rir
Eclatez-vous !
De la part d'un de chez Baboon.
¨ * ¤ ° . + ° * . ¨ ¤ "Il y a des gens qui trouvent toujours quelque chose à ne rien dire." (R. Queneau) ¤ ° . + ° * . ¨
Je trouve les gens beaux dès que ce qu'ils sont dedans et ce qu'ils ont dehors se ressemblent.
Publié par P'Oh... à 21:15 0 commentaires
Après être passé de 9 à 15 à l'oral (oui je radote, oui je suis fière), Droo a sauté de 9 à 14 à l'écrit. On peut lui accorder un demi point pour un tel effort. Ca lui fait 15 de moyenne au lieu de 9 (oui, j'insiste, oui, c'est que j'suis fière de lui), autant dire une belle promotion sociale.
Et on s'marre comme des phoques une heure et demi la semaine. Vivement que Py se réveille... Ils sont tout dépareillés, là...
(Et bien sûr, au passage, j'emmerde traditionnellement l'IUFM de Livry Gargan (oui, ça aussi, ça me fait du bien).)
Publié par P'Oh... à 19:35 0 commentaires
Un blog, c'est un escalier très haut avec beaucoup de marches très basses sur lesquelles on s'entraîne les guiboles à descendre pour mieux remonter.
Publié par P'Oh... à 10:29 0 commentaires
Buffy contre un Humain : "Alors Parker, quand tu t'endormiras ce soir, que regretteras-tu de ne pas avoir fait ?"
(Le premier qui s'esclaffe "Bouahaha, quelle merde Buffy" je le colle devant l'épisode muet pour lui éviter de passer pour un idiot. Ben quoi..? C'est pour rendre service. J'étais idiote, moi aussi. Je peux aider maintenant.)
Depuis octobre, depuis Nancy, chaque soir, je me suis endormie avec le regret de ne pas avoir pu lire ce que j'écris à quelques oreilles enthousiasmées.
J'ai attendu jusqu'hier que les oreilles viennent à moi. Et pour la première fois de ma vie, la solitude m'a faite souffrir... Si le seul refuge devient hostile, où aller ?
Cela fait un moment que je fantasme de devenir un temps, aux yeux de quelques uns, un personnage singulier. La Fille du Parc de Belleville. Qui lit ce qu'elle écrit aux passants qui veulent bien l'entendre. Et quelques abonnés choisis au feuilleton.
Ce week-end, j'y suis allée cash. D'abord, j'ai informé la première personne concernée dont dépend la vente de l'écrit. Presque un piston. Et j'ai tiré dessus... Plus qu'à pousser après. J'ai écrit à un monsieur respectable. Très cash. Et je crois dur comme orthographe que ça me vendra déjà très bien à ses yeux.
C'est une horreur, écrire pour vendre. Ce serait comme... essayer de se faire payer pour être mère. C'est gros, ouais, mais c'est comme ça. C'est pas des blagues. J'ai besoin d'écrire pour donner, pour recevoir, pour un échange. Je ne sais pas bien parler.
Alors, toujours dans ce cash d'élan, je me suis lancée dans la recherche d'auditeurs du parc de Belleville. On a les moyens qu'on se fait.
- Que cherches-tu ?
C'était les mots clés de l'éternel formulaire de présentation.
- Si j'te l'dis tu vas pas me croire au mieux, me prendre pour une barge au pire. Tu aimes la littérature ? Et le cinoche ? Ca te passionne ? La musique tzigane, yiddish, arabe... le raï, tu aimes ? Et les étrangers ? Les ailleurs d'ici ?
Et ça, les mots clés d'une réponse voulue assurée. Ils vont de paire avec une jolie photo. J'ai vérifié. Les réactions sont uniformes, quel que soit l'âge, le passé culturel ou social.
1. Je vais te surprendre, chérie, je suis largement plus ouvert que tu ne le crois.
2. Cette nana a un putain de plan et n'importe qui n'y entre pas. T'as d'la veine, ma douce, je suis le meilleur.
Voilà le travail. J'ai déjà trois ou quatre auditeurs potentiels mais réellement enthousiasmés, dont un à Lyon, ce qui complique, mais pourquoi pas ? Pourquoi pas les ailleurs d'ailleurs ? J'irais à Lyon, lire ce que j'écris.
