mardi, avril 20, 2004

Remontée vers le nord

Chez C.
Telle la fusée, je suis passée le temps de bien faire comprendre à B., une copine à C. que je ne connaissais pas, qu’elle peut rajouter à son état civil : Miss Fesses Douces. S. me l’avait présentée ainsi, ainsi elle restera. (Il va falloir que j’invente des ptits noms à tout ce beau monde, on s’en sortira pas avec les initiales...)
Depuis la gare, les folles m’ont fourré un sandwich dans le bide (mémorable le retournement des sièges avant de la chignole pour me voir becter à l’arrière) et emmenée direct au Kakahoquet. Nous avons été gâtées, il y avait beaucoup de hoqueteurs. Nous en sommes sorties bredouille, puisque C. n’a pas voulu chanter, et que je n’ai toujours pas vu N. Oui. Si j’y vais, c’est pour voir le fameux N. Or, N. m’en veut sûrement pour je ne sais quoi. A tous les coups, si j’y suis, c’est qu’il n’y sera pas. Tous les autres l’ont déjà vu au moins une fois. Peut être qu’il faudrait l’informer du fait qu’une dingue le guette ?
Direction la boîte à ringues. J’ai tenté d’apprendre le madison avec B., je l’ai faite valser sur toute la piste en cognant tout ce qui se trouvait sur mon chemin, nous avons secoué notre popotin au rythme du raï, je l’ai délaissée cinq minutes pour prendre le droit de danser sexy avec un inconnu (fameux le coup de « lève les bras, tortille du cul, mon pull sur tes hanches, je te tiens, tu es ma prisonnière ») et il était déjà quatre heures.
Je baillais à m’en faire craquer la mâchoire, rapport au jeunot qu’est passé dans mon compartiment de train des heures plus tôt :
Le jeunot : J’peux ?
Moi (lâche ma gratte) : Oué.
Le jeunot : T’fumes des oinjes ?
Moi : Oué.
Le jeunot : Tiens. Fume.
Moi : Merci.
A priori, c’était juste pour faire ma communicative. J’ai tiré trois lattes et j’lui ai rendu son tompousse. J’sais pas trop ce qu’il a mis dedans, mais ça a suffit à me fracasser pour les trois heures qui ont suivies.
Me suis endormie aussi sec que j’me suis retrouvée haut perchée à l’horizontale. (C’est une précision pour titiller S. : j’ai dormi là haut sans broncher cette fois. Héhé.)
Au petit jour, entre midi et treize heures, c’est un nain, haut comme trois grains de raisin, qu’est venu me réveiller. Ça m’a fait ma ptite gym du réveil. Adorable, ce petit monstre...
Mon train partant dans les environs de quatorze heures, j’ai pris le suivant, et voilà. Fini. Beuouuuh...

Aucun commentaire: