samedi, avril 30, 2011

Et je n'irai pas en repérage. Parce que c'est fini.

Je suis une saprée grande coquine. C'est vrai, c'est tout moi, d'aller prendre un immense bouquet de fleurs, un immense paquet de tagadas, et entraîner tout un wagon de gens à faire sourire celui que j'aime. J'avais un coup du genre en tête, ce matin. Et j'avais très envie. Mais ce n'était pas de Toi, hein ? C'est pas lâcher prise, tout ça. Et je sais que j'en ai besoin. Que c'est ça qui me fera du bien. Lâcher tout ça. Ne plus penser à Lui, qui ne s'approche en rien. Diriger mon attention et mon intention sur autre chose de plus créateur, de plus bâtisseur, de plus constructif, qui mènerait quelque part, où je me sentirais bien. Que c'est pour ça que j'ai dit "fin".

C'est dur de faire la différence, Tu sais. Entre ce que je veux et ce qui me fera du bien. Toute ragaillardie par les messieurs du tabac du coin, me sentant même toute gaie jolie, j'étais encore plus décidée d'y aller faire mon coup de coeurs, mais l'une des deux newsletters que j'ai chaque fois pris pour Ton clin d'oeil m'attendait à mon retour. Elle m'a à la fois dégonflée, et libérée. C'est pas celle de Neale Donald Walsh, qui sait à tous les coups ce que son dieu veut que je sache. C'est celle des canadiens qui m'encouragent à vivre mes rêves. Ils ont choisis cette fois pour dire comme ça :

"Abandonner est un mot que personne n’apprécie.

Pourtant il nous permet de relâcher, de prendre du recul, d’évaluer. Abandonner n’est pas un geste lâche, au contraire, il faut parfois beaucoup de courage pour abandonner quelque chose de manière positive !

Ce lâcher-prise est souvent commandé par un projet supérieur, une idée meilleure, un rêve plus grand.

Prendre du recul est alors nécessaire pour mieux évaluer et ensuite rediriger notre attention et nos efforts.

Prenez le recul qui vous permettra d'être plus près de ce qui compte vraiment.

C'est en vivant vos rêves que vous révèlerez la grandeur de la vie."

Et ça m'rigole, parce que c'est bien ce que je fais, là, dans les articles de ces trois derniers jours, non ? Ca fait si longtemps que j'essaye de prendre ce recul, autrement, sans abandonner mon rêve de Lui, et sans y arriver. Cette fois, c'est la bonne. J'abandonne.

Ca, c'est vraiment Toi. Hein, hein çaaaa...!