Les sentiers des Passeurs... Ca c'est vraiment mon truc.
Non mais franchement... Comme faut-il être con pour attendre jusqu'à ce que douleurs s'ensuivent que ça tombe du ciel alors qu'il suffit de demander gentiment...
J'y arrive. J'en ferai, comme je le souhaite, une belle écriture, à réaliser et à offrir. Une surprise de taille ! Petit à petit. Tout petit à petit. Mais j'y arrive.
Popette... One point...
Publié par P'Oh... à 08:56 0 commentaires
J’avais un rêve. Un désir. Une émotion. Un amour. Quelque chose d'éblouissant. Intense. Fougueux. Une sorte d’enthousiasme à toute épreuve. J’aurais pu arrêter
En fait, à peine un bourgeon. Je dis rose, mais ça aurait aussi bien pu être une renoncule. Que je trouve souvent plus jolie d’ailleurs. Je l’ai mis sous cloche. Il paraît que ça préserve. Je n’aurais pas dû. Toute cette énergie… pfiut… volatilisée…
On m’a menti. Et j’en veux au monde entier.
Il a crevé la dalle. Et j’y ai perdu le sens des choses.
(Quelqu’un l’aurait vu traîner dans le coin ?)
(Et heu… le bourgeon… croyez que ça repousse ?)
Publié par P'Oh... à 00:39 0 commentaires
On en dit des conneries... Exemple : Chiale, tu pisseras moins. Ben c'est con. Et puis c'est faux. J'ai jamais pu finir une crise lacrymale tranquille. Chaque fois j'y pense. Chaque fois ça me donne envie. Chaque fois ça m'la coupe. La crise.
Publié par P'Oh... à 19:59 0 commentaires
Bon ben voilà comme ça c’est dit et maintenant ça se voit, j’suis d’mauvais poil. Voilà.
Déjà et d’un il a fallu qu’on se déplace le seul jour où Ze Bibole est fermée. Après bon c’est vrai on a bien mangé. Mais on s’est dit, puisque c’est comme ça, on s’offre un ciné. On arrive, on voit "Holidays" dans les cinq minutes, on s’dit ça nous fera des vacances et on part guillerettes s’emmièvrer.
Ben et de deux que dalle. Je me suis vue sur grand écran. Bonjour le dépaysement. Actually.
Ce foutu film m’a foutue d’mauvais poil. Fffrrrh.
Publié par P'Oh... à 22:59 0 commentaires
J’ai dit à Droo l’aut’ jour, et ça te dirait pas d’avoir un correspondant en anglais ? Il m’a fait, ah ouais, ah ouais. J’ai fait, d’accord. Et puis j’ai pensé, ‘naise faut toujours qu'tu t'fourres dans des histoires pas possibles avant d'vérifier si c’est possible. Ultimezesteflûte.
Je vais rigoler. Un mois, deux fois la semaine. Rrrha.
Publié par P'Oh... à 15:10 0 commentaires
La Gargotte joue dans le coin en fevrier ! Qui vient ?
Publié par P'Oh... à 14:25 0 commentaires
A Charmes, dans la cité des Folies, (sic) deux jumeaux sont nés récemment. Fiers, leurs parents les ont nommés Starsky et Hutch. (re-sic)
Publié par P'Oh... à 14:20 0 commentaires
J'étais euphorique hier. J'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Et pas un flocon aujourd'hui... C'est pas normal... C'est pas normal...
Publié par P'Oh... à 15:39 0 commentaires
Le dernier jour du collège... Ce qu'on était cool...
En huit ans de classe, ceux-là n'ont jamais été mes potes. Je me suis battue à feu et à sang avec le gars à la gratte. La fille dans ses bras ne m'a laissé en souvenir que son prénom. J'ai été amoureuse quelques jours du gars juste derrière le gratteux. A côté, c'était un nouveau. Derrière le nouveau, un gentil, et à ses côtés, la mal famée qui avait embrassé tous les gars de l'école dès l'âge de 11 ans. Pourtant, c'est avec eux que j'ai partagé la nostalgie qui est née ce jour-là...
Je n'ai jamais su garder les amis. Paraît que c'est une affaire de déracinés.
