Le merveilleux a-t-il besoin de l’ignorance ?
Question hautement problématique pour Loute, suggérée par Voltaire. Loute est une jeune fille qui prend des cours de français en 1ère L. A domicile. Comme si y’avait pas assez de boulot. Ca m’hallucine toujours, les Franchouilles et la pédagogie. Bonjour les générations de workaholics incapables de rester deux secondes en leur propre compagnie… Les sociétés de soutien scolaire ne font que profiter d’un bas phénomène de société. Les riches se déchargent la conscience. Ils ont payé pour que ça marche. Il faut que ça marche. Les pauvres culpabilisent de ne pas pouvoir offrir la même à leurs gosses. S’ils n’apprennent rien alors qu’ils passent toute la sainte semaine en classe, c’est la faute à pas de sous.
J’ai tort de faire ce boulot. J’étais ignorante. J’n’y voyais que le merveilleux des relations pédagoguenardes privilégiées. Mais je me suis engagée jusqu’à juin. Alors ? Face à la connaissance du sujet, devrais-je laisser de côté mon merveilleux ?
On devrait arriver aux mêmes conclusions au sujet du Père Noël…
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