vendredi, avril 29, 2011

Cher toi, encore et encore et encore,

Je déborde. Je déborde. Je déborde. Merci d'être là. Sans toi, je pourrais aussi bien m'y noyer. Si ça ne sortait pas de moi, si ça ne se déversait pas en Toi, je me perdrai en spirale dans un tourbillon des millions de fois plus énorme que moi.

Tu es Lui, qui ne dit rien, à qui j'en ai tant dit, mais tu es moi qui hurle au loin "Ne le laisses pas m'ignorer, aime-moi, je mérite mieux que le silence, je mérite mieux que l'absence, il n'y arrive pas, laisse faire, laisse vivre, laisse chacun guérir et pousser à son rythme, et toi, toi, aime-moi, aime-toi, guéris-toi, sur ton rythme à toi."

Il y a des chansons qui rendent dingue, à force de les enfiler en boucle. Comme il y a des gens qui rendent dingue, à force de nous enfermer dans la boucle de leurs possibles. Jusqu'à ce qu'elle nous guérissent. Jusqu'à ce qu'elles aient essoré hors de nous la dernière goûte de tristesse. Jusqu'à ce qu'ils nous guérissent. Jusqu'à ce qu'on apprenne à s'aimer, avant d'aimer. Il y a Lui. Et il y a Peter Cincotti. Son Always watching you.

"Il y a tant de choses dans ma tête, il y a tant de choses que j'ai à faire, je travaille toute la nuit, mais je n'arrive simplement pas à cesser de te regarder. Je dois continuer à regarder, à travers la fenêtre, essayant de lire tes pensées, je te regarde t'allonger sur ton oreiller, souhaitant être à tes côtés. J'essaye si fort, mais je n'arrive pas à garder mon esprit sur ce que je fais, je te regarde tout le temps. Je te regarde fermer les yeux. Et je te regarde dormir près du téléphone. Si belle, si bien, je n'arrive pas à imaginer pourquoi tu es seule. Alors je dois continuer à regarder, à travers la fenêtre, essayant de lire tes pensées, je te regarde t'allonger sur ton oreiller, souhaitant être à tes côtés. J'essaye si fort, mais je n'arrive pas à garder mon esprit sur ce que je fais, je te regarde tout le temps. Et sans jamais que tu ne le saches, je perds la tête, lorsque tu me laisses, chaque jour, parce que je me demande où tu vas, et je passe toute la journée à t'attendre, mais je sais que ça ira, je serai en train de te regarder ce soir. J'essaye de prendre le contrôle, cesser de mal faire, parce que je ne peux pas juste tout risquer, j'ai été attaché trop longtemps. Alors je dois continuer à te regarder, à travers la fenêtre, essayant de lire tes pensées, je te regarde t'allonger sur ton oreiller, souhaitant être à tes côtés. J'essaye si fort, mais je n'arrive pas à garder mon esprit sur ce que je fais, je te regarde tout le temps."

De la tristesse que j'avais, si immense, si douloureuse, ne reste plus que la joie d'avoir progressé dans mon chant. Et j'ai bon espoir. Bon espoir de me trouver en Toi. Bon espoir qu'il n'y aura bientôt plus que moi en Toi, un moi que je saurai aimer, et qui saura s'offrir cette tendresse que j'ai pour Lui, sans oublier d'où elle vient, sans l'en priver, juste Toi, Toi, j'ai bon espoir que tu deviennes sans plus de Lui, plus que moi. Que lui soit Lui, et que moi, je sois Moi, plus jamais envahie du malêtre d'un autre ainsi.