Publié par P'Oh... à 15:32 0 commentaires
La veille du nouvel an, toute pailletée, j'ai fait la fête chez un inconnu bien sympathique, collègue à Soeurette. Ses parents, sa petite soeur (7 ans), son mec et ses amis étaient là. Des gens inconnus mais bien sympathiques aussi.
La maman a dit : On va réduire la cigarette et ouvrir la fenêtre, maintenant que y'a un enfant, vous aimez les enfants, j'espère ? Levez la main qui aime les enfants.
Ils ont levé la main les uns après les autres en répétant : Moi, j'aime les enfants.
Me suis donc d'entrée faite remarquer en gardant ma main bien bas. Elle m'a lancé un regard interrogateur.
J'ai dit : Ah non, moi j'aime pas. Sauf le dimanche midi. Un bon ptit rôti bien salé, bien grillé. J'adore.
Personne n'a rit. Sauf Soeurette.
Plus tard, un copain homo de l'hôte, épis pleins de gel sur le sommet de la tête, parlait de l'une de ses névroses.
Il a dit : Ah non, moi, faut pas me toucher les cheveux, une fois, un gars, il me plaisait beaucoup pourtant, mais il a touché, j'ai sursauté, j'ai hurlé aaaaah, et voilà. Il s'est barré.
J'ai tendance à faire ma psy, c'est vrai.
Alors j'ai dit : Tu rates, tu sais. C'est très très agréable le massage du crâne, par exemple. Et puis, pour ce que t'es coiffé t'manières...
Ma réputation était faite. L'hôte m'a traitée de Mauvaise. Alors je me suis tue.
Si bien que la ptite s'est méfiée. Elle n'est pas venue me voir tout de suite. Et puis il y en avait plein d'autres qui l'aimaient bien, alors... Eux d'abord. Mais, petit à petit, juste avant minuit, elle a glissé ses interminables bavardages de l'oreille de ma voisine à la mienne.
Ca m'intéressait pas trop, ses histoires de poupées. Moi, les Barbies... Bref. Je ne lui ai pas dit, mais papotant mine de rien nous avons glissé sur des sujets plus intéressants. Et j'ai eu droit à ma petite perle. Brillante comme les guirlandes dehors, les nuits d'hiver. Je dois vous le dire à l'oreille... Chhhut... Approchez...
Elle : Et tu sais, j'ai un secret, aussi.
Moi : Ah bon, tu as même des secrets ? (je range les cheveux derrière l'oreille, et je la lui tends) On partage ?
Elle : Ah ben non. C'est un secret. J'peux pas dire.
Moi : Ah ben non. Un secret c'est quand on choisit à qui on veut dire quelque chose, et qu'on le dit à l'oreille pour que personne d'autre ne l'entende.
Elle : Oui, et après, faut pas répéter.
Moi : Non. Sauf à l'oreille. Et si tu ne dis à aucune oreille, ben c'est pas un secret. Est-ce que tu veux me dire, à moi, ton secret, à toi ?
Elle (bon d'accord... s'avance, et dit, comme ça se dit, à l'oreille, en cachant la bouche) : Oui, je vais te le dire à toi : Noël, c'est pour tout le monde de toute la Terre, tous ceux qui existent, même les fourmis. C'est mon secret. Mais tu le diras à personne, hein ?
Moi : Non, promis, à personne. Sauf à l'oreille. Maintenant, c'est mon secret aussi.
Elle : Oui, sauf à l'oreille.
Moi : C'est un très joli secret, tu sais ? Comme un cadeau. Ca me fait très plaisir que tu l'ais partagé avec moi. Merci.
Elle : C'est vrai, il est beau, hein ?
Comme par magie, ce secret que personne à part nous deux n'a su, a transformé l'image que je m'étais donnée, et les discutions qui ont suivies. C'est fort, un môme, quand même... C'est très très fort...
Publié par P'Oh... à 15:09 2 commentaires
Ménage chambre de jeune fille – OK, atmosphère respirable.
Ménage doutes de soi – En cours, ça vient.
Ménage sites de rencontres – OK, y’a plus personne. Trois coups de coeur en trois mois, c'est pas pour moi. Et tous ces gens avec lesquels on y cause, ça me fiche le tournis. Ca suffit.
