dimanche, avril 18, 2004

Vadrouille dans le sud

Dans les trains, hacero migaja
Je ne le réalise qu’à l’instant. Cette fois c’est terminé. Nous ne pouvons plus nous retrouver. Ne reste plus que le hasard, qui, pour sûr, n’en fera rien. C’est en train de creuser son trou, quelque part dans le sud. C’est peut être par ici que tu es passé... C’est peut être par là que tu vis... Peut être pas. Je ne sais pas.
Le train longe la mer. Il pleut. Au moment où une vague se fracasse contre les rochers pour grimper haut et se montrer à mon regard, un train passe en sens inverse pour la lui cacher. Comme les flammes d’un feu de camp, le fracas des vagues, leurs mille morceaux, offrent un plaisir irraisonné aux yeux. C’est un peu comme ça que tu t’es donné à moi. Le plaisir que tu m’as offert a été emporté dans la seconde par un train à double berzingue, contre tous mes sens.
La vitta è de plus en plus bella, tu sais ? Si le hasard, par hasard, croisait ta route à la mienne, j’espère que ce sera un jour où je serais si éclatante, que les gens me prendraient pour une apparition, que tu m’aimerais dans l’instant, avant même de te rendre compte que c’est moi que tu aurais aimé.
Dans le cas où, n’importe quand, n’importe où, n’importe comment, tu aurais toujours le même effet sur ma raison et mes sentiments, je préférerais qu’il en soit ainsi.
Tant d’brasses,
Adiable, Idiot De La Luna
Bulle Funambule

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