mercredi, juillet 07, 2004

Paroles croustillantes

Dans le temps, l'apostrophe noire et singulière a raisonné. En escaladant la montagne, la concoyote, très lourde, s'envoit l'ombre d'un homme. Soporifique, marbrée, ensorcelée, la mousse des bois caracole à la minute où je vous parle.
Précieuse, pitoyable, pouilleuse, la prétention d'être canarde la valeur intrasèque dans un tonneau. Les tomates cerises qui se gondolent presque, s'allongent et foisonnent dans la caverne.
Péniblement sauvage, la mémoire s'enrichit de la margarine à cet instant. Perpendiculairement fugace, la hantise de découvrir la poudre d'escampette dans les cieux...
En s'abstenant de disparaître, l'oracle volcanique empeste les joyeux lutins. Siffler c'est s'enfermer en paradant. Enluminer c'est se morfondre en s'apesentant.

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