Ménage cœur, attentes, désirs et besoins – OK. Rocky's on the stairs. (Une petite, toute petite porte laissée ouverte. Au loin. Celle-là je ne peux pas. Parce que c’est la sienne. Parce que c’est lui. Une toute petite porte, pour que le temps y passe. Et après… On est jamais à l’abri d’un courant d’air qui claque. Ni d’une visite surprise. Après, on verra bien.)
Ménage sociabilité – OK, c’était déjà tout propre tout rangé.
Bon. Ebé si avec tout ça je traîne encore, j’me fais caissière chez les Mammouths et on en parle plus. Au boulot !
Publié par P'Oh... à 16:15 0 commentaires
Publié par P'Oh... à 14:14 2 commentaires
Oh : Heu... Je vous dois... C'est passé à 21 euros, c'est ça ?
Le Bon Docteur : Heu... Oui, mais le cabinet fait la consultation à 35 euros.
Oh : Pardon ? Soixante-quinze pourcents !?!
Le Bon Docteur : Heu... Oui, c'est vrai, ça en fait 75 de plus...
Oh : Presque 250 balles !
Le Bon Docteur : Oui... Presque... En effet...
Oh : Ca va...
Le Bon Docteur : ...
Oh : Et vous n'avez pas honte ?
Le Bon Docteur : ...
Oh : ... qu’il est loin, Hippocrate... qu’elle est perdue, pauvre Percée...
Le Bon Docteur : ...
Oh : Ebé voilà... Trente cinq... Grand bien vous fasse !
Le Bon Docteur : ... (rouge, rouge, rouge) ...
Ceci dit avec toute la douceur de mes sourires en coin.
Non mais quoi c'est vrai, où on va ? Mais où on va !?!
Publié par P'Oh... à 14:04 0 commentaires
Moi : Répète voir encore une fois, gars...
Le gars : Qu'est-ce qu'une belle histoire ?
Moi : C'est juste une immense surprise, pour ceux, comme moi, qui aiment les surprises. Pour les autres, je ne sais pas. Demande, ils savent mieux, peut être.
Publié par P'Oh... à 13:34 0 commentaires
Depuis peu, j’ai un lointain correspondant, un ami, un shaman de l’autre bout du monde. J’aime ses réflexions et ses préoccupations. Elles m’aident à mieux me comprendre, elles m’offrent des pistes, peut être même, elles m'apaisent.
Ces mots-ci m’importent tout particulièrement ces jours-ci. Je vous laisse profiter de son accent, c’est si beau, si ouvert, une langue parlée avec l’esprit d’une autre... J’adore..!
"Si on recherche une finalité précise de quelque chose il y aura inévitable désillusion. Parce que on est pas en train de dialoguer avec la réalité. Si no, on veut faire la réalité à notre idée, ce que empêche de voir et vivre la beauté de ce qu'est.
J'essaye de me garder de faire des conclusions de toutes sortes, parce que quand il y a une opinion, un jugement, une conclusion, on arrête de percevoir les choses comment elles sont ; et toute relation avec les choses s'arrête, devienne des communications superficielles et appauvries chaque jour par l'idée fixe de la chose elle même.
On arrête alors de rechercher et tout devienne morne, c'est ainsi que l'humain vie, en général."
Et voilà pourquoi je me cogne, définitve, rouge et noire que je suis. Ces mots peuvent me changer. Je le sens. Je ne dois pas les oublier. Ils en éclairent d'autres, on me l'avait déjà dit, mais comme à la lueur d'une bougie, je n'avais pas bien vu, alors que c'était si bien écrit... Ces mots sont pour moi comme la lumière d'un enseignement.
Profitez des sagesses, gens, où qu’elles se trouvent !
Publié par P'Oh... à 13:19 0 commentaires
En deux mois, Droo est passé de 9 à 15 en anglais. Et il me sourit tout le temps, maintenant...
(Soit dit en passant, j'emmerde l'IUFM de Livry Gargan.)
