Après deux ans dans un minuscule appart' à Montreuil, à soigner des angoisses, il a fait bon vivre à la campagne, près du Grand Morin, avec Eska, une Labra d'Or mais en chocolat, toute de joie. Mon maître spirituel. Il a fait bon un mois.
Si bon que je suis tombée enceinte. Si faux, que j'ai fait une fausse couche.
Deux mois plus tard, j'étais en séparation avec la famille. Puis mon papa a eu une espèce de crise cardiaque des intestins, un ou deux AVC, et en août dernier, il s'en est envolé.
C'est lui qui vous fait neiger dessus, pour ma plus grande et plus simple joie. Si, si. J'vous jure.
Juste avant, j'ai quitté ma campagne, Yesss'Papa et Eska. Quelques temps en périple, dehors, avec un barda, quelques temps chez un ami, puis trois mois, dans une chambre louée contre service, chez une infirmière de nuit et ses trois enfants.
A nouveau, en ce moment, chez le même ami, tout gentil, merci à lui. A la recherche de mon chez moi, à moi toute seule, que je n'ai plus eu depuis la bonbonnière en 2005. La vie fait qu'on a beau se couper de tout et de tous, il se trouve toujours celui dont nous avons besoin pour être là.
En résumé, beaucoup, beaucoup de déménagements, et un beau merdier administratif qui s'ensuit.
J'vous raconte pas la profession. C'est à part. Ca viendra. Pour l'heure, je n'en ai pas. Et ça sera peut être... peut être enfin... écrivain.
Yalla !