possible là pour nous, qu'il se taise et que je me taise à jamais. Parce qu'avec Lui, je ne souhaite que notre bien-être.
Tu peux faire ça pour moi ?