Publié par P'Oh... à 06:51 0 commentaires
J’avoue. J’ai consulté une voyante. J’ai un problème avec les oracles, les cartes, les divinations. Je fais rien sans vérifier leur avis sur la question. Mais je ne les crois pas. Sauf si ça me plait. Par exemple, mes thèmes numérologie et astrologie sont d’accord pour dire que je ne connaîtrais que les positions de déséquilibre stable et que je suis née écrivain et rossignol et solitaire. Est-ce que je suis devenue comme ça parce que je les ai lus ou est-ce qu’il savent vraiment, les chiffres, les astres ? Qui de l’œuf ou de la poule en somme. Je devais avoir dix ans quand j’ai commencé à m’y intéresser.
Jusque là, je me suis contentée des nombreux sites à tirages gratuits. Mon préféré c’est la Pythie. C’est ma copine. On se fait des discussions elle et moi à n’en plus finir. Je l’aime bien parce qu’elle fini toujours par dire ce que je veux.
Ebé voilà. Ca y est. Vingt ans plus tard. J’ai raqué. J’ai consulté une voyante. Pf. D’accord.
Mais…
Elle a dit que je lui plaisais, que j’étais quelque chose de nouveau et surprenant pour lui. Elle a dit "Je ne comprends pas pourquoi vous le voyez en négatif comme ça, il est très bien attentionné à votre égard." C’était déjà fini. Elle ne l’a pas dit. Elle n’a pas dit que ça commencera non plus. Qu’importe. Je lui ai plu. Il m’a plu. J’aime la réciprocité.
Elle a dit que ma vie, ça cafouille encore un peu à cause de l’année passée, la transition, mais que c’est bon, ça part là, ce mois-ci, que j’ai l’air éparpillée, mais que je dois tenir bon, ça va marcher.
J’étais déjà d’accord avec ça, j’ai annoncé à un tas de gens que je ne connaissais pas que ma bonne résolution de l’année était la célébrité. (Je rigolais, y’a que mon ego qu’a compris : un type m’a fait – ah ouais t’es célèbre moi aussi, j’ai fais la nouvelle star jusqu’au prime – tout heureux de rencontrer un spécimen de la même espèce… Je sais pas si je peux assumer… Vraiment, je sais pas… J’ai mis "écrivain" sur les sites de rencontres, mais franchement… Je sais pas.)
J’ai régressé en rentrant au bercail, en octobre. Quelque chose de bien. J’ai retrouvé mon immonde bordélisme en un rien de temps, j’ai rien fichu, on se serait cru dans le ventre à sa mère.
Mais peut être que je n’ai pas encore perdu trop de temps. Peut être que ce n’était même pas du temps perdu.
Aujourd’hui, j’ai trouvé le courage. Peut être grâce à cette Sarah, voyante. J’ai rangé mon bordel. J’ai établi mon planning. Je me suis embauchée pour 63h la semaine à partir de demain 7h. Et jusqu’à ce que ça marche. Ecriture. Formation. Création d’entreprise. Cours à domicile.
J’y arriverai.
J’y arriverai.
J’y arriverai.
Publié par P'Oh... à 17:56 2 commentaires
« Rien ne sèche plus vite qu'une larme de femme. »
[ John Webster ] - The white devil
Publié par P'Oh... à 00:05 0 commentaires
On a parlé de moi à son psy. Le psy a diagnostiqué.
- Elle s’est psychanalysée toute seule, votre sœur.
S’il est possible de le faire, s’il est vrai que je le fasse, je n’ai pas tout à fait terminé. Et j’en suis à un moment crucial.
Je n’avais pas spécialement envie de rencontrer cet homme. J’avais le silence d’un autre dans le cœur et la visite de l’Ours à venir. Il a insisté. J’ai dit d’accord, à condition qu’on joue au beau. On a joué au beau. J’ai eu ce qu’il est convenu d’appeler un coup de foudre. Il a eu ce qu’il faut bien appeler un coup de marre. L’histoire d’un week-end. Rien de bien méchant. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que je suis si secouée ?
L’autre soir, Padré m’agressait avec ses histoires d’ANPE. Ca changeait des histoires de kbs/s. Mais je n’étais pas d’humeur. Padré ne s’est jamais intéressé à ce que je fais, à ce que je souhaite, à ce que je ressens. Je sais qu’il m’aime, dans l’abstrait, mais concrètement, il ne sait même pas quel âge j’ai, ni quand je suis née.
Je n’étais pas d’humeur. Je voulais dormir. Avaler trois bouchers de n’importe quoi et dormir. J’avais cet homme en tête, je devais le déchirer hors de moi. Je n’étais pas d’humeur. Je ne l’ai pas caché.
Mais Padré ne voit jamais rien que ce qu’il veut bien voir. En l’occurrence, ses soucis d’ANPE. Et quand quelque chose l’énerve, vous avez beau n’avoir rien à voir avec l’histoire, rien qu’en vous la racontant, il vous gueule dessus. Je n’étais pas d’humeur.
- Je t’ai dit qu’il ne sert à rien de s’énerver, ils ne sont pas là pour t’aider, si tu leur gueules dessus, t’obtiendras rien, mieux vaut rester simplement ferme et décidé.
Et le v’là reparti trois tons plus haut…
Je l’ai envoyé chier.
- J’te demande pas tes conseils ! qu’il me fait.
Ca… Je viens de passer par son histoire. J’ai mis six mois à la résoudre. Mais j’m’attendais pas à ce qu’il me demande conseil. Je ne suis jamais qu’une fille. Sa fille. Forcément en dessous. En sachant forcément moins.
Sept tons plus hauts, sa fille que je suis, a pris exemple sur son père qu’il est. Les yeux immenses, hors de la tête, la voix à faire trembler le mont Everest. Indignation du père face à sa propre image version X/X, sans le Y, mais tout comme avec.
- Me gueule pas dessus ! qu’il me gueule dessus.
- Je gueule pas, gueule-je à mon tour, je parle plus fort que toi pour me faire entendre, t’entends jamais rien, t’écoutes jamais rien, tu te fous toujours de moi, alors tiens, je te le rends bien !
Et vlan, et zou. Le cœur en folie…
Et j’ai compris. C’était un coup de foudre, par la grande faute de Dieu le Padré. Si je craque pour les vieux machos incapables de se faire cuir un œuf, totalement hermétiques et butés, insensibles à mes désirs, aveugles à mes douleurs, tout juste capables d’en promettre à la Lune, si je me cogne si fort, si je tombe si bien, c’est sa faute, sa grande faute à lui, dieu le Padré.
Amen.
Sans le vouloir, sans même le souhaiter, il m'a abonnée à perpét' aux amours sans réciproque.
Maintenant, je ne sais pas encore comment, mais je sais où me désabonner. C'est une année 1. Rigolez. Vous verrez. Tout recommencera. En bien mieux. Je trouverai.
Hallelujah.
Publié par P'Oh... à 16:56 0 commentaires
- Pourquoi es-tu partie comme si tu n’avais besoin de personne ?
- Je n’ai pas besoin de personnes.
- De quoi as-tu besoin ?
- J’ai besoin d’amour.
- ...
- Il t’en reste un peu ?
Publié par P'Oh... à 14:41 0 commentaires
Quand un petit con tergiverse pour te revoir, il te trimballe, le lâche, il en a quinze autres en stock, qu’il gère pour son propre bénéfice.
Quand un petit con paraît sain de corps et d’esprit, qu’il sait ce qu’il veut, qu’il trace, c’est un tyran qui te prend pour une poupée déguisable à son goût.
Quand un petit con accapare ta présence virtuelle un mois et disparaît à l’idée de te voir, il te voit psy sur l'écran, hors là, une névrose potentielle supplémentaire indésirable.
Quand un petit con est dépressif, s’il te parle comme si tu étais différente des autres, une surprise, une perle, un caillou qui brille quelconque, il se confronte à ses impossibles, méfie-toi, ses impossibles sont tes désirs.
Quand un petit con cumule plusieurs tares susdites, cours ! Cours aussi vite, aussi loin que ta BMDoublepieds te le permet !
Conclusion ?
Les sites de rencontres sont une vaste escroquerie, des pires, de celles qui tirent profit des fragilités humaines.
A développer, c'est sûr. Si ça intéresse... Allez voir les oeuvres nombreuses qui traitent le sujet.
Publié par P'Oh... à 08:46 0 commentaires
Paraît que je fonctionne 11% à la raison, 38% au sentiment, et 51% à l'impulsion. Ca serait vrai que ça m'étonnerait pas. Croyez qu'c'est vivable, ça ?
'Naise... J'ai encore laissé faire cet aveugle con d'instinct... Me r'vlà démontée... J'étais si sûre de tenir bon... M'occuper d'autres choses et laisser mijoter. Ce serait plus fort que moi ?
Ma Petite Voix Intérieure : Allez, cocotte... Mouche-toi un bon coup. Et on repart. Tu sais bien que t'es rebondissante. Allez, viens... Allons voir plus loin.
Moi : J'ai pas l'courage, poulette... J'ai pas.
Ma Petite Voix Intérieure : L'appétit vient en mangeant. Allez...
Publié par P'Oh... à 15:31 0 commentaires
- Si tu veux que quelque chose soit fait et bien fait, fais-le toi-même.
- Non. Si tu veux que quelque chose soit fait et bien fait, dis comment faire.
Publié par P'Oh... à 00:04 0 commentaires
D’amour, s’entend. La question du siècle… Je ne sais plus ce que j’y avais répondu, mais c’était idiot, j’étais exaspérée de retomber dans les remous d’un autre.
Réfléchir. Ecrire les choses. Y mettre un peu d’ordre. C’est vrai après tout. Vouloir sans savoir est une prise de risque inconsidérée.
Une belle histoire a deux personnages principaux. Différents, souvent, mais égaux en tous points. Ils n’ont pas besoin l’un de l’autre. Ils s’aiment. C’est très différent. Ils apprécient de partager ce qu’ils ont à partager, de découvrir ce qu’ils ont à découvrir, de créer ce qu’ils ont envie de créer, ensemble et chacun pour soi. Je suis. Mais tu es. Et nous sommes.
Une belle histoire ne commence pas sans réciprocité, le principe des vases communicants s’y prête davantage, même lorsque le besoin d’avancer à deux vitesses se fait sentir.
Une belle histoire n’emprisonne pas. Les deux personnages se laissent la liberté de suivre une route commune et, ou, chacun une route différente. Ils s’encouragent, s’enthousiasment du chemin parcouru par l’autre. Lorsqu’ils ne sont pas d’accord, ils n’imposent pas leur point de vue, ils l’expliquent, ils s’assurent d’être bien compris, mais laissent le droit au libre arbitre et s’interdisent les « Tu vois, j’t’avais bien dis pourtant, t’as pas voulu m’écouter, ben voilà, maintenant, démerde-toi seul(e) j’m’en lave les mains. »
Une belle histoire ne nourrit pas de rancune. Le choix des mots dits est essentiel. La sincérité un dû, sans obligation de tout dire. Le silence et la solitude, un droit vital, mais délicat. Un droit dont on use avec précaution. Les raisons d’un silence doivent être connues des deux personnages. Une belle histoire nourrit la confiance, en l’autre et en soi.
Une belle histoire est un double désir qui ne s’assouvit pas, ni dans la présence, ni dans l’acte sexuel. Un désir qui ne demande d’ailleurs pas à être assouvi, qui ne s’en frustre pas. Un moteur. Une source d’énergie. D’imagination. Le désir constant et increvable d’un bien-être et de plaisirs partagés. Quelle que soit la souffrance de l’un, elle n’est jamais imposée ou imputée à l’autre. Elle fait partie de la route de chacun. Elle ne se partage pas. Lorsqu’elle demande un combat commun, ce combat fait partie du désir.
Une belle histoire a une fin. Elle ne se termine pas toujours par la mort des deux protagonistes. L’inégalité peut alors surgir. Et en ce cas, elle ne se finit jamais sur les mots de chantage et les déchirements, les deux personnages sont libres de partir sans culpabilité, puisqu'ils ne considèrent pas leur séparation comme un crime de lèse majesté.
Quand bien même une telle histoire serait humainement utopique, le double désir d’y tendre, les efforts communs accomplis pour s’en approcher suffisent au beau.
Moi : Repose voir ta question.
Le gars : Qu’est-ce qu’une belle histoire ?
Moi : Vu d’ici et maintenant, c’est une histoire de partage, d’enthousiasme, d’énergie, de motivation, de confiance en l’autre et en soi, c’est, à chaque instant, s’évertuer à offrir le meilleur de soi-même et améliorer le pire. Une histoire de bienveillance, d’altruisme et… d’amour.
Publié par P'Oh... à 18:00 0 commentaires